Républicain convaincu, il participe à l'invasion de la Chambre des députés lors de la Révolution de 1848. Élève de l’éphémère École nationale d’administration de Carnot[2], il collabore à différentes feuilles d'extrême gauche. Après le coup d’État du , il est déporté en Algérie avec son frère Arthur. Il y crée le journal L'Algérie nouvelle qui parait jusqu’en 1860. Amnistié en 1859, il revient en France et reprend son métier de journaliste. S’intéressant particulièrement à l'aéronautique, il effectue diverses ascensions en ballon et bat plusieurs records, dont celui de la durée dans l'atmosphère (deux jours pour faire Paris-Compiègne) et, en 1869, celui de vitesse avec Gaston Tissandier (1843-1899), (180km/h.
En 1863, attaché au journal le Phare de la Loire, il s'oppose violemment au sénatus-consulte de Napoléon III reconnaissant la propriété arabe en Algérie. Lors de l'invasion allemande en 1870, il propose au gouvernement de Défense nationale de faire des reconnaissances en ballon. En 1871, il se porte sans succès candidat à la députation. Après un second échec à l'élection législative, il renonce à la politique pour se consacrer exclusivement à la vulgarisation scientifique.
Howard Machin et Vincent Wright, «Les Élèves de l’École Nationale d’Administration de 1848-1849», Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol.36, no4, , p.605-639 (lire en ligne, consulté le ).
L’Homme fossile, étude de philosophie zoologique, 1865, lire en ligne sur Gallica.
Mort de faim, étude sur les nouveaux jeûneurs, 1886.
La Mesure du mètre, dangers et aventures des savants qui l’ont déterminée, 1886.
François Arago, la jeunesse d’un grand savant républicain, 1886, lire en ligne sur Gallica.
Les Endormeurs: la vérité sur les hypnotisants, les suggestionnistes, les magnétiseurs, les donatistes, les braïdistes, etc., 1887, lire en ligne sur Gallica.