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conseillère fédérale suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Viola Amherd, née le à Brigue (originaire du même lieu, de Zwischbergen et de Naters), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.
Viola Amherd | |
Portrait officiel, 2024. | |
Fonctions | |
---|---|
Présidente de la Confédération suisse | |
En fonction depuis le | |
Élection | 13 décembre 2023 |
Prédécesseur | Alain Berset |
Conseillère fédérale | |
En fonction depuis le | |
Élection | 5 décembre 2018 |
Réélection | 11 décembre 2019 13 décembre 2023 |
Département | DDPS |
Prédécesseur | Doris Leuthard |
Conseillère nationale | |
– | |
Législature | 47e à 50e |
Groupe politique | Centre (CE) |
Commission | CAJ et CTT |
Prédécesseur | Jean-Michel Cina |
Successeur | Philipp Matthias Bregy |
Présidente de la commune de Brigue-Glis | |
– | |
Biographie | |
Nom de naissance | Viola Patricia Amherd |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brigue-Glis (Suisse) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC / Le Centre |
Diplômée de | Université de Fribourg |
Profession | Avocate et notaire |
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Députée du canton du Valais au Conseil national à partir de , elle est conseillère fédérale depuis le , à la tête du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle est présidente de la Confédération en 2024.
Viola Patricia Amherd[1] naît le à Brigue, en Valais. Elle est originaire du même lieu et de deux autres communes valaisannes, Zwischbergen et Naters[2].
Elle est la fille d'Albert Amherd, entrepreneur électricien, et d’Amanda née Imhof, femme au foyer[3]. Ses parents sont propriétaires d'un magasin d'électronique. Elle a une sœur de 14 ans son aînée, Myriam[4].
Elle suit sa scolarité à Brigue-Glis, puis étudie le droit à l'Université de Fribourg de 1982 à 1987[3], où elle obtient une licence en 1987. Elle passe successivement ses diplômes de notaire (1990) et d'avocate (1991) en Valais, avant de s'installer à son compte[5].
Elle entre en politique dans le PDC par l'intermédiaire de Brigitte Hauser-Süess, qu'elle aide par la suite lors d'une procédure pénale concernant le régime des délais[4].
Elle commence sa vie politique comme membre du Conseil municipal de Brigue-Glis dès 1992[4] et en est successivement vice-présidente (1996) puis présidente (2000)[3].
De 1994 à 2006, elle est juge suppléante à la Commission fédérale de recours du personnel fédéral[3].
Elle est conseillère nationale à partir du , où elle succède à Jean-Michel Cina[4]. Elle y siège à la Commission des affaires juridiques (CAJ) et à la Commission des transports et des télécommunications (CTT), qu'elle préside du au [2].
Membre du comité directeur et du comité présidentiel du PDC du Haut-Valais, elle a également été membre des conseils d'administration de BLS et de Migros Valais[5].
Lors du renouvellement du Conseil fédéral en 2015, elle obtient 16 voix au premier tour du scrutin menant à l'élection de Guy Parmelin[6].
Le , à la suite du retrait de Doris Leuthard, elle annonce sa candidature pour lui succéder au Conseil fédéral[7]. Elle est retenue le par son parti pour l'élection sur un ticket à deux avec Heidi Z'graggen. Le , Viola Amherd est élue par l'Assemblée fédérale avec 148 voix sur 244 dès le premier tour[8]. Elle devient ainsi la première représentante féminine du Valais à se faire élire au Conseil fédéral et le 118e membre du Conseil fédéral de l'histoire[9].
Depuis le , elle est le chef du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle est la première femme à la tête de ce département.
Le , elle est réélue au Conseil fédéral avec 218 voix (sur 243)[10]. Le 7 décembre 2022, elle est élue vice-présidente du Conseil fédéral pour l'année 2023. Enfin le , elle est réélue conseillère fédérale et élue présidente de la Confédération pour l'année 2024[11].
Elle est perçue comme libérale et humaniste sur les sujets de société (elle s'est notamment battue en Valais pour l'autorisation de l'avortement dans le régime dit « des délais » et s'est engagée en faveur de quotas féminins et du mariage pour tous), ce qui lui vaut initialement une certaine défiance de la part de membres de son parti[12], mais elle a le soutien de conservateurs en sa qualité de représentante des intérêts des cantons de montagne (elle s'est notamment engagée pour le deuxième tube du Lötschberg)[4].
Elle est célibataire, mais a aidé sa sœur, femme célibataire, à élever sa fille[4]. Les deux sœurs habitent le même bâtiment à Brigue[4].
Elle est de confession catholique romaine[13].
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