Pascale Monnin est née le à Port-au-Prince (Haïti), de parents suisses qui tiennent une galerie d'art à Port-au-Prince, ouverte par l'aîeul paternel, Roger Monnin en 1956[1]. Elle suit sa mère en 1977 qui revient s'installer en Suisse[1]. Pour autant, elle retourne en Haïti pendant les vacances scolaires, et y cotoie des artistes haïtiens. Elle étudie l'art à Genève et, en 1994, revient s'installer en Haïti[1].
La Galerie Monnin à Port-au-Prince est une affaire de famille[2]. Pascale Monnin y travaille comme commissaire d'exposition et sa connaissance de l'art haïtien l'amène à travailler sur de nombreux projets internationaux mettant en valeur Haïti et les Caraïbes[3]
Sa démarche artistique est nourrie par sa double culture et propose un imaginaire complexe et fantasque. Elle crée sa mythologie personnelle et ses installations abordent souvent des problématiques sociales et politiques[4],[5].
Au côté du poète James Noël, elle fonde l’association culturelle Passagers des Vents[6] en 2010 et en 2012 ils lancent la Revue artistique et littéraire IntranQu’îllités[7].
Elle a été la directrice artistique du Centre d'art à Port-au-Prince de 2014 à 2016.
Elle a exposé entre autres au Grand Palais[8], à la Villa Médicis, chez Agnès B, au Musée de l’OEA, au Fowler Museum, à la Halle Saint-Pierre. Elle a participé à la Biennale Dak'art[9] ainsi qu'à la Biennale de Venise et le Lowe Museum[10] de l’Université de Miami présente un de ses mobiles dans leur collection permanente. Ses œuvres font partie des collections telles que; Musée du Panthéon National Haïtien, Waterloo center for the arts[11], Ramapo College[12], Le Centre d'Art d'Haïti[13].
2018: «S'il arrive que tu tombes», Galerie Monnin, Port-au-Prince, mars
2018: «La naissance du colibri»[14], au Berrie Center au Ramapo College, New-Jersey, Usa, mars
2017: «La naissance du colibri»[15], Waterloo center for the arts, Usa, septembre
2016: «Enfance et autres bazars»[16], Carrè Zèmès, Port-au-Prince, décembre.
2014: «Envers»[17], Purgerie du Fond Saint-Jacques, Sainte Marie, Martinique, décembre.
2012: «L’éloge de la complexité», Galerie 16, Yverdon, Suisse, décembre.
1998: «Commémoration du 50e anniversaire de la déclaration des droits de l’homme vue par les créateurs haïtiens» organisée par l’Unesco, Musée d’art Haïtien, Port au Prince, Haïti. (Catalogue)
1998:«Haïti; Femmes et Art contemporain», Arche de la Défense, Paris, France. (Catalogue)
(it) Jean-Marie Drot, L'incontro dei due mondi visto dai pittori di Haïti, Rome, Edizioni Carte Segrete, (ISBN978-88-85203-63-1).
Michel Philippe Lerebours, Haïti et ses peintres de 1804 à 1980. Souffrances & Espoirs d'un Peuple, 2 volumes, Port-au-Prince, 1989 (OCLC22956441).
«Haïti: l’exception artistique. Art Haïtien, de 1940 à nos jours», Piasa, Paris, 110 p, N 2001-020, 2017
Haiti, deux siècles de création artistique, Réunion des Musées nationaux – Grand Palais, Imprimé par Ingoprint en Espagne, 144 p, (ISBN978-2-7118-6159-0)
Authentik Énergie, Laurence d’Ist, Art Ray Éditions, 2014, 107 p, imprimé à Chartres, France.
(en) «Biographies of Exhibited Haitian Artists. Monnin Pascale», dans In Extremis: Death and Life in 21st-century Haitian Art (catalogue d'une exposition), Université de Californie à Los Angeles (UCLA), (lire en ligne), p.39
(en) JERRY PHILOGENE, «Wrapped in Images and the Materiality of Art Practices: Vladimir Cybil Charlier, Sasha Huber, and Pascale Monnin», CARIBBEAN RASANBLAJ
Volume 12 | Issue 1 | 2015
Double Issue, (lire en ligne)
Jean Emmanuel Jacquet
Carl-Henry Pierre, «L’art contemporain haïtien à l’honneur à la résidence de l’ambassadeur américain à Port-au-Prince», Le National, (lire en ligne)