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Adélaïde de Suse

marquise de Suse, comtesse de Savoie De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Adélaïde de Suse
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Adélaïde de Suse, parfois mentionnée sous la forme Adélaïde de Turin[1], surnommée « la Grande Comtesse »[2],[3], née vers 1020 à Turin et morte le à Canischio, est une princesse du Moyen Âge, fille de Oldéric-Manfred II d'Oriate (après 991-1036), margrave (marquis) de Suze et de Berthe d'Ivrée (vers 976- après 1029), margrave de Suse et comtesse de Turin.

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Biographie

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Origine et premier mariage

Adélaïde de Suse est issu de la dynastie des Arduinides, possessionnés en Piémont[4],[5]. Elle est la fille de Olderic ou Olric Manfred II, marquis d'Italie[6], et de son épouse Berthe d'Ivrée (v.976-ap.1029), issue de la maison d'Ivrée[Note 1]. Cette dernière est margravine de Suse (parfois Suze) et comtesse de Turin. La marche de Turin comporte les principales villes de Suse, Turin, Ivrée ou encore Pignerol[6]. La cité de Suse contrôle notamment le passage de la péninsule à la France, par le col du Mont-Cenis.

Les historiens s'accordent pour la faire naître vers 1020[9], à Turin[2].

Elle épouse Hermann IV (1014-1038), duc de Souabe, avec qui elle a deux enfants, puis le marquis de Montferrat Henri (décédé vers 1045), fils de Guillaume III de Montferrat — ce couple reste sans postérité.

Comtesse et régente de Savoie

Au plus tard vers 1045[10],[11] ou 1046[12], elle épouse Oddon ou Othon, fils d'Humbert, comte en Maurienne.

Au décès d'Othon Ier en 1060, elle tient la régence pour ses jeunes fils[13]. Maîtresse-femme[Note 2], elle conserve longtemps la tutelle. Elle semble aussi avoir une certaine influence sur l'empereur du Saint-Empire romain germanique Henri IV[13], que sa fille Berthe épouse en 1066.

Régente, Adélaïde autorise le passage des Alpes par le Mont-Cenis à son beau-fils par alliance, l'empereur Henri IV, pour qu'il puisse se rendre à Canossa en 1077[14],[15]. La comtesse l'accompagne d'ailleurs auprès du pape Grégoire VII[15]. En échange du passage, la comtesse et son fils auraient négocié l'obtention de cinq évêchés italiens[16]. L'empereur les récompense, selon Guichenon, par la cession du Bugey[16] à Amédée II et en reconnaissant les droits et l'inféodation du marquisat d'Ivrée à Adélaïde de Suse[17].

Lorsque son petit-fils, Humbert, succède à son père, les historiens supposent qu'elle maintient son influence sur la politique du comté[18].

La grande comtesse meurt en 1091[3], probablement à Canischio[2], à proximité de la cité de Cuorgnè, en Piémont[19].

Les Humbertiens ne conservent cependant que la ville de Suse de la dot qu'Adélaïde avait apportée[3].

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Famille

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Adélaïde de Suse.

Adélaïde de Suse épouse en premières noces Hermann IV de Souabe (1014-1038)[2] dont elle a deux enfants :

  • Gebhard Ier, comte de Sulzbach (1035 - 1071) ;
  • Hermann de Souabe (1034 - v.1056).

Elle épouse en secondes noces le marquis de Montferrat Henri, qui meurt dès 1044/1045, sans postérité[2].

Veuve une nouvelle fois, elle épouse le fils d'Humbert, comte en Maurienne, Othon (1023-1060), futur comte de Savoie (1051) et en Maurienne[5], dont[20] :

La première des filles porte le prénom de la « grand-mère maternelle », tandis que la seconde « [relève celui] de sa mère »[21]. Le prénom d'Adélaïde se maintient dans les usages de la maison de Savoie puisqu'entre les « XIe et XIIe siècles, quatre des huit premières princesses savoyardes [...] portaient déjà ce nom », puis « ressurgit au XVIIe siècle, après que le duc Victor-Amédée Ier l’eut donné, en 1636, à la dernière de ses filles »[22].

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Notes et références

Voir aussi

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