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Alexandre Bida

peintre et graveur français (1813-1895) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Alexandre Bida
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Alexandre Bida, né le à Toulouse et mort le à Lautenbach, est un peintre et un graveur français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Les Juifs devant le mur de Salomon, gravure d'après le dessin Le Mur des lamentations à Jérusalem d'Alexandre Bida[1].
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Biographie

Résumé
Contexte

Se destinant à l’enseignement, Bida a commencé par faire de fortes études classiques. Bien qu’il soit devenu professeur, l’étude du grec et du latin ne l’empêchait pas de dessiner.Ttout enfant déjà, il couvrait ses cahiers et ses livres de croquis qui témoignaient de ses aptitudes pour l’illustration[2]. Hippolyte Flandrin, qu’il avait connu à Toulouse pendant qu’il suivait les cours de l’École des Beaux-arts, l’a entrainé à l’atelier d’Eugène Delacroix, où tous deux se ont fait distinguer par leur intelligence et leurs progrès[2].

Tandis que Flandrin s’adonnait à la peinture religieuse, Bida est devenu orientaliste, à l’exemple de Delacroix. De 1844 à 1846, il a visité successivement la Palestine, l’Asie mineure, Constantinople et la Grèce, dont il a rapporta d’innombrables dessins qui ont servi de thème pour la plupart de ses compositions les plus remarquées aux Salons de Paris[2].

À la correction du dessin, l’entente de la composition et la facilité d’exécution caractéristiques de l’École de Toulouse, il a joint la recherche de la couleur locale et de l’exactitude historique apprises chez Delacroix. Ses œuvres peintes sont rares, celui-ci s’étant appliqué de préférence à dessiner avec des procédés tout particuliers qui donnaient à son simple crayon les apparences de la gravure en taille douce avec les effets de la gravure à l’eau forte[2].

Ayant remporté une médaille de 2e classe au Salon de Paris, dès 1848, il a exposé aux expositions universelles de 1855 et 1867. À l’exposition universelle de 1855, il a obtenu tout à la fois une médaille de 1re classe et la croix de la Légion d’honneur. Au Salon de 1861, au palais des Champs Elysées, il présente le dessin Le Massacre des mameluks, évocation du massacre du au Caire[a]. À l’Exposition universelle de 1867, figure son fameux Mur de Salomon, que le banquier Solar a acheté 5 000 francs avant du céder au baron de Rotschild, pour 50 000 fr. Promu officier de la Légion d’honneur, en 1870, il a eu des rappels de médaille de 1re classe aux Expositions de 1867 et de 1878, et, enfin, une médaille d’or à celle de 1889[2].

L’œuvre monumentale de Bida, qui n’a cessé de produire pendant cinquante ans, peut se scinder en quatre groupes distincts : les compositions empruntées aux scènes de l’Orient et l’histoire orientale ; les compositions pour les livres illustrés (histoire profane ou sacré[b], littérature) ; les illustrations pour le Tour du Monde, grand journal des voyages ; les portraits. Ses compositions magistrales pour les Évangiles, le Livre de Ruth, le Livre d’Esther et le Cantique des Cantiques, qui replace les personnages dans leur milieu oriental, sont son grand œuvre[2].

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Élèves

Collections publiques

Illustrations

  • Justin Cénac-Moncaut, Aquitaine et Languedoc : ou, Histoire pittoresque de la Gaule méridionale, Paris, Librairie universelle, , 560 p. (lire en ligne).
  • Alexandre Bida (Traducteur et Illustrateur) (préf. Gaston Paris), Aucassin et Nicolette : chante-fable du douzième siècle, Paris, Hachette et Cie, , xxxi-140 p. et 11 pl., in-8º (BNF 33250975, lire en ligne).

Expositions

Hommages

Une rue de Toulouse est nommée en son honneur en 1896, peu de temps après sa mort[7].

Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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