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homme politique comorien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Mohamed Taki Abdoulkarim, né le à Mbéni (Grande-Comore, dans l'archipel des Comores) et mort le à Moroni[1], est un homme d'État comorien, président de la République du à sa mort.
Mohamed Taki Abdoulkarim | |
Portrait officiel du président Taki | |
Fonctions | |
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Président de la République fédérale islamique des Comores | |
– (2 ans, 7 mois et 12 jours) |
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Élection | |
Premier ministre | Tadjidine Ben Said Massounde Ahmed Abdou Nourdine Bourhane |
Prédécesseur | Said Mohamed Djohar |
Successeur | Tadjidine Ben Said Massounde (intérim) Azali Assoumani (chef de l'État) |
Co-président de la République fédérale islamique des Comores (intérim) | |
– (3 jours) |
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Avec | Said Ali Kemal |
Prédécesseur | Combo Ayouba (intérim) Said Mohamed Djohar (président de la République) |
Successeur | Caabi El-Yachroutu Mohamed (intérim) Said Mohamed Djohar (président de la République) |
Premier ministre comorien | |
– (2 mois) |
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Président | Said Mohamed Djohar |
Prédécesseur | Ali Mroudjaé (indirectement) |
Successeur | Ibrahim Halidi (indirectement) |
Président de l'Assemblée fédérale comorienne | |
– (5 ans, 9 mois et 5 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Mohamed Taki Abdoulkarim |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mbéni, Grande-Comore (Comores) |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Moroni, Grande-Comore (Comores) |
Nationalité | Comorienne |
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Présidents de la République fédérale islamique des Comores | |
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Mohamed Taki Abdulkarim est issu d'une famille noble arabe nommé les Ba Wazir descendant de la dynastie des Abbassides il est le petit fils direct du sultan de Hamahamet Djumbe Fumu sultan de Hamahamet et le fils de Abdoulkarim wa Djumbe Fumu surnommé Chiriss riche propriétaire terrien de Mbeni. Il part faire ses études à Madagascar puis en France où il obtient un diplôme d'ingénieur en travaux publics. De retour aux Comores, Said Mohamed Cheikh le nomme responsable des travaux publics à Anjouan ou il fait la connaissance d'Ahmed Abdallah[2].
Il se réfugie à Mbéni lors du régime d'Ali Soilih, résiste par une pratique de désobéissance civile, et finit en prison après l'intervention des mercenaires.
Il rompt avec Abdallah et se réfugie en France.
Le bilan de son action en tant que président est vivement critiqué : les pénuries qui se sont multipliées et systématisées, l'indépendance d'Anjouan qui a été déclaré ainsi que le musellement total de la presse et des partis d'opposition n'ont pas laissé un bon souvenir. Son gouvernement s'est accompagné aussi d'un certain nombre de mesures symboliques car souvent inapplicables, marquant un désir de retour vers l'islam : interdiction de vente d'alcool, des mini-jupes, remplacement systématique des mots d'origine française par des mots d'origine arabe dans les discours, etc. Après sa mort, le pays entre alors dans une période d'instabilité politique et institutionnelle qui conduira à un nouveau coup d'État en 1999.
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