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Ère astrologique
période pendant laquelle le soleil de l’équinoxe du printemps traverse une des constellations du zodiaque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Une ère astrologique correspond au temps nécessaire pour que le Soleil de l’équinoxe du printemps, observé depuis la Terre, traverse l’une des 12 constellations du zodiaque. Sa durée est traditionnellement évaluée à 2160 ans, soient 25920 ans pour un cycle complet de la précession des équinoxes.
Si les horoscopes continuent d’associer l’arrivée du printemps au signe du Bélier, comme le faisaient les Grecs et les Babyloniens, le soleil de l’équinoxe de mars se lève depuis l’époque romaine dans la constellation des Poissons – symbole paléochrétien – et se lèvera d’ici quelques siècles dans la constellation du Verseau.
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Zodiaque
Résumé
Contexte

Vu depuis l’espace, le zodiaque est un cercle imaginaire de constellations entourant la trajectoire orbitale de la Terre et des autres planètes autour du soleil. Vu depuis la Terre, c’est la zone de la sphère céleste traversée par le soleil, la lune et les planètes. Au cours d’une année, le soleil se lève successivement dans les 12 constellations du zodiaque[1].
Histoire
La contemplation des astres est attestée dès le paléolithique supérieur dans l’art rupestre et pariétal[2], puis, avec la révolution néolithique, dans l’architecture mégalithique[3],[4],[5]. L’astronomie est utile pour l’élaboration des calendriers, la planification agricole, les voyages et la navigation. L’astrologie comme pratique divinatoire émergea au IIe millénaire avant J.-C. (Enuma Anu Enlil).
Le zodiaque apparut pour la première fois en Babylonie, dans une tablette cunéiforme datée du Ve siècle avant notre ère[6],[7]. Il se diffusa rapidement dans l’Empire perse, dans le monde hellénistique après les conquêtes d’Alexandre le Grand, en Arabie et jusqu’en Inde. Avec l’expansion du bouddhisme, le zodiaque atteignit la civilisation chinoise qui forgea un système alternatif.
Tout au long du Moyen Âge, l’astrologie dite « occidentale » se référa, tant dans le monde islamique que dans le monde chrétien, au Tetrabiblos écrit par Claude Ptolémée au IIe siècle à Alexandrie.
Cette discipline perdit de son prestige avec l’essor de la méthode scientifique. Elle est désormais considérée comme une « pseudoscience », dont les théories ne sont pas vérifiées (ou vérifiables) expérimentalement[8].
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Précession des équinoxes
Résumé
Contexte
Description du phénomène
La précession des équinoxes désigne le cycle de changement de direction de l'axe de rotation de la Terre, qui vacille comme une toupie sous l'influence gravitationnelle du soleil et de la lune.

L’axe de notre planète est incliné par rapport à l’écliptique. L’équateur ne s’y aligne qu’aux équinoxes. À mesure que les siècles s’écoulent, le mouvement gyroscopique de la précession entraîne un déplacement progressif des points équinoxiaux sur l’écliptique, dans le sens inverse de l’orbite terrestre[10].

Histoire de la découverte
Antiquité
La découverte de la précession des équinoxes est généralement attribuée à Hipparque, astronome grec du IIe siècle avant notre ère, qui fixa la durée du cycle à 36 millénaires[11] (un degré par siècle). Ses écrits, qui ont tous disparu, furent cités par Claude Ptolémée trois siècles plus tard dans son Almageste. La précession était alors pensée dans le cadre du géocentrisme, c’est-à-dire comme un mouvement de la sphère céleste plutôt que de la Terre.
Selon le mythographe français Charles-François Dupuis (Origine de tous les Cultes, 1795), la précession fut observée dès la plus haute antiquité, notamment par les Égyptiens. Dans les années 1920, l’assyriologue allemand Paul Schnabel affirma que la précession était connue deux siècles avant Hipparque par l’astronome babylonien Kidinnu[12],[13]. Sa théorie fit l’objet d’une réfutation d’Otto Neugebauer[14].
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, René Adolphe Schwaller de Lubicz, égyptologue controversé, prétendit que le l’identification du phénomène prédatait Hipparque de plusieurs millénaires[15]. Giorgio de Santillana et Hertha von Dechend publièrent en 1969 Le Moulin d'Hamlet, un ouvrage de mythologie comparée défendant la thèse d’une connaissance préhistorique de la précession[16]. Si ce lent glissement des étoiles fixes d’une génération à l’autre a pu être observé en des temps très reculés[17], l’astronomie archaïque n’était pas en mesure de l'expliquer par un mouvement gyroscopique de la Terre, et a fortiori d’en déterminer les causes physiques[18]. Cela ne les empêcha pas d’aboutir à des estimations parfois très précises quant à la durée du cycle[19].
Époque moderne
Il fallut attendre Copernic – Des révolutions des sphères célestes (1543) –, pour que la précession des équinoxes fût comprise comme un mouvement de l'axe de rotation de notre planète. Isaac Newton l’étudia dans le cadre de sa loi universelle de la gravitation – Principia Mathematica (1687) – et quantifia le mouvement annuel de la précession des équinoxes à 50 secondes d’arc[20],[21], soient 72 ans pour un degré, et 25920 ans pour un cycle complet. Cette estimation fut reprise au XVIIIe siècle par Voltaire[22],[23], puis par d’Alembert dans un article de l’Encyclopédie[24].
Au XXIe siècle
De nos jours, les données récoltées par les satellites artificiels, la puissance de calcul des superordinateurs et diverses innovations technologiques (interférométrie à très longue base ou réflecteurs lunaires) permettent d’obtenir des mesures extrêmement précises. La valeur reconnue par l’Union astronomique internationale est de 50.28796195 secondes d’arc annuelles[25], soient environ 25 772 ans pour compléter un cycle. Il faudrait ajouter que le rythme de la précession est inconstant : sur une période de 500 millions d’années centrée sur le présent, les quelque vingt mille cycles écoulés présenteraient une durée moyenne de 25 676 ans[26]. Par ailleurs, la précession des équinoxes se conjugue avec d’autres cycles (variations de l’excentricité orbitale et de l’inclinaison de l’axe, précession apsidale et nutation).
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