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économiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Michel Godet, né le , est un économiste, membre de l'Académie des technologies, vice-président de la fondation MMA des Entrepreneurs du Futur qui organise chaque année le Grand Prix des Bonnes nouvelles des territoires. De 1982 à 2014, il a été professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de prospective stratégique et auteur d'ouvrages économiques sur le travail ou l'évolution démographique.
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Il obtient un doctorat en statistique à l'université Paris-Sorbonne - Paris-IV en 1974, puis un doctorat en sciences économiques à l'université Panthéon-Sorbonne Paris-1 en 1976 (sujet de thèse : Crise de la prévision, essor de la prospective).
Michel Godet est membre de l’Académie des Technologies et vice-président de la Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur[1] et président du jury du Grand Prix des Bonnes nouvelles des territoires qui récompense chaque année des initiatives impertinentes et réussies.
Il préside le Cercle d'Action pour la Prospective (CAP Prospective) qui a mis en ligne gratuitement et en quatre langues les logiciels et outils de la prospective stratégique depuis 2003.
Il est administrateur de la société Bongrain et d'Agipi, un partenaire d’Axa[2].
Il est aussi membre du conseil d'orientation de l'Institut Montaigne[3] et administrateur de Futuribles international. Il a été membre du Conseil d’analyse économique rattaché au Premier ministre[4] de 2004 à 2012.
Il est officier de la Légion d'Honneur[5] et de l'ordre national du mérite[6].
Il se déclare lui-même comme un social libéral interventionniste et affirme avoir horreur que l'on "mette les gens dans des cases". Laurent Joffrin, dans Libération du , l'a reconnu comme "l'inclassable Michel Godet".
Il est partisan du [pas clair]"développement endogène" des territoires (voir Créativité et innovation dans les territoires", rapport du Conseil d'Analyse économique)[7] et d'une adaptation du modèle français à la mondialisation économique en devenant moins jacobin et plus girondin (Voir Changer la France par le bas, le Figaro du ).
Il défend le revenu minimum d'activité, un système proche du Workfare américain, qui vise à compléter le revenu insuffisant issu d'un emploi. Il permettrait aux salariés dont le revenu est inférieur à un certain seuil de bénéficier d'un crédit d'impôt. C’est ainsi qu’il a pris position contre le revenu de solidarité active[8]. Il dénonce une politique d’assistance sans contrepartie[9],[10].
Il a également pris parti dans le débat sur les questions environnementales en critiquant les « affirmations alarmistes » et rappelé que le climat était bien plus chaud en l'an 1000[11]. Il a depuis pris position sur « l'insoutenable développement durable » à la suite du Grenelle de l'environnement en 2007[12],[13]. « Si le Grenelle de l'environnement avait été un Grenelle du développement durable il aurait porté sur le suicide démographique de l’Europe et sur la dette que nous transmettons aux générations futures » : « il ne sert à rien de sauver les baleines s’il n’y a plus d’enfant pour les regarder ».
Il est opposé depuis 1997 aux 35 heures car selon lui « ce n'est pas en ramant moins qu'on avance plus vite » et parce qu'il « faut des temps morts pour vivre le lien social dans les entreprises » . Il a également repris en 2003, l'idée des Créateurs d'emplois et de richesse de France (Cerf) d'une sortie des 35 heures au moyen des heures supplémentaires non imposables, parlant de « black officiel », mais sans l'exonération de cotisations sociales préconisée par ces derniers[14],[15],[16].
Dans le milieu des économistes, il se caractérise par le lien qu'il fait systématiquement entre dynamique démographique et croissance économique ainsi que par le rôle clé que joue, selon lui, la famille dans l’éducation et l’investissement en capital humain[17],[18].
Il est partisan d'une politique d'immigration qualitative et dénonce notamment « une immigration trop centrée sur l’Afrique et le regroupement familial, et peu ciblée sur le travail »[19].
Il est cité par Nous Citoyens comme membre de son comité de soutien[20].
Michel Godet est mentionné dans le film de Yannick Kergoat et Gilles Balbastre, issu du livre éponyme de Serge Halimi et paru en 1997, Les Nouveaux Chiens de garde, en tant qu'interlocuteur privilégié des médias. Les auteurs du film s'interrogent sur sa proximité avec les puissances industrielles et médiatiques.
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