Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

10e régiment de dragons (France)

De Wikipédia, l'encyclopédie libre

10e régiment de dragons (France)
Remove ads

Le 10e régiment de dragons (ou 10e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créée sous la Révolution à partir du régiment Mestre de Camp Général dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime et dissoute en 1962.

Faits en bref Création, Dissolution ...
Remove ads

Création et différentes dénominations

Résumé
Contexte
Thumb
Colonel et chef de batallon du 5e régiment de chevau-légers lanciers.

Le Tessé Dragons est levé par René III de Froulay, comte de Tessé[1] le .

Ayant acheté au comte de Quincé[2] une charge « caponne » (non effective) de général des carabins[3], dont le camp se trouvait à Collière en Saint-Front (Orne), le comte de Tessé obtient du roi, le [4], qu'il en fasse une charge de mestre de camp général des dragons[5], charge attribuant un régiment particulier. Le Tessé Dragons devient donc le Mestre de Camp Général. La plupart des sources donnent 1685 comme année de changement de nom[6]. Quelques-unes donnent 1684[7], c'est-à-dire l'année à la fin de laquelle le roi crée la charge.

Lors de la Révolution, le règlement du stipule que les régiments ne seront plus désignés que par le numéro de leur rang de création. Le régiment Mestre de camp Général, classé deuxième de l'arme (après le Colonel Général), rétrograde au dixième rang. Il devient le 10e régiment de dragons[8].

Sous l'Empire, le , le 10e régiment de dragons est dissous. Il devient le 5e régiment de chevau-légers lanciers.

Le , Louis XVIII dissout l'armée impériale, sans solde. Le 21 novembre, le 5e régiment de chevau-légers lanciers est licencié[9]. En 1816, une armée royale est créée. On donne aux régiments des noms de département. Le 10e régiment de dragons devient le Dragons de la Seine.

Sous Charles X, en 1825, le Dragons de la Seine est dissous. Il forme alors le 10e régiment de cuirassiers, tandis que le 22e régiment de chasseurs à cheval, dit de la Vendée, fournit les effectifs d'un nouveau 10e régiment de dragons[10].

En 1939, le 10e régiment de dragons est dissous. Il se répartit, et donne naissance à cinq groupes de reconnaissance.

Le 10e régiment de dragons est reformé le , dissous le , reformé le et dissous le [11].

Remove ads

Chefs de corps

Mestres de camp généraux

Colonels, chefs de brigade et chefs d'escadrons

  • 1791 : colonel Joseph-Mercure d'Estresses.
  • 1792 : colonel Joachim Joseph Neuilly.
  • 1792 : colonel Jean-Louis de La Roque (*).
  • 1793 : chef de brigade Antoine-François Pierson.
  • 1795 : chef de brigade Jean-Baptiste Godard.
  • 1800 : chef de brigade Jacques-Marie de Cavaignac (**).
  • 1806 : colonel Jean-Baptiste Dommanget (*)[6].
  • 1811 : colonel François Félicité Chabert. Balzac l’a connu, mais il ne semble pas s’être inspiré de lui pour son Colonel Chabert[18].
  • 1814 : colonel Louis Claude Chaillot (*)[19][réf. à confirmer].
  • 1817 : colonel Antoine Brincard (*)
  • 1888 : colonel Jacques de Ganay (*)[20].
  • 1890 : colonel Jean-Rémond de Butler
  • 1907 : Colonel Billet.
  • 1914 : Colonel Jochaud du Plessix. Mort pour la France en 1917.
  • 1917 : Colonel Menu du Mesnil.
  •  : L'état-major du régiment est supprimé : départ du colonel Menu du Mesnil. Jusqu’à janvier 1919, le régiment est partagé en deux groupes de deux escadrons chacun.
  •  : Colonel Devanlay[21].
  • 1925 : Colonel Albert Guény (1873-1946)[22]
  • 1932 : Colonel Guy Froidefond des Farges (1876-1935)[23]
  • 1934-1938 : Colonel Jean de Bouglon (1879-1940)[24]
  • 1956 : Lieutenant-colonel Viard.
  • 1960 : Lieutenant-colonel d'Achon.
  • 1961 : Chef d'escadrons Issaverdens.
  • 1961 : Lieutenant-colonel Rostain.
  • 1961 : Chef d'escadrons Bouland.
  • 1961 : Chef d'escadrons Henriot.
  • 1962 : Lieutenant-colonel Perrier[25],[11].
Remove ads

Historique des garnisons, combats et batailles

Résumé
Contexte

Ancien Régime

Guerres de la Révolution et de l’Empire

Thumb
10e régiment de dragons dans la Grande Armée.

Campagnes

Batailles

De 1815 à 1914

Thumb
Cavalier du 10e régiment de dragons vers 1859.

Première Guerre mondiale

1914

Lorraine
Première bataille de la Marne
Bataille de l’Artois
Bataille des Flandres

1915 et 1916

Arrivé en Alsace en , le 10e régiment de dragons va y rester jusqu’en mai 1916 : secteur d’Aspach, puis de Michelbach, de Burnhaupt[30], de Balschwiller, de Fulleren et de Pfetterhouse[21].

1917

Bataille du Chemin des Dames

-. Les Cavaliers de Courcy (à pied).

1918

Entre-deux-guerres

Thumb
Uniforme du 10e dragons en 1939 (dessin allemand d'époque).

Seconde Guerre mondiale

Le groupement de cavalerie est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance. Aussi, dès la déclaration de guerre, le 10e régiment de dragons disparaît-il en tant que tel pour se répartir, et donner naissance à cinq groupes de reconnaissance :

Le régiment est recréé le [32] à Orange avec des conscrits venus du centre d'organisation de l'arme blindée 414 de Lyon. En sous-effectifs[33], le 10e régiment de dragons est dissous le [32].

De 1945 à 2002

Remove ads

Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • , Jemmapes. Le 10e régiment de dragons enfonce les redoutes tenues par les Austro-Hongrois.
  • , Fleurus. Action déterminante.
  • , Friedland. Charges.
  • , bataille de l'Aisne : défense du Plémont et du plateau Saint-Claude. Une page d’honneur est notamment écrite par le lieutenant d’Allens et par ses vingt dragons du 3e escadron[21].

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[34],[35].

Traditions et uniformes

Résumé
Contexte

Habillement, équipement et armement des régiments de dragons font l’objet d’une ordonnance et d’un règlement royaux le . Par privilège, les régiments Colonel Général et Mestre de Camp Général peuvent continuer à porter à leurs housses les trophées qu'ils ont coutume d’y porter. Les couleurs affectées au Mestre de Camp Général sont : « Habit, paremens, veste & doublure rouges ; housse & chaperon rouges, bordés de noir ; bonnet & revers rouges, bordés d'un galon noir ; épaulette et cordon de sabre noirs[36]. »

L’ordonnance et le règlement royaux du apportent des modifications : « Mestre-de-camp général… Habit & veste rouges, paremens & doublure blancs, la veste aura des revers blancs, ou une patelette blanche sur la manche de la veste[37] ».

L’ordonnance d’habillement de 1786 fixe les uniformes des régiments de dragons. Le fond de l’habit est vert foncé (vert dragon). La doublure et les retroussis sont de la couleur distinctive attribuée à chaque régiment. Pour le Mestre de Camp Général : revers écarlate, parements verts, boutons jaunes, poches en travers, boutonnières en galon aurore à l’habit[38].

Insignes

1938 à 1939

Proposé par le colonel Desprez. Écu français moderne de fond doré. Trois étendards, un bleu, un blanc, un rouge. Un cor bleu et, sur fond bleu, une branche d’oranger portant trois fruits sont empruntés aux armes de la ville d’Orange, ville de garnison du régiment depuis 1936. Le tout est surmonté, sur fond vert (couleur de l’uniforme des dragons, de 1762 à 1868) : d’un casque d’argent en relief, portant le chiffre 10 ; de deux lances (avec flamme rouge et blanc (rappel de l'héritage du 5e régiment de chevaux-légers lanciers) ; et de la devise Victoria pinget[31].

1945

Écu aux armes du comte de Tessé, fondateur du régiment : croix de Saint-André « dentelée de gueules sur fond d'argent », surmontée de la devise Victoria pinget.

1956 à 1962

Même insigne que celui de 1938, mais le casque y est plat et doré[39].

Devise

Depuis 1684[40] (époque à laquelle le Tessé Dragons devient le Mestre de Camp Général), la devise est : Victoria pinget[8],[1] La victoire l’illustre »). Elle est inscrite sur les guidons du régiment Mestre de Camp Général.

Remove ads

Personnalités ayant servi dans le régiment

Remove ads

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads