Pachacútec Inca Yupanqui
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Pachacútec Inca Yupanqui est une biographie de l’empereur inca Pachacutec. Elle est le premier livre publié par l'ethno-historienne María Rostworowski.
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Le Grand Inca : Pachacútec Inca Yupanqui | |
Auteur | María Rostworowski |
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Pays | Pérou |
Genre | Essai |
Version originale | |
Langue | Espagnol péruvien |
Titre | Pachacútec Inca Yupanqui |
Date de parution | 1953 |
Version française | |
Traducteur | Simon Duran |
Éditeur | Tallandier |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 2008 |
Type de média | Livre papier |
Nombre de pages | 351 |
ISBN | 978-2-84734-462-2 |
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Cette œuvre écrite en 1953 a été nommée pour le Prix Garcilaso de la Vega, qu'attribue alors la Casa de la Cultura (« Maison de la Culture »), mais n'a finalement pas reçu le prix[1],[2]. Dans cette publication l'auteur rétablit l'importance de l’empereur inca qui a formé l'empire inca[3]. Il s'agit de la première biographie connue d'un personnage historique amérindien[4]. L'œuvre a été réimprimée en 2001 et 2006[5]. En 2008, Simon Duran traduit la biographie de Pachacutec en français, publiée par les Éditions Tallandier sous le titre Le Gand Inca: Pachacútec Inca Yupanqui.
Dans cette essai, l'auteur défend l’importance de Pachacútec Inca Yupanqui, qui transforme la confédération locale de Cuzco en Empire pan-andin, doté d'une administration efficace et d'un système de croyances[6]. Au moment de sa publication, María Rostworowski doit faire face à plusieurs problèmes à la fois. Il s'agit d'un personnage qui, en 1953, n'était pas perçu par la majorité des historiens, se fondant sur la chronique mytho-historique de l'écrivain métisse Inca Garcilaso de la Vega, comme l'un des plus importants souverains, ou Sapa Inca, de l'Empire. De plus, il s'agit d'un personnage de l’époque précolombienne, qui n'a jamais connu des européens, qui parle une langue andine non-indo-européenne, avec une conception du cosmos différente de de celle des conquistadors et chroniqueurs espagnols, qui n'a pas laissé de documents historique témoignant de sa vie, et qui n'a pas conçu le temps de la même façon que le font les historiens[7].
La thèse principale de l’autrice est accompagnée de la reconstitution du point de vue inca sur la société et le gouvernement. Rostworowski se base ainsi sur une analyse détaillée des chroniques coloniales considérées fiables, une approche qu'elle abandonne postérieurement, préférant utiliser les documents administratifs et les Visitas (visites administratives et recensements de la population).
Plus largement, l'œuvre est une histoire des incas depuis le premier souverain Manco Capac jusqu’à la colonisation espagnole, et décrit la culture, les rites et la culture inca.