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Constructeur et exploitant de réseau de tramways électriques dans Loir-et-Cher durant la première moitié du XXe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les Tramways Électriques de Loir-et-Cher (TELC) ont construit et exploité un réseau de tramways électriques à voie métrique dans le département de Loir-et-Cher à partir de 1910.
Leur réseau a existé jusqu'au et était alors complémentaire à celui des Tramways de Loir-et-Cher (TLC) et du chemin de fer de Paris à Orléans (PO).
La concession d'un réseau est attribuée en 1909 à Charles Lefebvre, ingénieur des ponts et chaussées.
Ce réseau comprend les lignes suivantes, déclarées d'utilité publique le [1] :
En outre, Charles Lefebvre est rétrocessionnaire d'une concession attribuée au PO. Il s'agit de la ligne allant de Contres à Selles-sur-Cher, s'embranchant à Contres sur la ligne de Blois à Saint-Aignan-sur-Cher déjà concédée au PO :
Charles Lefebvre forme en , la Société des Tramways électriques de Loir-et-Cher.
Le réseau entre en service le [2] sur un premier tronçon entre Blois-Vienne et Amboise (Indre-et-Loire), parallèlement à la ligne de Paris à Bordeaux qui trône sur la rive droite de la Loire. Sa continuité vers Cléry (Loiret) est ouverte dans la foulée, le de la même année[2]. Quant au prolongement de la ligne de Selles-sur-Cher à Contres, le réseau n'est raccordé aux Montils qu'en 1919, suivi par l'acquisition en 1921 de la partie nord de la ligne Blois–Châteaudun depuis Oucques, en complément des TLC à vapeur.
À plus grande échelle, les lignes du réseau telles que présentées dans cet article s'inscrivent aussi dans des lignes plus larges :
Correspondances aux réseaux régionaux
Les lignes du réseau du TELC étaient généralement conçues pour compléter le réseau existant rejoindre des lignes ferroviaires construites quelques décennies plus tôt. Ainsi :
Faute d'usagers et à la suite de la démocratisation des voitures automobiles, le conseil départemental actera la fin des réseaux de tramways TELC et TLC à la fin 1933. Le service prend progressivement et définitivement fin entre le et le .
Exploitation : [2] – .
Longueur : 39 km[3].
Tracé :
Exploitation : [3] – .
Longueur : 46 km.
Tracé :
Exploitation : [4] – .
Longueur : 36 km.
Tracé :
Exploitation : [4] – .
Longueur : 32 km.
Tracé :
La gare principale des TELC se situait à Blois-Vienne (dans la rue Dupré) et se nomme Blois Électrique. Le dépôt et l'usine de production de courant se situent aux Montils[5].
Le réseau était relié :
L'alimentation du réseau se fait à la tension de 6 000 volts en courant alternatif monophasé.
Matériel d'origine :
Matériel complémentaire :
À Blois-Vienne, la gare de Blois Électrique existe toujours au milieu de la rue Dupré[6]. L'édifice, d'abord reconverti en poste centrale de la rive gauche[7], est aujourd'hui rattaché à l'Association Loisirs et Culture en Vienne (ALCV)[8].
Le bâtiment de la gare de Vineuil–Saint-Claude a été reconverti en habitation privée, mais affiche toujours fièrement le panneau de la station[3].
Le tramway électrique du XXe siècle a laissé quelques odonymes après son dernier passage. Ainsi, la commune de Muides-sur-Loire comporte une rue du Tramway, et celle de Saint-Dyé-sur-Loire un chemin du Tramway[3].
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