Siyotanka
flûte des Indiens des Plaines des États-Unis / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La siyotanka — « le grand coq de bruyère » en langue sioux ou « le bâton qui chante » en langue lakota — (Iroquois, Winnebagos, Mandans, Hidatsas, Cris, Sioux), pipigwan (Ojibwés), fi'pa (Creeks, Païutes, Mojaves, Shawnees), lhokan (Yuchis, Séminoles), niçude tunga (Pawnees, Crows, Arapahos, Kiowas, Pieds-Noirs, et Omahas), sul (Apaches, Shoshones, Utes, Kalispels, Umatillas), kahamaxé tahpeno (Cheyennes) et chikhwa (Têtes-Plates) [réf. nécessaire] est une flûte des Indiens des Plaines des États-Unis. C'est une flûte utilisée pour « faire sa cour » (courtiser). Elle est jouée notamment lors de la cérémonie de la danse du Soleil.
Une légende voudrait que c'est un pivert en creusant une branche de cèdre avec son bec qui a offert cet instrument à un jeune guerrier amoureux. Une autre légende hidatsa parle de « la squaw qui ne meurt jamais » qui offrit cette flûte à son petit-fils et qu'elle confectionna dans la tige d'un tournesol avec 7 trous représentant les mois de l'hiver. La représentation la plus ancienne de cet instrument est un pictogramme sur des rochers très connu appelé Kokopelli.
La siyotanka désigne aussi un sifflet sacré taillé dans un os d'aigle chez les Sioux.