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23e régiment d'infanterie coloniale

unité des Troupes coloniales françaises De Wikipédia, l'encyclopédie libre

23e régiment d'infanterie coloniale
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Le 23e régiment d'infanterie coloniale est une unité de l'armée française. Il est renommé 23e régiment d'infanterie de marine en 1958. Dissout en 1979, ses traditions sont reprises par le 23e bataillon d'infanterie de marine à compter du .

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

L'insigne des troupes de Marine.
  • 1902 : 1er octobre : création du 23e régiment d'infanterie coloniale
  • 1940 : juillet : dissolution
  • 1944 : novembre : recréation du 23e régiment d'infanterie coloniale à partir du 13e régiment de tirailleurs sénégalais par suite du « blanchiment » de la 9eDIC
  • 1955 :  : dissolution
  • 1956 : 1er mars : création du 23e régiment d'infanterie coloniale
  • 1958 : 1er décembre : renommé 23e régiment d'infanterie de marine par décret du [1]
  • 1962 : 1er août : dissolution en Afrique du Nord
  • 1962 : 1er octobre : création du 23e régiment d'infanterie de marine
  • 1979 :  : dissolution à Maisons-Laffitte
  • 1979 : 1erjuillet : création à Dakar du 23e bataillon d'infanterie de marine, par changement d'appellation du 10e B.I.Ma
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Chefs de corps

  • -  : colonel Caudrelier
  • -  : colonel Auguste Marie Raphaël Nèple[2]
  • -  : colonel Guyot d'Asnières de Salins
  • .
  • -  : colonel Monhoven
  • .
  • 1934 - 1935 : colonel Carlès
  • 1937 - 1939 : colonel Mennerat
  • 1939 - mai 1940: colonel Georges Cuzin
  •  : lieutenant-colonel Rousseau
  • -  : clonel Jean Landouzy
  • 1945 : colonel Debes…
  • 1978 jusqu'à la dissolution en 1979 : colonel Philippe Fauthous
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Historique des garnisons, combats et batailles du 23e R.I.C

Résumé
Contexte
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Insigne d'épaule l'ancre d'infanterie de marine.

La Première Guerre mondiale

1914

1915

1916

  • Se déplace du 6 au à destination du camp de Crèvecœur-le-Grand pour faire de l'instruction
  • Part du camp de Crèvecœur le , occupe des positions dans le secteur de Foucaucourt
  • Le , subdivision de Dompierre
  • Le , le 23e RIC est relevé par le 24e RIC et occupe, le , les cantonnements de Framerville et de Rosières
  • Jusqu'au , le régiment participe, de jour et de nuit, à l'aménagement du secteur de la 16e DIC
  • Séjour dans les cantonnements d'Harbonnières, de Framerville et de Proyart
  • Relève, dans le secteur de Foucaucourt (région du bois Commun) le 7e RIC le
  • Relevé le par le 265e RI
  • Le , relève le 8e RIC dans la subdivision de Dompierre
  • Le bataillon de réserve est cantonné à Chuignes
  • Relevé le par le 21e RIC
  • Exercices de liaison, notamment avec avion, au camp 63 près Lamotte-en-Santerre
  • Occupe son secteur d'attaque le
  • Le , le général Cadel, commandant la 3e DIC, est grièvement blessé

Bataille de la Somme

  • L'attaque est déclenchée le 1er juillet. Le premier objectif est les villages de Dompierre et de Becquincourt. Le deuxième objectif est la seconde position allemande, éloignée de la première d'environ 2 kilomètres et formant courtine entre les villages d'Herbécourt et d'Assevillers
  • Le , à 9 Heures, le régiment pousse sur Flaucourt
  • Le , des éléments sont poussés vers le sud-est, face à Barleux
  • Le , le régiment va cantonner à Proyart
  • Revient le dans les tranchées de la région de Dompierre
  • Le , reçoit pour mission d'enlever les organisations défensives de l'ennemi au sud de Barleux
  • Juillet-septembre : Ebesquincourt, Dompierre, Assevillers, Rancourt, Belloy-en-Santerre, Villers-Carbonnel, Horgny

1917

1918

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Drapeau du régiment

Résumé
Contexte

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions ci-dessous[5],[6].

Il porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire avec deux olives aux couleurs des rubans des croix de guerre 1914-18 et 1939-1945 et la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre TOE

L'entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le , le 23e régiment d'infanterie coloniale du colonel Cuzin fait partie de la 3e division d'infanterie coloniale qui renforce le sous-secteur de Montmédy (secteur fortifié de Montmédy).

Le (veille du jour de l'armistice) le 23e régiment d'infanterie coloniale se bat aux côtés du 21e RIC jusqu'en milieu d'après-midi à Paray Sainte-Césaire, au-dessus de Nancy. Dans l'après-midi au son du clairon (ordre du commandant Lauzier) sous l'impulsion de l'aspirant David, les « marsouins » chargent à la baïonnette. Ce doit être la dernière charge à la baïonnette de la guerre de 1940. Les derniers survivants, ivres de fatigue, sans munition et écrasés par le nombre, se rendent. Auparavant, ce régiment ainsi que le 21e RIC fut très éprouvé à la côte 304 en à proximité de Verdun où il perdit les trois quarts de son effectif. Un des plus beaux régiments de « marsouins » diront plusieurs généraux[Lesquels ?][réf. nécessaire].

Il est dissous en , recréé en à partir du 13e régiment de tirailleurs sénégalais (blanchiment des troupes coloniales).

L'après Seconde Guerre mondiale

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Traditions

La fête des troupes de marine

Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur ordres, les et le .

« Et au Nom de Dieu, vive la coloniale »

Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

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Personnalités ayant servi au régiment

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Sources et bibliographie

  • Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
  • Historique du 23e régiment d'infanterie coloniale pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 82 p., lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

Voir aussi

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