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Alexis Hély d'Oissel
militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Alexis Roger Hély d'Oissel est un officier de l'armée française né le à Paris où il est mort le [1]. Il a participé à la Première Guerre mondiale, la terminant comme général de division.
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Biographie
Résumé
Contexte
Famille et début de carrière
Alexis Roger est le fils d'Arthur Hély d'Oissel (1816-1864) et d'Adèle Zoé Bérard (1825-1882), et le petit-fils de Frédéric, baron Hély d'Oissel, ancien préfet d'Empire et député de la Seine-Inférieure. Il s'est marié le avec Charlotte de Mandell d'Écosse, petite-fille de Charles Armand Septime de Faÿ de La Tour-Maubourg ; ils eurent deux filles, Marie Hély d'Oissel (1886-1950), mariée à André de Laboulaye, et Suzanne Hély d'Oissel (1888-1971), mariée à Luiz Bemberg.
Sorti major de sa promotion de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1880, puis major de l'École de cavalerie de Saumur (1882), il sert dans la cavalerie puis intègre l'École supérieure de guerre, d'où il sort encore major en 1890. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur (1903), officier (1913) commandeur (1915) et enfin grand officier (1920) ; il reçoit la croix de guerre 14-18 avec palmes, ainsi que la médaille interalliée de la Victoire.
Première Guerre mondiale
Roger Hély d'Oissel commande le 19e régiment de chasseurs à cheval en 1912 à Abbeville. Nommé général de brigade le , il commande la 8e brigade de cavalerie.
Il est chef d'état-major de la 5e armée en (armée commandée par le général Charles Lanrezac). Il joue un rôle déterminant dans le mouvement de retrait de la 5e armée à l'aile gauche des forces françaises et à la jonction du corps expéditionnaire britannique, pour leur éviter l'encerclement par les forces allemandes. Il participe à la victoire de Guise du qui retarde l'avancée allemande. Il reprend l'offensive à la Marne le sous le général Franchet d'Espèrey.
Nommé général de division le , il prend le commandement de la 7e division de cavalerie puis de la 38e division d'infanterie (bataille de l'Yser et front de Nieuport). Le , il prend le commandement du 36e corps d'armée (sur le front belge) et simultanément, le commandement de la région fortifiée de Dunkerque.
En , il prend le commandement du 8e corps d'armée (Meuse, Somme, Argonne et Champagne). Quoique blessé le , il participe à l'offensive du qu'il poursuit jusqu'en Belgique où il se trouve au moment de l'armistice. Il prend sa retraite par anticipation le et est versé dans le cadre de réserve. Comme de nombreux généraux, il travaillait à l’édification de monuments en hommage aux morts et batailles de la Grande Guerre comme le Aux Morts des Armées de Champagne.

Il possédait le château du Quesnay à Saint-Saëns. Grand amateur de chasse, il dessinait aussi avec talent.
Il est mort le à son domicile au 167 rue de l'Université (Paris 7e). Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Pierre-du-Gros-Caillou et il est inhumé à Saint-Saëns[2].
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Distinctions
Pour approfondir
Bibliographie
- Guy Levé, La Saga des Hély d'Oissel : De 1688 à 2008, Castries (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- « Portrait du général Hély d'Oissel en 1916 », sur Gallica.
Notes et références
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