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Alphabet phonotypique
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L’alphabet phonotypique, aussi appelé phonotype ou alphabet phonotypique anglais, est une transcription phonétique développée par Isaac Pitman et Alexander John Ellis dans le but de simplifier l’orthographe de l’anglais. Cinq versions différentes ont été publiées de 1844 à 1852, dont la version de 1847, définitive pour Ellis, et la version de 1852, mieux adaptée pour les langues européennes pour Pitman.
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Histoire
Résumé
Contexte
- Table des lettres de l’Alphabet phonotypique pour l’anglais de 1845.
- Table des lettres additionnelles pour les autres langues de 1845.
- Table des lettres de l’Alphabet phonotypique pour l’anglais de 1847.
- Table des lettres de l’Alphabet phonotypique de 1888.
Une version complète (no 17) est initialement publiée pour la langue anglaise par Pitman en [1], et est étendue en pour transcrire l’allemand, l’arabe, l’espagnol, le florentin, le français, le gallois, l’italien, le néerlandais, le polonais, le portugais et le sanscrit[2]. Cette version est utilisée durant 6 mois et est révisée plusieurs fois avant la version plus définitive de 1847, après que Pitman et Ellis se soient engagés à ne plus le modifier. Cependant, l’alphabet est révisé plusieurs fois par Pitman, dont notamment en 1856 et 1868[3], avec au moins 72 différentes versions[4].

Ellis publie en 1848 The Ethnical Alphabet avec des lettres additionnelles, basées sur l’extension de juillet 1845, pour l’écriture d’autres langues. En 1858, Charles Bagot Cayley publie lui aussi une extension pour la transcription phonétique d’autres langues, le General Phonetic Alphabet, dans la revue The Phonetic Journal éditée par Isaac Pitman.
L’imprimerie Firmin-Didot a publié quelques livres utilisant l’alphabet phonotypique, notamment un manuel de prononciation anglaise en 1846 et un dictionnaire anglais-français en 1856.
Des cours de lecture phonotypique, pour faciliter l’apprentissage de la lecture, furent organisés à travers le Royaume-Uni, non seulement dans des écoles mais aussi dans des prisons[5].
En 1845, l’alphabet phonotypique est amené à Boston par Stephen Pearl Andrews après avoir rencontré Pitman à Londres en 1843[6]. Une des plus importantes expériences de son usage eut lieu dans 10 écoles de Waltham dans le Massachusetts entre 1852 et 1860 : les élèves purent lire couramment après six à huit mois avant de faire la transition à l’orthographe traditionnelle le reste de l’année[5].
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Variantes et alphabets dérivés
Résumé
Contexte
- Comparaison des alphabets de Comstock, d’Isaac Pitman et de Cincinnati en 1855.
- Alphabet phonétique de Comstock en 1847.
En 1846, Andrew Comstock produit une variante de l’alphabet phonétique publiée dans A Treatise on phonology, à laquelle il ajoute quelques symboles par la suite dont certains déjà utilisés par Pitman auparavant.

- Table des lettres de l’Alphabet phonétique de l’American Phonetic Journal publié à Cincinnati en 1855.
- Alphabet phonétique utilisé par Elias Longley en 1865.
En 1855, une version modifiée est publiée par Randall P. Prosser à Cincinnati aux États-Unis[7],[3]. Cette version sera notamment utilisée par Benjamin Pitman (en) aux États-Unis depuis 1853 à la requête de son frère pour y développer la sténographie Pitman.
En 1853, la British and Foreign Bible Society (SBBE) publie l’Évangile selon Matthieu en micmac utilisant l’alphabet phonotypique, suivi de l’Évangile selon Jean en 1854. De 1856 à 1863, plusieurs autres traductions micmacs de livres de la Bible seront imprimées à Bath par Pitman pour la SBBE. La Sociéte de la mission micmac a aussi publié en malécite avec l’alphabet phonotypique en 1863.

En 1865, Thomas Bridges compile un dictionnaire yagan, et publie plusieurs traductions de livres de la Bible entre 1883 et 1886 utilisant l’alphabet phonotypique.
De 1867 à 1873 ou 1874, la Mende Mission à Lawana publie quelques ouvrages en mendé utilisant l’alphabet phonotypique.
En 1876, lors d’une convention pour la modification de l’orthographe anglaise tenue à Philadelphie, la Spelling Reform Association crée un nouvel alphabet phonétique pour l’anglais, inspiré des alphabets d’Alexander John Ellis et Isaac Pitman, de W. W. Skeat, de E. Jones en Angleterre, et d’Eliza Boardman Burnz (en), de D. P. Lindsley et J. W. Shearer aux États-Unis[8],[9].
Joshua Knowles utilise plusieurs lettres de l’alphabet phonotypique dans son alphabet pour les langues indiennes.
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Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
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