Portrait d'un homme à double face. Le jour, il est le riche, brillant et respectable financier Lussac; la nuit, il devient «Miroir», chef de bande, acharné à la perte d'un gang marseillais. Une vie semblable ne peut que finir dans le sang. Échappant aux règlements de comptes, Miroir est abattu par la police, en dépit de la gentillesse de son fils adoptif et du dévouement de Cléo, son ancienne maîtresse.
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Le tournage a eu lieu dans les studios Saint-Maurice (Seine).
Miroir totalise 1 776 310 entrées en France[2]. Si le film dépasse le million d'entrées au box-office français, il ne connaîtra pas le même succès que le précédent film avec Jean Gabin, Martin Roumagnac, qui totalisait 2 491 000 entrées en France[3]. À Paris, le film obtient au box-office un succès très légèrement supérieur à Martin Roumagnac, en totalisant 543 475 entrées[2], soit 558 entrées de plus[3].
Ce film a l'originalité, pour l'époque, de permettre d'apercevoir quelques scènes de catch féminin, mais aussi une scène d'église et une fusillade finale dans un cimetière lors d'un enterrement avec corbillard hippomobile.
Marcel Bryau était un directeur de production, régisseur, assistant réalisateur qui se produisait occasionnellement comme figurant.
Le boxeur parisien de l'équipe du Miroir se nomme Battling-Joe comme dans la chanson du même nom d'Yves Montand.
Le film Miroir est librement inspiré de la vie du célèbre truand d'avant-guerre, Alphonse Lecroq dit «Miroir»; ce surnom était dû à sa beauté légendaire dans le Paris de la belle époque. Il faisait partie de la célèbre équipe de voyous surnommée «l'équipe de fer», qui fit parler d'elle dans le milieu français et même mondial de l'époque. Tenancier de cercles clandestins, il avait une solide réputation auprès des marlous de l'époque et auprès de la gent féminine, que ce soit filles de rue ou femmes de «la haute». Il finira par se suicider vers 1939.