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Adieu paure Carnaval

Chant populaire occitan pour Mardi gras De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Adieu paure Carnaval (ou Adiéu paure Carneval ou Adieu paure Carnavas) est une chanson populaire connue dans toute l'Occitanie, d'après un air attribué à Pergolèse ou Antoine Albanèse, souvent associé au poème Que ne suis-je la fougère. Ce chant clôture les célébrations du Carnaval avant le Carême et accompagne la crémation de Sa Majesté Carnaval.

Paroles

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Contexte

La version, d'ailleurs incomplète, chantée lors du carnaval de Limoux, diffère de celle chantée pendant le carnaval de Nice. Celle du carnaval de Marseille est celle dont le caractère piétiste et pénitent est le plus prononcé.

Version du Carnaval de Limoux

Davantage d’informations Occitan (Languedocien méridional), Traduction française ...

Version du Carnaval de Marseille

Davantage d’informations Occitan (Provençal maritime), Traduction française ...

Version du Carnaval de Nice

Davantage d’informations Occitan (Niçois), Traduction française ...
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Reprises de la mélodie

Résumé
Contexte

Un chant populaire catalan parodié par Charles-Henri Ribouté

La mélodie originale catalane est souvent attribuée à Pergolèse ou Albanèse. Elle est parodiée sur le poème grivois Les Tendres Souhaits (ou Les Souhaits) de Charles-Henri Ribouté (1708-1740).

Un cantique de Carême qui se répand en France puis à l'international

Cet air est repris dès le XVIIe siècle pour un cantique du Carême sur un texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon, archevêque de Cambrai, de l’Académie française qui compose Au sang qu’un Dieu va répandre[1].

Cette mélodie a donc une dimension religieuse fortement liée au Carême, à la conversion des pénitents et à la méditation de la Passion. Elle sera reprise dès 1850 dans les églises luthériennes d'Allemagne, notamment à Paderborn pour l'hymne Oh mein Jesu, ich muss sterben qui sera repris en Irlande par le poème Stricken, smitten, and afflicted du pasteur Thomas Kelly composé en 1804 pour son recueil Hymns on Various Passages of Scripture.[2] et copié depuis de façon ininterrompue dans les hymnaires évangéliques[3].

Une redécouverte populaire

En 1959, Henri Carol, maître de chapelle à la Cathédrale de Monaco, compose une nouvelle harmonie toujours sur la même mélodie pour le Adieu paure carneval du Carnaval de Nice.

En 2005, Jordi Savall a enregistré des Variations (CD Du temps et de l’instant, 2005), en reprenant l’indication de gwerz bretonne intitulé O soñjal en hon pec’hejoù, reprenant encore une fois la même mélodie.

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Notes et références

Voir aussi

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