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Élections parlementaires roumaines de 2016
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Les élections parlementaires roumaines de 2016 se tiennent le afin d'élire la huitième législature du Parlement roumain.
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Contexte
Résumé
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Victor Ponta, membre du Parti social-démocrate (PSD), devient Premier ministre le . Lors des élections parlementaires de décembre 2012, l'Union sociale-libérale (USL), qui regroupe le PSD, le Parti national libéral (PNL), l'Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR) et le Parti conservateur (PC), remporte une large victoire. Mais, en , le PNL quitte la coalition, ce qui met en minorité le gouvernement Ponta. Celui-ci réussit à reconstituer un gouvernement avec une coalition nommée « Union sociale-démocrate », composée du PSD, du PC, de l'UNPR et soutenue par l'Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR/RMDSZ).
Les relations de Victor Ponta sont houleuses avec le président Traian Băsescu, mais également avec l'Union européenne, qui lui reproche notamment ses réformes judiciaires, qui menaceraient l'État de droit[1]. Au second tour de l'élection présidentielle de 2014, le candidat du centre-droit, Klaus Iohannis, l'emporte à la surprise générale face à Victor Ponta[2].
Le , la Direction nationale anticorruption lance une procédure pénale contre Victor Ponta, qui est notamment soupçonné de corruption, d'évasion fiscale, de complicité de blanchiment d'argent, de conflit d'intérêts. Le président Klaus Iohannis dit redouter une crise politique et appelle à la démission du Premier ministre[3]. Celui-ci refuse mais démissionne, le , de la présidence du PSD, qu'il occupait depuis 2010. Ponta démissionne finalement de son poste de Premier ministre le , après des manifestations de grande ampleur en réaction à l'incendie d'une discothèque de Bucarest[4].
L'économiste et ancien commissaire européen Dacian Cioloș lui succède et forme un gouvernement technique.
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Mode de scrutin
Résumé
Contexte
Le mode de scrutin pour l'élection des députés et des sénateurs a été modifié en 2015. La nouvelle loi électorale, promulguée le par le président Klaus Iohannis, accorde un député pour 73 000 habitants et un sénateur pour 168 000 habitants[5]. Par conséquent, 308 députés et 135 sénateurs sont à élire, auxquels s'ajoutent les 18 députés représentant les minorités nationales et les quatre députés et les deux sénateurs représentants la diaspora[6]. Néanmoins en , le représentant de la minorité tatare voit sa candidature rejetée par le Bureau électoral central[7].
La nouvelle loi électorale marque le retour à un scrutin proportionnel plurinominal dans le cadre des județe tant pour le Sénat que pour la Chambre des députés[8].
Les partis doivent dépasser le seuil électoral de 5 % des suffrages exprimés pour obtenir une représentation parlementaire, alors que les alliances électorales doivent atteindre 8 à 10 % de ces suffrages. Pour la première fois, les Roumains vivant à l'étranger peuvent voter par correspondance, afin d'éviter les difficultés d'organisation de vote ayant eu lieu lors de l'élection présidentielle de 2014[8].
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Principaux partis politiques
Campagne
Sondages
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Résultats
Chambre des députés
Sénat
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Conséquences
Résumé
Contexte
Le , le PSD et l'ALDE signent un accord créant le « gouvernement de coalition pour le développement et la démocratie ». Les deux formations s'engagent alors à soutenir le même candidat au poste de Premier ministre et le PSD indique chercher un accord de collaboration avec l'UDMR pour renforcer sa majorité parlementaire[23]. Dès le lendemain, Liviu Dragnea est élu président de la Chambre des députés[24] tandis que Călin Popescu-Tăriceanu est réélu président du Sénat[25]. Le même jour, le PSD et l'ALDE indiquent au président Klaus Iohannis qu'ils proposent le nom de l'ancienne ministre du Développement régional Sevil Shhaideh pour exercer les fonctions de Première ministre ; elle serait alors la première femme et la première personne de confession musulmane à occuper cette responsabilité[26].
Une semaine plus tard Klaus Iohannis refuse de nommer Sevil Shhaideh déclarant avoir « bien analysé les arguments pour et contre et [avoir] décidé de ne pas accepter cette proposition »[27]. Bien que le président n'aie pas justifié son refus, les liens de l'époux de Sevil Shhaideh, ressortissant syrien naturalisé roumain, avec le régime de Bachar el-Assad sont évoqués par la presse, ainsi que le fait que Sevil Shhaideh ne serait que la « femme de paille » de Liviu Dragnea[27]. Le , Klaus Iohannis nomme Sorin Grindeanu, seconde proposition des sociaux-démocrates, au poste de Premier ministre[28]. Le , Liviu Dragnea annonce la composition du nouveau gouvernement, qui remporte le vote de confiance au Parlement le lendemain.
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Notes et références
Voir aussi
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