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Abdelmalek Boudiaf
homme politique algérien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Abdelmalek Boudiaf (en arabe : عبد المالك بوﻀﻴﺎف, en berbère : ⵄⵠⴷ ⴰⵍⵎⴰⵍⴽ ⵠⵓⴹⵉⴰⴼ; ɛabdlmalek amvodiaf), est né le à N'Gaous dans l'actuelle wilaya de Batna. Homme politique algérien, il est notamment ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière du au [1].
En 2023, il écope d'une peine de 7 ans de prison ferme pour des faits de corruption[2].
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Biographie
Formation
Il est titulaire d'une licence en sciences politique.
Carrière politique
Après une carrière de chef de la daïra de Bouzguen (Wilaya de Tizi-Ouzou), de Wali délégué de Bir Mourad Rais et de Wali de Ghardaia, de Constantine et d'Oran[3] , il est nommé par le président Abdelaziz Bouteflika, ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière le [4].
Il occupera ce poste jusqu'au . Il sera remplacé, dans le premier gouvernement d'Abdelmadjid Tebboune, par Mokhtar Hasbellaoui, professeur en médecine (chirurgie ORL).
Vie privée
Il n'a aucune relation familiale avec l'ancien président algérien Mohamed Boudiaf.
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Procès
Résumé
Contexte
Polémique du scandale Rehmet Rebbi
Son éviction du gouvernement fait suite, entre autres, au scandale du complément alimentaire Rehmet Rebbi pour lequel il s'est investi en accréditant son promoteur Tewfik Zaibet, un pseudo-médecin, et en prônant sa publicité dans une chaine de télévision privée avant de se rétracter par la suite[5]. Il a été, en quelque sorte, victime de son excès de communication avec les médias audiovisuels où il a prôné notamment que les équipements médicaux disponibles dans les hôpitaux algériens n'existent nulle part ailleurs sauf dans quelques rares hôpitaux étrangers notamment européens et américains[6],[7].
Affaire du général-major Abdelghani Hamel
Accusé de « trafic d’influence », « détournement de foncier », « abus de fonction » et « enrichissement illicite » dans le cadre de l’affaire du général-major, Abdelghani Hamel, il comparait le 14 aout 2019, devant le juge d’instruction auprès de la Cour suprême[8]. Il a été placé sous contrôle judiciaire[9]. Le , il est condamné à trois ans de prison et à une forte amende[10].
Affaires comme wali de Constantine
Il est interrogé le 24 octobre 2020 par les enquêteurs de la Brigade économique et financière sur plusieurs dossiers remontant à son passage en tant que chef de l’exécutif de la wilaya de Constantine entre 2005 et 2010 . Un interrogatoire qui intervient quelques jours seulement après l’audition, par le même service de sécurité, de son successeur à la tête de la wilaya de Constantine, l’ex-Premier ministre Noureddine Bedoui[11].
En juin 2023, il est condamné à cinq ans de prison, peine liée principalement à des conditions de passation de marchés pour la réalisation de l'aérogare de Constantine[12], peine ramenée en appel à quatre ans en novembre 2023[13].
Affaires comme ministre de la Santé
Placé en détention préventive depuis août 2022, il est poursuivi pour, entre autres, des chefs d'inculpation liés à l'enrichissement illicite avec trafic d'influence, dilapidation des deniers publics, octroi d'avantages non-justifiés lors de la conclusion de contrats et de marchés, et blanchiment d'argent avec recel dans le cadre d'un groupe criminel[14].
Il est condamné le 04 avril 2023 à une peine de sept ans de prison ferme, assortie d'une amende de 4 millions de dinars[2].
Son fils est également condamné à 4 ans de prison ferme, tandis que sa fille a écope de 18 mois de prison avec sursis. Son épouse est, quant à elle, acquittée[15].
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Itinéraire
Notes et références
Articles connexes
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