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philosophe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Pierre-Henri Tavoillot, né le à Saint-Étienne est un philosophe et universitaire français. Maître de conférences en philosophie à la faculté des lettres de Sorbonne Université, président du Collège de philosophie et codirecteur de la collection « Nouveau collège de philosophie » chez Grasset.
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Université Lumière-Lyon-II (- Institut d'études politiques de Lyon (jusqu'en ) Université de Caen-Normandie (jusqu'en ) Université Paris-Sorbonne (doctorat) (jusqu'en ) |
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Directeur de thèse |
Alain Renaut () |
Blog officiel |
À partir de la seconde moitié des années 2010, Tavoillot s'implique dans de nombreuses positions politiques, notamment en s'attaquant au concept de wokisme, et en théorisant le concept d'« islamo-gauchisme ». Il est rangé à l'extrême droite de l'échiquier politique par Arrêt sur Images. Lui-même se définit comme « libéral social et républicain » et de centre-droit.
Il est le fils d'un enseignant de lettres classiques, Henri Tavoillot (1920-1997) et est d'origine stéphanoise[1]. Après des études d'histoire et de science politique, Pierre-Henri Tavoillot obtient l'agrégation de philosophie en 1992 et soutient un doctorat à l'université Paris-Sorbonne en 1996 sur le sujet « Kant et la querelle des Lumières : le Pantheismusstreit et le destin du rationalisme »[2].
Ses travaux portent sur la philosophie des Lumières[3], l'éthique[4] et la philosophie politique contemporaine, notamment sur les questions éducatives, les âges de la vie[5] et l'art de gouverner[6]. Il a aussi écrit avec son frère François Tavoillot, apiculteur, un ouvrage recensant les différentes idées philosophiques inspirées ou symbolisées par les abeilles[7]. L'ouvrage, traduit en chinois, a été sélectionné pour le prix Fu-Lei 2018[8]. Il a également été traduit en espagnol[9], coréen et portugais[10].
Il est membre du Conseil national des programmes (1994-2004) et conseiller au cabinet du ministre de l'Éducation nationale Jack Lang (2000-2002)[11]. Il est membre du Conseil d'analyse de la société de 2004 à 2013[12].
En 2018, il crée à Sorbonne-Université le diplôme universitaire (DU) « Référent laïcité : gestion du fait religieux », destiné à des professionnels en exercice (fonction publique, élus, associations, entreprises)[13],[14]. Depuis septembre 2023, il est référent laïcité de la Région Île-de-France[15],[16].
Depuis septembre 2022, il est chroniqueur régulier dans l'émission « Ça vous regarde », animée par Myriam Encaoua sur La Chaîne Parlementaire[17]. Depuis septembre 2023, il est intervenant régulier pour la matinale de France Inter en débat avec le philosophe Michaël Fœssel[18].
Selon le sociologue Christian Laval, Tavoillot fait partie des propagateurs du « fantasme du wokisme » en France[19]. Il est aussi, selon le politologue Philippe Raynaud, l'un des théoriciens du concept d'« islamo-gauchisme »[20]. En 2021, il déclare que « la gauche est une religion, pas une politique », « qu’être de gauche, c’est aimer la gauche plus que la France et être de droite, c’est aimer la France plus que la droite » et se définit comme « libéral social et républicain »[21]. Sur son blog il déclare en être de centre-droit et conteste sa page Wikipédia et la source associée le plaçant à l'extrême-droite[22][source secondaire souhaitée].
En janvier 2022, il co-organise un colloque à la Sorbonne, avec le soutien de Jean-Michel Blanquer, intitulé « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture »[23],[24] qui, d'après Élisabeth Roudinesco, s'attaque à Michel Foucault, Roland Barthes, Jacques Lacan, Jacques Derrida, Edward Saïd, Frantz Fanon ou Aimé Césaire et les désigne comme des « destructeurs de la civilisation »[25]. Les actes de ce colloque (une soixantaine de contributions) sont parus en mars 2023 aux éditions Odile Jacob sous le titre « Après la déconstruction : L'université au défi des idéologies »[26].
Arrêt sur images considère en 2023 qu'il est un philosophe médiatique proche de l'extrême droite[27]. Selon lui, le Rassemblement national ne serait pas d'extrême droite[pourquoi ?][28]. Cette même année, Tavoillot défend dans Le Point la loi immigration votée le mois précédent et soutient qu'elle ne serait pas xénophobe[29]. Pendant les élections législatives françaises de 2024, il défend le fait que le Rassemblement national serait un parti républicain et que ceux lui refusant ce qualificatif seraient anti-républicains[30].
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