Société de protection des forêts contre le feu
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La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) est un organisme à but non lucratif de la province de Québec au Canada. Sa mission est de "protéger la forêt, les communautés et les infrastructures stratégiques contre les incendies de végétation, tout en assurant la pérennité du milieu forestier"[1].
Société de protection des forêts contre le feu | |
Situation | |
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Création | |
Type | Organisation à but non lucratif |
Siège | Québec, Québec |
Organisation | |
Président | Daniel Cantin |
Directeur général | Éric Rousseau |
Site web | www.sopfeu.qc.ca |
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Issue de l’unification de sept sociétés régionales de conservation, la SOPFEU voit officiellement le jour le 1er janvier 1994. Elle devient ainsi l’unique organisme de protection des forêts contre les incendies reconnu par le ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et ce, en vertu de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier.
Comme le prévoit la loi[2], l’organisme est chargé d’organiser la protection des forêts contre les incendies pour l’ensemble du territoire forestier québécois. Il accomplit sa charge en conformité avec les orientations et les directives que lui indique le ministre. Pour ce faire, il prépare un plan d’organisation pour la prévention et l’extinction des incendies en forêt.
Comme le prévoient les Règlements généraux[3] de l'organisme, sa gouvernance est assurée par l'assemblée générale des membres et par un conseil d’administration comptant trois administrateurs représentant les membres industriels, trois administrateurs nommés par le gouvernement et trois administrateurs externes et indépendants. L'administration quotidienne de l'organisme est confiée à un comité de direction composé de dix personnes.
Sont membres[4] de la SOPFEU, les industriels forestiers ou organismes détenteurs d’une garantie d’approvisionnement ou titulaires d’un permis pour la récolte de bois aux fins d’approvisionner une usine de transformation du bois, les propriétaires de forêt privée d’au moins 800 hectares d’un seul tenant, ainsi que le ministre.