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2e régiment de chasseurs d'Afrique

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2e régiment de chasseurs d'Afrique
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Le 2e régiment de chasseurs d'Afrique (ou 2e RCA) est un régiment de cavalerie de l'armée française créé en et dissous à l'issue de la Guerre d'Algérie en 1964.

Faits en bref Création, Dissolution ...
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Création et différentes dénominations

Le 2e régiment de chasseurs d'Afrique est créé à Oran par l'ordonnance royale du . Tout comme pour le 1er RCA créé simultanément à Alger, chaque escadron comporte 130 chevaux de troupe et 10 hommes à pied[1]. Son premier casernement est la mosquée du bey Mohamed el-Kébir, fortifiée pour l'occasion[2]. Après avoir participé à la conquête de l'Algérie, puis à la plupart des conflits majeurs du pays, le régiment est dissout en 1964 à l'issue de la Guerre d'Algérie.

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Historique des garnisons, campagnes et batailles

Résumé
Contexte

1831 à 1848

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Bataille de la Sikkak en 1836 contre Abd el-Kader.
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Le 2e RCA sabrant une batterie prussienne lors de la bataille de Saint-Privat en 1871.

Second Empire

1871-1914

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Certificat de bonne conduite du 2e RCA, août 1900.
  • Algérie 1871-1882[18]
  • Madagascar 1895
  • Algérie 1897-1900, basé à Tlemcen[19],[20]
  • Maroc 1907-1913.

Première Guerre mondiale

Affectation

  • Grande Guerre 1914-1918.
    • " Régiment d'élite vous êtes, régiment d'élite vous devez rester." Colonel Chalanqui-Beuret, 1918.

1914

1915

1916

1917

1918

L'entre deux guerres

  • Après l'Armistice du , le 2e RCA est affecté à la zone d'occupation en Allemagne de Langen et de Weiterstadt.
  • Transféré au Maroc en 1919 à Oujda. Les 5e, 6e et 7e escadrons (à pied) participent aux opérations de maintien de l'ordre dans la région de Taza.
  • Le , le 2e RCA est stationné en Algérie, à Mascara. Un escadron est détaché à Tlemcen.

Seconde Guerre mondiale

1940

  • : le 2e RCA transite par Perregaux et Tebessa en Algérie. Il est affecté en Tunisie dans la région de Gafsa.
  • : le régiment est de retour en Algérie, en garnison à Oran. Il est intégré au début de 1942 dans la 2e Brigade de Cavalerie d'Algérie.

1941

1942

  • : Campagne de Tunisie. Le 2e RCA détache 3 escadrons de composition variée (mixte, porté, anti-chars) et deux pelotons de chars auprès de la Ire Brigade Légère Mécanique d'Algérie (BLM), aux ordres du colonel Touzet du Vigier.

1943

1944

Le 2e RCA, intègrée à la 1re division blindée, (Ire DB), commandée par le général Touzet du Vigier, débarque en Provence et participe à la Libération de la France.

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Le Sherman Austerlitz du lieutenant de Loisy, détruit à Mulhouse le 23 novembre 1944.
  • Au cours de la campagne de la Libération, le 2e RCA a atteint le Rhin le premier, le . À l'avant-garde, le peloton de chars du lieutenant Jean Carrelet de Loisy investit la ville de Mulhouse,qui conserve la mémoire de ce jeune chef héroïque, mort pour la France.

1945

  • «  Magnifique régiment de chars, a participé à tous les combats des campagnes de France et d'Allemagne » (Citation du Général de Gaulle, 1945).

Après guerre

  • : Occupation en Allemagne Trèves.
  • : Retour en France. Angoulême, Fontenay-le-Comte, Camp de Braconne.
  • : Transfert en Algérie. Mascara. Puis Tlemcen en 1949.
  • : un groupe léger est détaché en Tunisie dans la région de Gafsa.

Guerre d'Algérie

  • Algérie 1956-1962 : Assurant le maintien de l'ordre dans la région de Tlemcen en , plusieurs escadrons sont détachés ; le 3e dans les Aurès (nov 54-janv 55), les 1er et 4e au Maroc (août à oct 55). de à , le régiment opère près du barrage à la frontière Marocaine (zone ouest Oranais - 12e DI). En , le régiment est regroupé à Sidi Bel Abbés et affecté à la 4e Division. Le régiment a perdu 27 hommes dont 12 par accident de circulation. En , le régiment embarque à Mers el Kébir pour rejoindre Orange où il fusionne avec le Centre d'Instruction du 11e Cuirassiers pour former le 2e Régiment de Chasseurs implanté à Thierville, près de Verdun.
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Traditions

Devise

En avant tout est votre

Insigne

Étendard

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[21] :,[22]. Thumb

Décorations

La cravate de l'étendard est décorée :

Chant

Chefs de corps

  • 1831 - 1833 : Colonel Létang (**)
  • 1833 - 1835 : Colonel Oudinot
  • 1835 : Lieutenant-Colonel de Beaufort (juin-juillet)
  • 1835 - 1836 : Colonel Lefebvre de Gouy
  • 1836 - 1838 : Colonel Servat de Laisle
  • 1838 - 1841 : Colonel Randon (¤)
  • 1841 - 1843 : Colonel Marey (**)
  • 1843 - 1843 : Colonel Martin de Bourgon
  • 1843 - 1847 : Colonel Morris (**)
  • 1847 - 1851 : Colonel Cousin-Montauban (**)
  • 1851 - 1854 : Colonel Rame
  • 1854 - 1855 : Colonel de Jourdan
  • 1855 - 1863 : Colonel de Brémond d'Ars (**)
  • 1863 - 1867 : Colonel Petit
  • 1867 - 1870 : Colonel de la Jaille (**)
  • 1870 - 1871 : Colonel de Lamartinière
  • 1871 - 1872 : Colonel de Percin Northumberland
  • 1872 - 1875 : Colonel Bignon
  • 1875 - 1883 : Colonel de Simard de Pitray
  • 1883 - 1889 : Colonel Roullet
  • 1889 - 1889 : Colonel Haubt
  • 1889 - 1890 : Colonel Servat de Laisle
  • 1890 - 1896 : Colonel O'Connor
  • 1896 - 1902 : Colonel Pierre-Léon Delanneau[23],[24]
  • 1902 - 1904 : Colonel Valicon
  • 1904 - 1905 : Colonel Aubier
  • 1907 - 1908 : Colonel Caruel
  • 1908 - 1912 : Colonel Henrys
  • 1912 - 1913 : Colonel de Cugnac
  • 1913 - 1914 : Colonel Dumas de Champvallier
  • 1914 : Colonel Chine
  • 1914 : Lieutenant-colonel Chalanqui-Beuret
  • 1918 : Lieutenant-colonel Baudinot
  • 1918 - 1919 : Colonel de Chabannes
  • 1919 - 1922 : Colonel Moog
  • 1922 - 1922 : Colonel Corrard des Essarts
  • 1922 - 1924 : Colonel Zoellner
  • 1924 - 1926 : Colonel Trutié de Vaucresson
  • 1926 - 1928 : Colonel Choderlos de Laclos
  • 1928 - 1931 : Colonel Henry-Couannier
  • 1931 - 1936 : Colonel Lesné
  • 1937 : colonel Florange (de janvier à juin)
  • 1937 - 1940 : Colonel Gelly
  • 1940 - 1942 : Colonel Adol
  • 1942 - 1943 : Colonel Sudre
  • 1943 - 1946 : Colonel Lodin de Lepinay
  • 1946 - 1948 : Colonel Moissenet
  • 1948 - 1952 : Colonel du Boulet de la Boissière
  • 1952 - 1954 : Colonel Le Corbeiller
  • 1954 - 1957 : Colonel Naud-Passajon
  • 1957 - 1959 : Colonel Lemond
  • 1959 - 1960 : Colonel de La Ferté-Sénectère
  • 1960 - 1962 : Colonel Martin-Siegfried
  • 1962 - 1963 : Colonel Fresson
  • 1963 - 1964 : Colonel Deschard

(*) Officier qui devint par la suite général de brigade
(**) Officier qui devint par la suite général de division
(¤) Officier qui devint par la suite maréchal

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Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

Le , 60 cavaliers du 2e chasseurs d'Afrique, sous les ordres du capitaine Favart, portent assistance à un autre groupe de 50 cavaliers du 2e, menés par le capitaine Daumas et encerclés par plus de 1500 cavaliers Flittas, loin de la colonne principale. Souhaitant "partager leur sort et mourir glorieusement" plutôt que regagner la colonne avec "la honte d'une lâcheté", les cavaliers n'hésitent pas à charger, sabre à la main, en se contentant de faire prévenir le général Gentil. Ils parviennent ainsi à briser le cercle ennemi qui se referme derrière eux, et rejoignent leurs compagnons qui résistent autour du marabout de Sidi Rached, situé sur un petit tertre. Le combat s'achève par l'arrivée d'un bataillon du 32e guidé par le général en personne, qui parvient à disperser l'ennemi. Les pertes s'élèvent à 22 tués et 30 blessés, dont 6 des 7 officiers des deux escadrons. Le combat de Sidi Rached eut un retentissement important au sein de l'Armée d'Afrique, selon le capitaine Blanc qui relate ce fait d'armes dans ses Souvenirs d'un vieux zouave[25].

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Autres faits notables

Résumé
Contexte

La chambre criminelle de la Cour de Cassation a eu à se prononcer sur le sens juridique d'un "ordre de service", dans son jugement no 394 du . Arsène Chéron, cavalier au 2e régiment de chasseurs d'Afrique, avait été puni de huit jours de prison ; en l'envoyant aux salles de discipline, le maréchal des logis de service lui prescrivit de retirer l'uniforme qu'il portait et de prendre la tenue des hommes punis ; Chéron refusa par trois fois, malgré la lecture qui lui fut donnée des dispositions de la loi relatives au refus d'obéissance, et il dut être traduit de ce chef devant le conseil de guerre d'Oran. Il fut reconnu coupable, à l'unanimité, du délit d'avoir refusé d'obéir, et condamné à un an d'emprisonnement, par application de l'article 218 du code de justice militaire. Sur le recours du condamné, le conseil de révision d'Alger a annulé, à une courte majorité, le jugement du conseil de guerre : « Attendu que l'article précité ne prévoit et ne punit que le refus d'obéissance à un ordre donné pour l'exécution du service... et que l'injonction de changer de tenue pour se rendre aux salles de discipline n'est pas un ordre de service dans le sens que la loi a entendu donner à ce mot ». La Cour a cassé et annulé cette décision, suivant le réquisitoire dressé par le procureur général, en considérant que l'expression ordre de service devait être entendue dans son sens le plus général et embrassait tous les ordres relatifs à l'accomplissement d'un devoir militaire quelconque, et qu'il était donc impossible de ne pas l'appliquer aux injonctions que les chefs adressent à leurs subordonnés pour tout ce qui touche à la discipline des troupes et spécialement à leur tenue[26].

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Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Sources et bibliographie

  • Historique sommaire du deuxième régiment de chasseurs d'Afrique pendant la campagne 1914-1918, Lyon, Bouchet et Chambefort, 128 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Pierre Dufour, Les chasseurs de Lorraine : 1er-2e régiment de chasseurs, Panazol, Lavauzelle, , 277 p. (ISBN 978-2-7025-1495-5)

Notes et références

Voir aussi

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