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Liste des souverains du Saint-Empire
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La liste des souverains du Saint-Empire romain germanique (962-1806) doit être précédée par la liste des rois des Francs carolingiens, qui ont porté le titre d'empereur des Romains à partir du règne de Charlemagne (768-814), et par une histoire du titre impérial depuis la fin de l'Empire romain d'Occident (476).
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Historique du titre impérial
Résumé
Contexte
Le couronnement impérial de Charlemagne (800)
En 800, le roi des Francs Charles Ier (Charlemagne), qui a conquis de vastes territoires en Germanie et en Italie, se fait couronner Imperator Romanorum (« empereur des Romains ») par le pape Léon III en 800, s'instituant ainsi comme continuateur légitime de l'Empire romain d'Occident, créé en 395, comme l'Empire romain d'Orient, et disparu en 476 par la déposition du dernier empereur. L'empereur d'Orient (Imperator Romanorum ou Βασιλεύς Ῥωμαίων, « Empereur des Romains ») est dès lors en théorie empereur de toute la « Romania ».
Cette adoption par Charlemagne d'un titre égal à celui des empereurs d'Orient lui est permise par la possession de Rome depuis sa victoire sur les Lombards en 774, par le soutien du pape Léon III et par l'approbation d'Irène, impératrice d'Orient. Plusieurs diplômes de Charlemagne sont signés du titre d’imperator Romanorum gubernans imperium (« empereur des Romains gouvernant l'empire »).
Son fils, Louis le Pieux, revient au titre ancien d’Imperator Augustus.
Analyse du titre d'Imperator
Le titre d’imperator Romanorum n'était en effet pas utilisé par ceux que l'on appelle couramment empereurs romains, d'Auguste à Romulus Augustulus.
Imperator est en fait un prænomen de l'empereur, qui utilise comme « titres » le nomen de Cæsar et le cognomen d'Augustus.
Dans la réforme de la tétrarchie sous Dioclétien, on distingue quatre empereurs, deux Augustes et deux Césars.
C'est seulement à l’époque de Justinien, au VIe siècle, que l'on voit apparaître le titre d’Imperator Romanorum, mais les empereurs romains d'Orient après Justinien continuent à utiliser officiellement les traditionnels nomina romains.
À partir d'Héraclius, ils abandonnent ce système et utilisent le titre grec de Basileus, signifiant en grec classique « roi », mais le sens que lui donne Héraclius est bien celui d'« empereur », puisqu'il est traduit en latin par Imperator. Les simples rois ont alors le titre de rigas, néologisme grec forgé à partir du latin rex (regis au génitif).
Titulature du Moyen Âge
En reprenant le titre d'« empereur des Romains » (Imperator Romanorum), Otton Ier fonde en 962 un nouvel empire, aujourd'hui désigné comme le « Saint-Empire romain germanique ».
Otton III revient au Xe siècle au titre d'empereur des Romains, qui est repris par ses successeurs, que l'historiographie française appelle parfois « empereurs romains germaniques ».
L'empereur est élu par le collège des princes-électeurs, qui, du XIVe siècle au XVIIe siècle, sont au nombre de sept.
Titulature de l'époque moderne
Selon les usages de la chancellerie impériale, notamment sous Charles Quint, la titulature complète de l'empereur était « par la divine clémence, empereur des Romains toujours auguste », « divina favente clementia Romanorum imperator semper augustus » en latin. À cela, s’ajoutaient selon les époques les diverses autres possessions personnelles ; ainsi Joseph II avait pour titulature complète : « Joseph, par la divine clémence empereur des Romains toujours auguste, roi de Germanie, de Jérusalem, de Bohême, de Hongrie, de Dalmatie, de Croatie, de Slavonie, de Galicie et de Lodomérie, archiduc d’Autriche, grand-prince de Transylvanie, prince de Souabe, duc de Bourgogne, de Lothier, de Brabant, de Limbourg, de Luxembourg, de Gueldre, de Silésie, de Milan, de Mantoue, marquis de Moravie, de Burgau, de Lusace, comte de Habsbourg, de Flandre, de Tyrol, de Hainaut, de Kybourg, de Gorice et de Gradisca, de Namur, seigneur de Malines ».
Le titre de Rois des Romains
Entre le moment de son élection et son couronnement, ce prince portait le titre de roi des Romains. Les conflits permanents entre le pape et les empereurs puis la réforme protestante modifièrent cet usage au XVIe siècle. Sur le modèle des évêques qui portaient le titre d’évêque élu entre leur élection et leur consécration, Maximilien Ier décida, en 1508, de se faire appeler « empereur élu des Romains » (electus Romanorum imperator), faute d’avoir pu être couronné par Jules II. Après un retour à la tradition sous son petit-fils et successeur Charles Quint, couronné par le pape en 1530, Ferdinand Ier et ses successeurs se contentèrent du titre introduit sous Maximilien Ier.
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Les empereurs de la période carolingienne
Résumé
Contexte
Charlemagne, roi des Francs, deuxième de la dynastie des Carolingiens, vainc les Lombards et leur roi Didier en 774. Le nouvel Empire d'Occident se caractérise par le couronnement impérial par le pape, qui confère une légitimité certaine au nouvel empereur. Le titre d'empereur n'est — en théorie — pas héréditaire. Mais dans les faits, seuls des Carolingiens le porteront, du moins jusqu'en 887. C'est pourquoi les historiens modernes parlent d'Empire carolingien.
Dynastie carolingienne
Dynastie widonide
Dynastie carolingienne
Dynastie bosonide
Dynastie unrochide
Après sa mort, le titre d'empereur subit une longue vacance jusqu'au couronnement d'Otton Ier en 962.
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Les souverains du Saint-Empire romain germanique (962-1806)
Résumé
Contexte
En reprenant le titre d'« empereur des Romains » (Imperator Romanorum), Otton Ier fonde, en 962, le Saint-Empire romain germanique.
Dynastie ottonienne
Dynastie franconienne (empereurs saliens)
Maison de Supplimbourg
Maison de Hohenstaufen
Famille Welf
Maison de Hohenstaufen
Grand Interrègne
Maisons de Habsbourg, de Luxembourg et de Wittelsbach
Maison de Habsbourg
Maison de Wittelsbach
Maison de Lorraine
Maison de Habsbourg-Lorraine
Après la défaite de l'Empereur François II et la déposition de son titre impérial lors du traité de Presbourg (1805), Napoléon, après avoir repris à son profit le titre d'Empereur (1804), met fin au Saint-Empire après en avoir détaché les provinces occidentales de langue allemande qu'il transforme en duchés et en royaumes souverains amis de la France et groupés dans la confédération du Rhin, transformant l'Autriche en puissance centrale et orientale et l'éloignant ainsi du poids géostratégique de la France.
Une longue continuité historique prenait ainsi fin et, comme l'écrit Ferdinand Lot, le « » — date de l'abandon par François II de sa qualité d'empereur des Romains — peut être considéré comme l'acte de décès légal de l'Empire romain[1].
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Articles connexes
- Liste des territoires du Saint-Empire romain germanique
- Royaume de Germanie | Liste des souverains d'Allemagne
- Liste des souverains du Saint-Empire | Liste des impératrices du Saint-Empire
- Armorial du Saint-Empire | Prince-électeur
- Économie impériale : Thaler, Reichspost
- Succession de l'Empire romain
Notes et références
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