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Anđelko Klobučar

compositeur et organiste croate De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Anđelko Klobučar, né le à Zagreb et mort le [1] dans la même ville, est un compositeur, organiste et professeur de musique croate. Anđelko est le frère cadet du chef d'orchestre Berislav Klobučar (1924–2014).

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Alors que son grand-père est enseignant près de Velika Gorica, son père est avocat, greffier au conseil municipal de Zagreb. C'est lorsque son frère aîné, Berislav se met à la musique, que la maison résonne sans cesse de musique, notamment sur le vieux tourne-disque[2]. Juste avant la guerre, Anđelko apprend le piano au sein d'une école privée. En septembre 1945, il entend Mladena Stahuljaka (1914–1996) – un élève de Günther Ramin à Leipzig – jouer de l'orgue lors d'un concert, dont il garde les registrations colorées.

Anđelko effectue dès 1948, ses études à l'Académie de musique de Zagreb. Élève de l'organiste Fano Lučic, il se forme notamment à l'improvisation. Il obtient son diplôme en 1955. Voulant se diriger vers la composition, il suit aussi les cours de Milo Supra pour l'écriture. Il se perfectionne avec l'organiste Anton Nowakowski à Salzbourg (1959–60) et grâce à une bourse, avec le compositeur André Jolivet à Paris (1965–66). Ces cours particuliers avec le musicien français l'ont particulièrement impressionné. C'est à l'occasion de ce voyage qu'il peut écouter de nombreux organistes : Marcel Dupré, Jean Langlais, Olivier Messiaen ou Pierre Cochereau, ce dernier réputé pour ses improvisations à Notre-Dame[2].

Après une brève période pendant laquelle il effectue des remplacements de professeurs de musique dans l'enseignement général et sa période militaire, il collabore, à partir de 1958 avec des firmes de cinéma de Zagreb pour les musiques de documentaires, de films ou de dessins animés. Il aime ce travail diversifié, pour de petits ensembles avec des délais courts. C'est une part importante de son œuvre, puisque jusqu'en 1995, il y a en tout 120 titres – dont 55 films documentaires.

En 1963, il travaille comme professeur à l'Académie, où il enseigne la théorie de la musique (solfège) le contrepoint et "les formes et les styles musicaux". Parallèlement, à l'Institut catholique de théologie de Zagreb (qui porte maintenant le nom d'un prêtre musicologue, Albe Vidaković (1914–1964) dont Klobučar fut aussi élève dans les années 1950), il enseigne la fugue, les principes de base des compositions polyphoniques et l'Improvisation. Enfin, il est l'organiste permanent de la Cathédrale de Zagreb entre 1958 et 1996.

En tant qu'organiste, il s'est produit en récitals un peu partout en Croatie, mais aussi en Allemagne, en Autriche, en Hongrie, en Lituanie et en URSS, en Pologne, en Italie, en Angleterre (à l'orgue de Westminster) et en France (où il a tenu l'orgue de la Cathédrale Notre-Dame de Paris). Si son répertoire comprend aussi bien des œuvres de la période baroque que des pièces contemporaines, il défend les compositeurs d'orgue de son pays notamment Bjelinski, Cipra, Šulek, Brkanović, Parać, Ruben Radica, Marko Ruždjak et Lovro Županović[3], mais a aussi été distingué pour ses interprétations d'Olivier Messiaen.

Entre 1995 et 2000, il participe à des séminaires sur la musique d'orgue moderne à Šibenik et y anime l'École d'orgue d'été.

Depuis 1992, il est membre de l'Académie des sciences et des arts de Croatie, département musique et musicologie.

Parmi les prix qui ont été décernés au compositeur, on peut citer en 1995, le Prix Vladimir Nazor, en 2002 le prix Porin pour sa contribution à la culture musicale de son pays et en 2010 le prix Lovro Matačić.

Parmi ses élèves, on trouve l'organiste et musicologue Mario Perestegi (*1971).

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Œuvres

Voir aussi

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