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Élections législatives slovènes de 2000
élections de la IIIe législature de l'assemblée nationale slovène De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les élections législatives slovènes de 2000 (en slovène : Državnozborske volitve v Sloveniji 2000) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 90 députés de la 3e législature de l'Assemblée nationale pour un mandat de quatre ans.
Le scrutin voit la Démocratie libérale slovène (LDS), récemment écartée du pouvoir par une motion de censure, s'imposer largement avec plus d'un tiers des suffrages exprimés en sa faveur. Le parti Nouvelle Slovénie (NSi) du président du gouvernement Andrej Bajuk termine cinquième, derrière son ancienne formation, le Parti populaire slovène (SLS+SKD). Ayant convaincu ce dernier et la Liste unie des sociaux-démocrates (ZLSD) de s'associer à lui, Janez Drnovšek retrouve le pouvoir à la tête de son quatrième gouvernement.
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Contexte
Lors des élections législatives de 1996, la Démocratie libérale slovène (LDS) du président du gouvernement Janez Drnovšek s'impose avec 27 % des voix, devançant le Parti populaire slovène (SLS). La LDS défend l'intégration de la Slovénie à l'UE et l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) alors que le SLS soutient une adhésion plus progressive[1]. Drnovšek constitue son troisième gouvernement avec le SLS et le Parti démocrate des retraités slovènes (DeSUS) trois mois et demi plus tard.
À l'occasion de l'élection présidentielle (sl) de , le président de la République sortant Milan Kučan est réélu dès le premier tour avec environ 56 % des voix, devançant largement le président de l'Assemblée nationale Janez Podobnik (sl) du SLS, qui recueille 18,3 % des suffrages[2].
En , le SLS se retire de la majorité parlementaire pour fusionner avec les Chrétiens-démocrates slovènes (SKD), alors dans l'opposition. Une nouvelle coalition se met en place sous l'égide d'Andrej Bajuk entre le SLS+SKD et le Parti social-démocrate de Slovénie (SDSS). Bajuk finit par quitter le Parti populaire pour fonder la Nouvelle Slovénie (NSi)[3].
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Mode de scrutin
Résumé
Contexte
L'Assemblée nationale (Državni zbor) est la chambre basse du Parlement bicaméral de la Slovénie. Elle est composée de 90 députés élus pour quatre ans dont 88 au scrutin proportionnel plurinominal de liste avec vote préférentiel et seuil électoral de 4 % dans huit circonscriptions de 11 sièges. Après décompte des voix, les sièges sont répartis dans chaque circonscription sur la base du quotient de Droop[a], puis au niveau national pour les sièges restants selon la méthode d'Hondt. Pour chaque liste, les mandats sont attribués en fonction du nombre de votes préférentiels obtenus par les candidats[4].
Les deux autres sièges sont réservés aux minorités italiennes et hongroises à raison d'un député chacune, élus en un seul tour à l'aide d'un système de vote pondéré : la méthode Borda. Les électeurs concernés classent les candidats sur le bulletin de vote en leur attribuant des chiffres en partant de 1 pour leur candidat favori. Le candidat classé en premier reçoit autant de voix que de candidats dans la liste, celui classé deuxième une de moins, et ainsi de suite. Le candidat ayant recueilli le plus de voix est déclaré élu. Les slovènes votant pour les représentants des minorités peuvent aussi participer à l'élection des 88 autres sièges[5].
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Principales forces politiques
Résultats
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Conséquences
Vainqueur du scrutin, Janez Drnovšek retrouve le pouvoir six semaines après les élections en formant son quatrième gouvernement, qui repose sur une alliance entre la LDS, la ZLSD et le SLS.
Notes
- Le quotient de Droop est obtenu par division du nombre total de suffrages exprimés par le nombre total de sièges à pourvoir augmenté de un, plus un.
- Intègre le parti des Chrétiens-démocrates slovènes (SKD).
- 2 partis ayant reçu moins de 0,25 % des voix.
Références
Voir aussi
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