İsmail Erez

İsmail Erez, né le 28 septembre 1919 à Constantinople et mort assassiné le 24 octobre 1975 à Paris, est un diplomate turc.

İsmail Erez
Fonctions
Ambassadeur de Turquie en France
2 novembre 1974 – 24 octobre 1975 (11 mois et 22 jours)
Président	Fahri Korutürk
Prédécesseur	Hasan Esat Işık
Successeur	Orhan Eralp (en)
Sous-secrétaire d'État du Ministère des Affaires étrangères
25 avril 1972 – 11 septembre 1974 (2 ans, 4 mois et 17 jours)
Président	Cevdet Sunay Tekin Arıburun Fahri Korutürk
Premier ministre	Nihat Erim Ferit Melen Naim Talu Bülent Ecevit
Ministre	Haluk Bayülken Turan Güneş
Gouvernement	Erim II (en) Melen (en) Talu (en) Ecevit I
Prédécesseur	Orhan Eralp (en)
Successeur	Şükrü Elekdağ (en)
Ambassadeur de Turquie en Italie
19 novembre 1970 – 17 avril 1972 (1 an, 4 mois et 29 jours)
Président	Cevdet Sunay
Prédécesseur	Turan Tuluy
Successeur	Pertev Subaşı (tr)
Ambassadeur de Turquie au Liban
1967 – 1970 (~ 3 ans)
Président	Cevdet Sunay
Prédécesseur	Ercüment Yavuzalp (tr)
Successeur	Taha Carım (en)
Ambassadeur de Turquie en Tchécoslovaquie
1964 – 1967 (~ 3 ans)
Président	Cemal Gürsel Cevdet Sunay
Prédécesseur	Cemil Vafi (tr)
Successeur	Şahin Uzgören
Biographie
Date de naissance	28 septembre 1919
Lieu de naissance	Constantinople (Empire ottoman)
Date de décès	24 octobre 1975 (à 56 ans)
Lieu de décès	Paris (France)
Nature du décès	Assassinat
Sépulture	Cimetière de Zincirlikuyu
Nationalité	turque
Diplômé de	Faculté de sciences politiques (en) de l'université d'Ankara
Profession	Diplomate
Ambassadeurs de Turquie en Italie (en) Sous-secrétaires du ministère des Affaires étrangères (Turquie) (tr) Ambassadeurs de Turquie en France (tr)
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Nommé ambassadeur en France en 1974, après avoir été ambassadeur en Tchécoslovaquie, au Liban puis en Italie, il est abattu, le 24 octobre 1975, avec son chauffeur Talip Yener, par des terroristes arméniens à l'angle du pont de Bir-Hakeim et de l'avenue du Président-Kennedy^[1],[2], deux jours après le meurtre, par le même groupe terroriste, de Daniş Tunalıgil (en), ambassadeur à Vienne. En moins d'un an comme ambassadeur à Paris, il multiplia « les contacts, non seulement avec les diplomates, mais avec les hommes d'affaires, les industriels, les journalistes », et obtint que le ministre français des Affaires étrangères, Jean Sauvagnargues, visite la Turquie^[3] (visite effectuée deux semaines après l'assassinat d'İsmail Erez^[4]).