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44e régiment d'infanterie (France)

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44e régiment d'infanterie (France)
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Le 44e régiment d'infanterie (44e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Orléans, un régiment français d'Ancien Régime.

Faits en bref Création, Pays ...

Surnommé l’« As de pique » (division des As) pendant la guerre de 1914-1918, il sert actuellement de corps support aux personnels militaires affectés à la DGSE.

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Créations et différentes dénominations

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Insigne de béret de l'infanterie
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Colonels / chefs de brigade

Résumé
Contexte
  • 1791 : Colonel Charles de la Chateigneraie de Saint-Foix
  • 1792 : Colonel Jean-Charles Gerbous de La Grange (*)
  • 1793 : Colonel Jean-Joseph Doyen de Félix
  • 1794 : Chef de brigade Pencez (?)
  • 1796 : Chef de brigade Joseph Antoine Marie Mainoni (**)
  • 1799 : Chef de brigade François Joseph Offenstein (*)
  • 1799 : Chef de brigade Adrien Joseph Saudeur (*)
  • 1803 : Colonel Adrien Joseph Saudeur (*)
  • 1806 : Colonel Jacques Mathurin Lafosse (*)
  • 1811 : Colonel Pierre-Elisabeth-Henri Griolet de Saint-Henry
  • 1812 : Colonel Jean-Dominique Paolini
  • 1815 : Jean-Dominique Paolini
  • ....
  • Colonel Bouffez, commandant en 1914, tué à l’ennemi le .
  • -  : Lieutenant-colonel Niéger, blessé grièvement le .
  • au  : Lieutenant-colonel Rey
  • au  : Lieutenant-colonel Niéger
  • à ? : Colonel de Saint-Germain


Colonels tués ou blessés alors qu'ils commandaient le 44e RIL :

  • Colonel Lafosse: Blessé le
  • Lieutenant-colonel Achilli : Blessé mortellement le à la Cluse

Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au 44e RIL durant la période 1804 - 1815 :

  • Officiers tués : 40
  • Officiers mort des suites de leurs blessures : 20
  • Officiers blessés : 109

(*)Officiers ayant atteint par la suite le rang de Général de brigade

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Historique des garnisons, combats et batailles

Résumé
Contexte

Révolution et Empire

1815 à 1852

  • 1830 : Une ordonnance du créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes[2].

Second Empire

Durant la guerre franco-prussienne le régiment est à la 4e division du 3e corps de l'armée du Rhin. Il combat :

Le dépôt du régiment est également bloqué dans Metz et la garnison est capturée le . Deux compagnies du IVe bataillon sont à Thionville, également assiégée et capitulent le tandis que les deux autres compagnies du IVe bataillon à Longwy et capitulent (en) le [3].

De 1871 à 1914

Le dépôt est recréé à Angoulême le . Renforcé le 16 par 300 hommes du 82e de ligne, il forme en et en des détachements envoyés aux 85e, 88e et 90e régiments de marche[3]. Le dépôt fusionne fin mars avec le 44e régiment de marche[4].

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le 1er bataillon forme le 151e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale

1914

  •  : Bataille de Dornach. Le , le 44e franchit la frontière d'Alsace et prend la commune Altkirch. Le , la prise de Mulhouse, le 44e est engagé et prend la commune de Dornach[5].
  •  : Le 44e est engagé vers Morcourt et Proyart, et repousse un ennemi sans cesse renforcé.
  •  : la retraite vers le sud commence.

Première bataille de la Marne

  • , les régiments se trouvent sous la protection des canons de Paris.
  • , le régiment se bat vers Bouillancy.
  • Le , le 44e attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne, toute la division s'installe sur la rive droite.
  •  : au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève ; un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.

1915

  • Thumb
    Carte postale adressée le 15/08/1915 par un caporal du 44e régiment
    , après avoir relevé des unités fortement éprouvées, le régiment passe sur la rive droite de l'Aisne, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie. Dans la bataille de Crouy, les 1er et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.

Seconde bataille de Champagne.

  • , le 44e régiment prend position vers Jonchery-sur-Suippe, et travail à l'organisation du terrain.
  • 25 septembre-6 octobre : le 44e a un front de 500 mètres, il est constitué par un centre de résistance, solidement organisé, sur une ride des plateaux crayeux de Champagne. Trois et parfois quatre lignes de tranchées soutiennent immédiatement la défense avancée. La préparation d'artillerie a fait trois brèches reconnues dans les réseaux barbelés, sur la droite. Elle a été moins efficace sur la gauche. Dans un ordre parfait, s'élance à l'assaut, mais les premières vagues du bataillon de gauche sont immédiatement fauchées par les rafales des mitrailleuses et les tirs de barrage. Le commandant Duménil et la plupart des officiers tombent. Obéissant encore à l’impulsion qui venait de leur être donnée par les chefs disparus, les unités progressent quand même, réussissent à entamer les réseaux, atteignent les lignes de soutien. Le bataillon de droite, malgré la mort héroïque de son chef, le commandant Allègre, avance rapidement et enlève toute la position. Mais il doit stopper en raison de l'arrêt des éléments voisins et, jusqu'au soir, le combat se poursuit à la grenade et à la baïonnette. Le fortin et les flots de résistance sont réduits au cours de la nuit.
  • , les patrouilles de tête se heurtent à la deuxième position. Les renseignements de reconnaissance font ressortir la puissance des organisations ennemies : quarante mètres de réseaux de fil de fer intacts protègent à contre-pente les tranchées allemandes ; quelques fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la ligne. Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête derrière laquelle se trouve la position ennemie. À ce moment, une mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef Beaulies, averti, se précipite et n'arrive que pour tomber lui-même frappé d'une balle au front.
  • , le lieutenant-colonel Niéger prend le commandement du régiment et, après un court repos, le 44e remonte en ligne le , au Bois-Raquette, secteur voisin de celui où il vient d'attaquer. Il l'organise défensivement jusqu'au , date à laquelle la division est mise au repos et à l'instruction dans la région de Saint-Dizier.

1916

  • Verdun (21-)
: défense de Bezonvaux

1917

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Soldats et drapeaux du 44e RI à Paris le .
  • offensive du
  • Verdun (cote 344) (3-)

1918

  • Combats dans la région du mont Kemmel.
  • La Marne et la Vesle.
  • La butte de Tahure.
  • Les derniers combats.

le , le lieutenant Colonel Nièger a décerné une citation no 101 au soldat Louis François Chappuis de la 9e compagnie au front depuis le a participé à toutes les affaires du régiment, soldat courageux sous de violents bombardements a assuré comme cuisinier le ravitaillement de la compagnie pendant la période du 10 au et a été grièvement blessé à son poste.

Entre-deux-guerres

Le régiment est dissous le [7].

Seconde Guerre mondiale

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Plaque commémorative rappelant les actions des 44e et 109e RI les 16-, apposée sur la culée de l'ancien pont à Jargeau, département du Loiret
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En 1940 à Jargeau, le pont suspendu après les destructions à la suite de la retraite française[8]. La rupture des câbles suspenseurs et des haubans de solidarité entraîna l'effondrement des deux travées rive droite (côté Saint-Denis-de-l'Hôtel)
  • le , il est remis sur pied et placé sous les ordres du lieutenant-colonel de Faget de Casteljau. Il appartient à la 47e division d’infanterie. Région militaire, Centre mobilisateur d'infanterie ; réserve A ; active RI type NE ; il est mis sur pied par le CMI 73.
  • le , le régiment est en première ligne sur la Somme lorsque les Allemands déclenchent leur offensive après l’encerclement et la défaite des forces françaises et anglaises dans la poche de Dunkerque. Se replie sur ordre avec ce qui reste de son bataillon en menant des actions retardatrices sur la Seine puis sur la Loire.
  • , chargé de constituer et de conduire un détachement pour la défense de différentes coupures pendant la période du 19 au , a rempli sa mission avec initiative, énergie et intelligence. A pris en outre les dispositions les meilleures pour assurer les ravitaillements. Ne s’est replié que sur ordre, quittant son emplacement le dernier après avoir assuré la retraite ordonnée de son détachement.
  • le , la défense du centre de résistance qui lui était confié contre un ennemi très supérieur en nombre, organisant un réduit qui a tenu jusqu'au bout après l’enlèvement de ses points d’appui avancés. Ne s’est replié que sur ordre, en combattant. A participé au combat de retraite du en couvrant le passage d’un pont sur le fleuve et en organisant sa défense[9].

De 1945 à nos jours

  • Le 44e RI sera envoyé en Algérie de 1956 à 1962.
  • Le 3e bataillon constitué d'appelés maintenus au-delà de la durée légale, provenant de diverses armes, transférés notamment d'Allemagne, était stationné de à à Aïn-Sefra dans le Sud-Oranais, pour effectuer des missions de surveillance de la voie ferrée Oran-Colomb-Béchar, avec le soutien de la Légion étrangère. La veille de Noël 1956, une mine télécommandée explose et provoque la mort de 5 soldats.

Le 3/44 était implanté à Cassaigne.

  • Le 1er février 1987, le 44e régiment d'infanterie devient le corps de soutien de tous les militaires affectés à la DGSE[10].
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Drapeau

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11],[12] :

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Fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaire

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Décorations

Devise

"Toujours unis"

Personnalités ayant servi au 44e RI

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Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • Cité à l'ordre de l'armée, le .

Sources et bibliographie

Notes et références

Voir aussi

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