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auteur dramatique, librettiste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Paul Siraudin, né dans l'ancien 1er arrondissement de Paris le et mort à Enghien-les-Bains le , est un auteur dramatique et librettiste français.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Pierre Paul Désiré Sirodin (rectifié Siraudin en 1839) |
Nationalité | |
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Il a également utilisé les pseudonymes de Paul de Siraudin de Sancy, Paul Siraudin de Sancy et M. Malperché.
Pierre Paul Désiré Sirodin naît en 1812 à Paris, fils de Thomas Sirodin, épicier, et Félicité Legrand, son épouse[1]. Un jugement du du tribunal civil de la Seine rectifie son nom patronymique et celui de son père en Siraudin.
On lui doit de nombreuses pièces de théâtre, principalement des comédies et des vaudevilles écrites en collaboration avec notamment Alfred Delacour, Lambert-Thiboust. Il est aussi l'auteur de livrets d'opérettes ou d'opéras-comiques à succès, parmi lesquelles La Fille de Mme Angot (1872) en collaboration avec Clairville et Victor Koning sur une musique de Charles Lecocq[2].
Siraudin est également célèbre pour sa calvitie qui fait la joie des échotiers[3],[4].
Il meurt en 1883 à Enghien-les-Bains[5].
En 1860, Siraudin ouvre au 17, rue de la Paix une confiserie à l'enseigne du Vaudevilliste infidèle qui connaît un grand succès[6],[7],[8]. Elle est reprise vers 1865 par un confiseur alsacien du nom de Louis Reinhard[9],[10],[11].
On y commercialise plusieurs confiseries créées en référence à des pièces de théâtre, notamment de Victorien Sardou. Ainsi, en 1861, des bonbons appelés « Intimes » reprennent le titre de la comédie Nos intimes[12]. En décembre 1862[13],[14], les « ganaches de marrons parfumés »[15],[16] ou simplement « ganaches » – des marrons parfumés au marasquin, à l'orange, au rhum et au kirsch – évoquent la comédie Les Ganaches[12] et rencontrent, tout comme elle, un franc succès. En 1863, les « Diables noirs » font écho à la pièce du même nom[17]. L'année suivante, un journaliste écrit : « [Siraudin] a innové les bonbons sous des appellations que la critique a consacrées. Nous avons mangé, grâce à lui, les Ganaches, les Diables noirs, les Intimes. Tout Victorien Sardou a passé par les mains du confiseur. »[18] En 1866, des bonbons nommés d'après le titre de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas sont aussi commercialisés. Les Mignons sont alors qualifiés par la presse de « friandise en vogue »[19].
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