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Agnès Spycket
archéologue française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Agnès Spycket, née à Paris le et morte dans la même ville le [1], est une assyriologue, iconologue et archéologue française.
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Biographie
Résumé
Contexte
Agnès Spycket naît le à Paris. Après avoir vu les taureaux assyriens au musée du Louvre à l'âge de 19 ans, qui l'auraient « subjuguée »[2], elle entreprend des études à l'Institut catholique de Paris, puis à l'EPHE et à l'École du Louvre[3], où elle apprend l'hébreu, l'akkadien et le sumérien[2]. Elle présente sa thèse, La coiffure féminine en Mésopotamie sous la direction de Georges Contenau et André Parrot en 1946 puis entreprend un mémoire à l'EPHE intitulé La statue de culte en Mésopotamie[3], mais elle ne le présente finalement que vingt ans plus tard grâce à l'aide de Roland de Vaux, après de nombreux obstacles dans sa carrière universitaire dus au fait qu'elle soit une femme[2],[3].
Parallèlement, elle débute comme chargée de mission au sein du département des antiquités orientales du musée du Louvre, en 1945, et entre simultanément au CNRS en tant qu'associée technique d'Édouard Dhorme[2] puis de René Labat[4]. A cette époque, elle est aussi en lien avec une autre assyriologue, Jeanne-Marie Aynard, avec qui elle collabore[4].
Elle s'implique dans de nombreuses fouilles. En 1962-1963, elle entreprend des fouilles à Jérusalem avec Roland de Vaux, puis elle fouille Suse avec Roman Ghirshman en 1964-1966, Tell Keïsan avec Roland de Vaux dans les années 1970[3],[5]. Elle s'implique aussi et organise des fouilles à Isin, Sirkeli, ou encore Terqa[3]. Roman Ghirshman, après avoir fouillé avec elle, la décrit comme étant une personne particulièrement « sagace »[6].
Malgré les difficultés auxquelles elle est confrontée pendant sa carrière parce que c'est une femme, elle est soutenue par certains de ses amis et collègues, comme André Parrot[3]. Entre autres, celui-ci demande à ce qu'elle reçoive l'Ordre des Arts et des Lettres en lui déclarant qu'il s'agit de[3] :
« la consécration depuis longtemps attendue, et combien méritée, d’une activité débordante que vous avez menée inlassablement pendant des années au service de la science »
En 1982, elle reçoit la médaille d'argent du CNRS pour l'ensemble de ses travaux en assyriologie et en iconologie[7].
Elle meurt le [3],[8] puis est inhumée après une cérémonie à l'église de la Sainte-Trinité de Paris[9].
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Postérité
En 1996, un ouvrage commun lui rend hommage et la remercie de son apport à la connaissance du Proche-Orient ancien[10].
Distinctions
Publications
Monographies
- Pierre France et Agnès Spycket, Les figurines de Suse: IVe-IIe millénaires av. J.-C, Gabalda, coll. « Ville royale de Suse », (ISBN 2-85021-053-6).
Articles
- Agnès Spycket, « Une grande déesse élamite retrouve son visage », Syria, vol. 45, nos 1/2, , p. 67–73 (ISSN 0039-7946, lire en ligne, consulté le ).
- Agnès Spycket, « Le Culte Du Dieu-Lune À Tell Keisan », Revue Biblique, vol. 80, no 3, , p. 384–395 (ISSN 0035-0907, lire en ligne, consulté le ).
- Agnès Spycket, « “Louez-le sur la Harpe et la Lyre” », Anatolian Studies, vol. 33, , p. 39–49 (ISSN 0066-1546, DOI 10.2307/3642689, lire en ligne, consulté le ).
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Références
Liens externes
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