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Éric Poitevin

photographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Éric Poitevin, né le à Longuyon en Meurthe-et-Moselle et vivant à Mangiennes (Meuse), est un photographe et plasticien français.

Faits en bref Naissance, Nationalité ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Éric Poitevin naît en 1961 à Longuyon[1].

Grâce au pharmacien de son village, Éric Poitevin découvre le tirage photographique à l'aide d'un agrandisseur noir et blanc. Il a obtenu le Diplôme nationale supérieur d'expression plastique, option communication à Metz en 1985[2].

En 1989, il devient lauréat de la Villa Médicis[3], choisi par un jury composé de membres de l’Académie de France à Rome et d’institutions partenaires et en devient pensionnaire pendant un an [4]. Il expose son travail photographique dans de nombreux pays depuis 1991[5].

Il a enseigné à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et à l’École nationale supérieure d'art et de design de Nancy.

Éric Poitevin est depuis 2008 professeur aux Beaux-Arts de Paris et continue son travail de photographe[6]. Ainsi que l'explique Christine Mayeur, « sa procédure consiste à extraire l'image avec patience de la réalité ; une construction subtile, mais ferme, s'impose jusque dans le moindre détail de chaque image et dans l'intégralité de l'œuvre. Éric Poitevin associe les antonymes présence/absence, proximité/distance, saturation/dépouillement, opacité/clarté, visible/invisible, composition/décomposition, et concile les antinomies dans une dialectique générale : vie/mort, nature/culture, historicité/contemporanéité »[7].

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Expositions

Expositions personnelles

Expositions collectives

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Réception critique

  • « Éric Poitevin s'est surtout illustré par ses paysages, vues rapprochées de broussailles, sapins, qui proposent une vision microscopique de l'infini et la prolifération des signes de la nature. Ces images, qui procèdent du all-over, brouillent la perception et bouleversent la distance possible du regard face à leur frontalité. Avec leur contrainte de lumière, elles saisissent le végétal au plus près, pour mieux s'en éloigner, s'en émanciper, et former des images proches de l'abstraction gestuelle et des drippings de Jackson Pollock. En multipliant les photographies, Éric Poitevin vise à nous faire oublier le paysage et l'élément naturel pour nous dévoiler la nature véritable de l'image : son essence sensible, son épaisseur et son temps. » - Éric Corne[84]
  • « Que ce soit des portraits en buste, des nus allongés, des arbres ou des roseaux, des bouts d'os ou même des animaux destinés à l'équarrissage, il y est toujours question de la force d'un regard qui réfléchit avant de saisir, qui pense avant de montrer. C'est en effet à l'échelle de son immense respect du vivant - qu'il soit animal, humain ou végétal - mais aussi de sa profonde immersion dans ce que la photographie peut révéler dès qu'elle est prévisualisée, qu'Éric Poitevin nous offre la part du meilleur de la photographie. Travaillant à la chambre qui l'oblige à prendre distance, privilégiant un cadrage frontal et serré qui l'aide à décontextualiser le réel élu, il construit mentalement l'image qui tiendra par sa seule force plastique. » - Michelle Débat, professeur en histoire et esthétique de la photographie et de l'art contemporain, critique d'art[40]
  • « Dans le face-à-face silencieux qu'imposent de prime abord les photographies d'Éric Poitevin, s'instille peu à peu un dialogue riche avec l'histoire de l'art. Elles nourrissent des souvenirs et des associations parfois ultérieures tant elles s'impriment sur la surface sensible de l'esprit... L'image affirme son autonomie par l'isolement de l'objet qui crée son espace propre, étranger à l'expérience sensible, et ce malgré le choix des formats qui respectent l'échelle 1:1. L'objet a la teneur d'un portrait, mais abandonné de toute singularisation et par toute présence humaine. » - Christine Mayeur[7]
  • « Les séries photographiques d'Éric Poitevin sont des expériences dans lesquelles l'adéquation délicate du médium à son sujet appelle la mémoire réifiée. Ses portraits de religieuses et de cardinaux de la Curie romaine, de vignerons d'Arbois; d'anciens combattants de la guerre 14-18, ses paysages de mares, de sous-bois, ses chevreuils tués et ses papillons punaisés, exposent leurs stigmates sous l'œil objectif de l'appareil. Ses sujets ont toujours quelque chose à voir avec la disparition et, bien souvent, ses photographies se laissent contempler dans leur forme sanctifiée comme une commémoration. Poitevin réfléchit ainsi à ce que Roland Barthes observait : "contemporaine du recul des rites, la photographie correspondrait peut-être à l'intrusion, dans notre société moderne, d'une mort symbolique, hors religion, hors rituel, sorte de plongée brusque dans la mort littérale". » - Maïté Vissault, historienne de l'art et curatrice art contemporain[85]
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Collections publiques

Belgique

France

Luxembourg

Portugal

Suisse

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Collections privées

Prix et distinctions

  • 1988 : Grand Prix Jeune Talent – Ministère de la Culture et de la Communication - Paris, France.
  • 1989 : Lauréat d'académie de France à Rome, Villa Médicis – Rome, Italie.
  • 2003 : Nommé au Prix Marcel-Duchamp[97].

Références

Annexes

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