Position schizo-paranoïde
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La position schizo-paranoïde a été théorisée dès 1946 par Melanie Klein et elle est vue par elle et par les analystes qui suivent ses idées — ou celle-ci en particulier — comme une étape, la plus archaïque, du développement de l'humain. Sur le plan développemental, elle est suivie de la position dépressive vue comme plus mûre et intégrative. Klein avait déjà repéré quelque chose de ce concept en 1932 (position paranoïde) et même en 1928. Elle est marquée par des défenses maniaques, la projection et l'introjection, l'identification projective, le clivage d'objet et un objet vécu sur le double mode de l'idéalisation et de l'envie. Le tout est régi par la dialectique (au sens kleinien qui est différent du sens freudien) des pulsions de vie et de mort. Elle présuppose un moi et un surmoi précoces capable de ressentir de l'angoisse (anéantissement, etc.) ce qui l'oppose aux vues de Freud[1].