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19e division d'infanterie (France)

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19e division d'infanterie (France)
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La 19e division d'infanterie (19e DI) est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'à la guerre d'Algérie. Elle est formée d'unités majoritairement originaires de Bretagne.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

  • septembre 1873 : formation de la 19e division d'infanterie
  • juillet 1940 : dissolution
  • août 1944 : nouvelle formation de la 19e division d'infanterie
  • février 1946 : dissolution
  • septembre 1952 : nouvelle formation de la 19e division d'infanterie
  • début 1955 : la division devient une unité de réserve
  • novembre 1955 : reconstitution de la 19e division d'infanterie
  • décembre 1962 : dissolution
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Les chefs de la 19e division d'infanterie

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Le général Langlois à la fin de son commandement à la 19e DI, en 1932.
  • -  : Général Lacretelle
  • .
  • -  : Général Lambert
  • Général Charles de Contamine
  • -  : Général d'Aubigny
  • .
  • -  : Général Grisot
  • .
  •  : Général Groth
  • -  : Général Sauret
  • .
  •  : Général Maud'Huy
  • -  : Général Bonnier
  • -  : Général Bailly
  • -  : Général Trouchaud
  • -  : Général Giraud
  • .
  • -  : Général Guillemin
  • .
  • -  : Général Duchêne
  • .
  • -  : Général Barbier
  • -  : Général Payot
  • .
  • 1929 - 1930 : Général René Madelin
  • 1930 - 1932 : Général Langlois
  • -  : Général Leroy
  • .
  •  : Général d'Arbonneau
  •  : Général Toussaint
  • -  : Général Lenclud.
  • 14 août 1944 -  : Général Borgnis-Desbordes539
  • novembre 1955 - décembre 1956 : général Dufourt[1]
  • décembre 1956 - : général Giraud[2]
  • mars 1960 - mai 1962 : général Géliot[3]
  • ...
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De 1873 à 1914

Première Guerre mondiale

Résumé
Contexte

Composition

Infanterie :

Cavalerie :

Artillerie :

Historique

1914

Mobilisée dans la 10e région.

22 -  : engagée dans la Bataille de Charleroi : combats vers Fosse et Arsimont.
 : engagée dans la Bataille de Guise, combat de Sains-Richaumont. À partir du , continuation du repli, par Guignicourt et Épernay, en direction de Sézanne.
6 -  : Bataille des Deux Morins : combats dans la région de Sézanne, le , combat de Boissy-le-Repos ; le 9 combat de Fromentières. À partir du 10, poursuite par Damery, en direction de Cormontreuil.
  • 13 -  : engagée dans la 1re Bataille de l’Aisne : combat dans la région nord de Cormontreuil.
  • -  : retrait du front, mouvement vers le nord-ouest de Reims ; stationnement.
 : mouvement vers la région de Verberie.
 : transport par V.F. dans la région d’Amiens, puis mouvement vers le nord.
, front réduit, à droite, jusqu’au nord et Bretancourt.

1915

  • -  : retrait du front et à partir du , occupation d’un secteur vers la Maison-Blanche et Écurie.
 : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur vers Saint-Laurent-Blangy et Roclincourt.
,  : engagé dans la 2e Bataille d’Artois.
 : nouvelle rocade et occupation d’un secteur entre le sud de Neuville-Saint-Vaast et le Labyrinthe.
  • -  : retrait du front et repos au sud d’Amiens. À partir du , transport par V.F. dans la région de Revigny, repos.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur entre l’Aire et la haute Chevauchée. À partir du , mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur vers le ravin de la Houyette et la Fontaine aux Charmes (guerre des mines).
 : violente attaque allemande sur la Harassée.

1916

 : attaque française sur le Mort-Homme.
  • -  : retrait du front, transport par camions dans la région de Chevillon ; repos.
  • -  : transport par camions dans la région de Verdun et occupation d’un secteur vers le bois d’Haudromont et l’ouvrage de Thiaumont : du 17 au , combats vers Thiaumont (Bataille de Verdun).
  • 2 -  : retrait du front et regroupement vers Revigny. À partir du , transfert par camions en Champagne.
  • -  : occupation d’un secteur vers Auberive-sur-Suippe et l’est de l’Épine de Védegrange.

1917

 : transport par V.F. vers Beauvais et Montdidier ; puis mouvement par étapes vers le front.
  • -  : occupation d’un secteur vers Dancourt et Popincourt. À partir du , poursuite vers Saint-Quentin (Repli allemand).
  • 21 -  : retrait du front ; travaux vers Roye. À partir du , repos vers Breteuil.
  •  : mouvement par Senlis, Montmirail et Épernay vers le camp de Châlons ; repos et instruction.
  • -  : occupation d’un secteur vers le mont Cornillet et le mont Blond.
4 et  : attaque des positions ennemies du mont Blond et du mont Cornillet (Bataille des Monts).
  • 15 -  : retrait du front : repos et instruction vers Mairy-sur-Marne.
  • -  : mouvement vers la région de Triaucourt-en-Argonne, puis le vers celle de Les Souhesmes-Rampont ; repos et instruction.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Haudromont et Damloup.
  • -  : retrait du front ; transport par camions dans la région de Condé-en-Barrois ; repos.
  • 1er octobre : occupation d’un secteur vers la ferme Mormont et la cote 344 : Le , attaque de la cote 344 et de la tranchée de Trèves (2e Bataille offensive de Verdun).
  • 1er -  : retrait du front ; repos vers Vanault-les-Dames.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la tranchée de Calonne et les Éparges : , action locale sur les positions ennemies de la tranchée de Calonne.

1918

  • -  : retrait du front et repos vers Nettancourt.
 : mouvement par la Champagne vers la région de Saint-Paul-aux-Bois.
 : organisation d’une position de 2e ligne sur l’Ailette, vers Champs et Manicamp (secteur de la 161e DI) ; puis occupation d’un secteur dans cette région.
 : attaque du plateau de Sainte-Léocade ; puis progression jusque dans le village d’Autrêches.
 : transport par camions dans les Vosges.
  • -  : occupation d’un secteur entre la haute vallée de la Weiss et la vallée de la Fave.
  • -  : retrait du front et repos vers Corcieux. À partir du , transport par V.F. vers Compiègne et Rethondes ; repos et instruction.
  • 7 -  : mouvement vers la région de Crécy-sur-Serre atteinte lors de l’Armistice.

Rattachements

Affectation organique : 10e corps d’armée, d’ à

12 –
13 –
12 –
26 –
8 –
2 –
5 –
29 –
12 –
26 –
10 –
5 –
8 –
24 –
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L'entre-deux-guerres

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Le 71e RI de la 19e DI rend les honneurs au général Héring à Alençon, lors de manœuvres en Normandie en 1937.

La loi du , sur l’organisation générale de l’armée, et la loi des cadres et effectifs du , fixent le nombre des divisions d’infanterie métropolitaines à vingt. Ces dernières sont considérées comme des forces de territoire affectées à la défense du sol métropolitain. Ces grandes unités d’infanterie sont de trois types, dix divisions d’infanterie de type « nord-est », sept divisions d’infanterie motorisées et trois divisions d’infanterie alpine.

La 19e division d'infanterie est de type « nord-est ».

Composition

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Début de la Seconde Guerre mondiale

Résumé
Contexte

Composition

Le la 19e DI, sous les ordres du général Toussaint, est rattachée au 13e Corps d'Armée et en réserve du GQG.

Le , organisation des défenses. Le général Lenclud (sl) remplace le général Toussaint à la tête de la 19e DI.

À cette date la 19e division d'infanterie se compose de :

Historique

1939

1940

Le , la division contre-attaque les têtes de pont allemandes sur la Somme avec un régiment d'infanterie soutenu par des chars de la 2e division cuirassée. L'assaut réussit et chasse la 62e division d'infanterie allemande des ponts de Pargny et de Béthencourt-sur-Somme[4].

Le , le 16e corps d'armée motorisé allemand du général Hoepner attaque la division depuis Péronne. Les trois régiments de la division sont déployés linéairement face à l'attaque menée par la 3e Panzerdivision, soutenue par un régiment d'infanterie de la 33e division d'infanterie et par 384 canons. Le 22e RMVE tient Villers-Carbonnel à droite, le 41e RI la zone d'Estrées-Deniécourt à gauche et le 117e RI le centre. La division résiste aux Allemands, le 41e RI a fait 216 prisonniers et 31 blindés allemands ont été détruits, même si les Allemands ont percé la ligne du 117e RI sur 12 km[5]. La droite de la division tient la zone jusqu'au et les lourdes pertes infligées par les unités de la 7e armée, dont la 19e DI, contraignent l'Oberkommando des Heeres à réorganiser l'organisation de ses corps blindés, évènement unique jusqu'à la fin de l'année 1941[6].

La division se replie sur l'Oise. Le , la division arrête une tentative de la 9e division d'infanterie allemande sur Boran-sur-Oise en contre-attaquant avec la 1re division cuirassée[7].

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Reconstitution à la Libération

Composition

Historique

La 19e DI est la première division métropolitaine engagée dans les combats de la libération. Sa création a lieu dès août 1944 à partir des unités FFI de Bretagne et il s'agit d'une des premières unités ex-FFI dont le numéro est officiellement attribué par le gouvernement provisoire[8].

Elle prend part à la libération de la Bretagne, positionnée face à la poche de Lorient depuis laquelle les troupes allemandes continuent d'harceler les Alliés. La 19e DI entre dans Lorient le , au côté de la 66e division d'infanterie américaine[9].

En , la 19e DI est affectée aux troupes d'occupation en Allemagne (TOA), sur les bords du Neckar, en remplacement de la 9e DIC[9]. Après trois mois seulement, le , elle est dissoute[10].

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Années 1950 et guerre d'Algérie

La division est recréée en septembre 1952 en Bretagne[9]. Passée en réserve début 1955, elle est réactivée en novembre 1955 (quartier-général à Saint-Malo). Débarquée à Alger début décembre, elle s'installe dans l'Est-Constantinois, avec PC à Sétif. Elle est dissoute le [11].

Insignes

Insigne de 1945

En 1945, la division adopte un insigne similaire à celui des forces navales françaises libres (croix de Lorraine rouge dans losange bleu), placé dans un écu français ancien d'hermine. En chef les lettres FFI et MB, ces derniers pouvant signifier Morbihan et Maquis bretons[9].

Insigne de 1955

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Insigne de la 19e DI en 1956.

En décembre 1955, le général Dufourt propose un insigne avec un écu « mograbin » (maghrébin) chargé d'un croissant et d'une moucheture d'hermine. Cet insigne est homologué G.1212 et fabriqué en métal par l'entreprise Drago et en tissu[11].

Notes et références

Voir aussi

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