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œuvre de Maurice Emmanuel De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Musiques, op.17, sont un cycle de douze mélodies composées par Maurice Emmanuel en 1918, sur des poèmes du recueil Crépuscules et Nocturnes de Louis de Launay, publié en 1908. Sur bien des points, cette œuvre se rapproche de la Symphonie no 1, op.18, composée aussitôt après et dédiée à la mémoire du fils de l'écrivain, aviateur tombé au champ d'honneur pendant la première Guerre mondiale.
Musiques op. 17 | |
Genre | Mélodies |
---|---|
Musique | Maurice Emmanuel |
Texte | Louis de Launay |
Langue originale | Français |
Effectif | Mezzo-soprano et piano |
Durée approximative | 30 min |
Dates de composition | 1918 |
Création | Société des compositeurs, Paris France |
Interprètes | Mlle Thuilland (chant), Yvonne Lefébure (piano) (mélodies no 1, 4, 6, 7 et 8) |
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Maurice Emmanuel entreprend la composition de Musiques après la publication de ses Trente Chansons bourguignonnes en 1917, partition importante et aboutissement de longues années de recherches[1] folkloriques, régionalistes, ethnomusicologiques et — à titre personnel — musicologiques pour la revalorisation des modes anciens[2]. Comme le relève son biographe Christophe Corbier, « la musique vocale reste apparemment son refuge favori en ces années de guerre : peu après la parution de ces chants, il écrit un recueil de mélodies qui s'inscrit dans la tradition des grands cycles romantiques, sur des poèmes de son ami Louis de Launay[3] ».
La première audition en public des mélodies no 1, 4, 6, 7 et 8 a lieu le , dans un concert de la Société des compositeurs, avec Yvonne Lefébure au piano[4]. L'œuvre est publiée en 1928 aux éditions Sénart, puis rééditée aux éditions Salabert[4]. Dans le disque consacré à l'ensemble des mélodies avec piano et ensemble de musique de chambre de Maurice Emmanuel, réalisé pour le label Timpani en 1995[5], Harry Halbreich fait observer qu'« on ignore la date de la première audition intégrale[6] ». Christophe Corbier propose « selon toute probabilité » une audition de l'ensemble des douze mélodies à Lyon en [7].
Le titre du cycle, « conçu délibérément comme tel, avec ses rappels thématiques et l'agencement très étudié de ses alternances et de ses contrastes, se justifie par les allusions assez nombreuses et », note Harry Halbreich, « parfois assez artificielles et pédantes du poète à des termes musicaux. Le langage en est parfois d'un symbolisme bien recherché, à d'autres moments d'une familiarité déconcertante et bien proche de la vulgarité (dans la Marche au Bonheur en particulier)[6] ».
L'œuvre est composée de douze mélodies :
Dans ces mélodies, « le langage musical d'Emmanuel se fait plus complexe et peut-être plus intellectuel que dans telles œuvres précédentes, sa modalité habituelle côtoyant un chromatisme plus sombre, voire des frottements bitonaux assez âpres. Moyennant quoi, ces Musiques contiennent d'éclatantes beautés[6] ».
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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