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organisation du judaïsme réformé en Israël De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le Mouvement israélien pour le judaïsme progressiste (en hébreu התנועה ליהדות מתקדמת) est une organisation juive israélienne fondée en 1971. Elle est membre de la World Union for Progressive Judaism.
Fondation |
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Type | |
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Siège |
Jérusalem (13, King David Street) |
Pays |
Site web |
(he + en) reform.org.il |
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En Israël, ce courant regroupe en 2000 plus de 5,000[1] juifs réformistes. Sous l’influence d’une aliyah croissante de juifs américains, plusieurs communautés sont créées et sont en progression.
Les premiers juifs réformistes, victimes des persécutions nazies en Allemagne, s’installent en Israël dans les années 1930. Parmi eux, les rabbins Judah Magnes Leon et Meir Elk.
Le rabbin Judah Magnes Leon devient le premier chancelier de l’université hébraïque de Jérusalem. En 1938, il est nommé président de cette université. Le rabbin Meir Elk fonde l’institut Leo-Baeck à Haïfa, qui est aujourd’hui l’un des établissements d’éducation les plus renommés du pays.
La première synagogue réformiste en Israël, la Kehilat Har-El, est fondée en 1958 à Jérusalem.
Malgré un grand investissement des ressources du mouvement réformiste international, le nombre de juifs réformistes reste minuscule pendant plusieurs décennies en Israël. Leur nombre plafonne autour de 30 000 adhérents. Mais avec l’aliyah des immigrants juifs de l’ex-URSS, le mouvement réformiste augmente considérablement. De nouvelles communautés sont créées et réussissent à attirer un nombre substantiel d’Israéliens.
Le premier kibboutz progressiste, le Yahel, est fondé en 1976 dans l’Arava et le second Kibboutz, le Lotan en 1983. Le troisième, le Har Halutz est établi en Galilée en 1985.
Les différentes organisations pour un judaïsme progressiste sont :
La croissance des différentes branches du Judaïsme progressiste en Israël est limitée actuellement en raison des pressions politiques exercées par les partis politiques orthodoxes, ces derniers participant à la coalition gouvernementale.
Les juifs non-orthodoxes sont victimes de nombreuses discriminations religieuses : un des derniers exemples est la décision du ministre de l’Intérieur, Eli Yishai de refuser la décision de la Cour suprême d’Israël de 2002 qui accorde aux Juifs réformistes, conservateurs-Massorti et reconstructionnistes les mêmes droits constitutionnels que les juifs orthodoxes.
La discrimination religieuse s’exerce dans la non-reconnaissance des mariages célébrés et des conversions. De plus aucune femme rabbin n’est reconnue par les autorités religieuses de l’État d’Israël. L’État ne subventionne que les congrégations orthodoxes.
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