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Anna Quinquaud

sculptrice française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Anna Quinquaud
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Anna Quinquaud, née le dans le 6e arrondissement de Paris[1] et morte le à Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne)[2], est une sculptrice française.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Anna Fanny Marguerite Quinquaud est la quatrième des six enfants[3] du docteur et académicien Charles-Eugène Quinquaud (1841-1894) et de Thérèse Caillaux (1859-1928), sculptrice, élève d'Auguste Rodin[4]. Après le décès de son père, les siens conserveront de fidèles attaches avec son village natal de Lafat (puis plus largement avec le département de la Creuse), sa mère y conservant un atelier et Anna Quinquaud y passant ainsi ses étés[5]. C'est ainsi de la Creuse, où elle est naturellement initiée à la sculpture par sa mère, qu'en 1909 arrive à la jeune Quinquaud sa première commande avec le buste d'Armand Fourot pour la place de l'église d'Évaux-les-Bains[6].

De 1912 à 1914, Anna Quinquaud est l'élève de Blanche Laurent, chez qui elle revient peu avant la fin de la Première Guerre mondiale. En 1918, elle entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où elle est élève de Laurent Marqueste (1848-1920) et de Victor Ségoffin (1867-1920)[7]. En 1924, elle obtient un deuxième premier grand prix de Rome en sculpture[8],[9],[4].

En 1925, plutôt que la résidence romaine à la villa Médicis, elle s'embarque pour l'Afrique-Orientale française jusqu'en Éthiopie ; elle rapporte de ses voyages de nombreuses sculptures[8],[9],[4].

Pierre Kjellberg s'appuie sur La femme maure (1937) d'Anna Quinquaud qui, sur la terrasse du musée d'art moderne de la ville de Paris « ne manque pas de noblesse », pour dire l'artiste représentative de la rencontre du cubisme, de l'orientalisme et de l'archaïsme dans la sculpture des années 1930[10].

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Anna Quinquaud, dans son atelier parisien, après sa nomination à l’Académie des sciences coloniales (désormais Académie des sciences d'outre-mer) en 1946 dans le magazine Regards[11].

Anna Quinquaud demeure fidèlement attachée à l'Académie des sciences d'outre-mer, dont elle réalise en 1974 la médaille du cinquantenaire, et continue de voyager jusqu'en 1977, année où elle visite le désert du Sinaï et la cité nabatéenne de Pétra en Jordanie[12]. Ce n'est qu'avec les deux ventes de son atelier à l'hôtel Drouot par les commissaires-priseurs Jacques Lenormand et Patrick Dayen, les [13] et [14], qu'un fonds de toiles la révèle également peintre de paysages, vocation méconnue qu'il convient d'ajouter ainsi à celle de dessinatrice justement remarquée par Lynne Thornton[12].

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Œuvres dans les collections publiques

En France

Musées

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Les Anges cariatides, cathédrale de Dakar.

Églises

Monuments

En Éthiopie

À Madagascar

Au Maroc

Au Sénégal

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Expositions

Expositions particulières

  • Anna Quinquaud - Souvenirs de voyage, Paris, Galerie d'art contemporain, 1926.
  • Les Foulahs du Fouta Djallon - Sculptures et dessins, Paris, Galerie Charpentier, 1931.
  • Anna Quinquaud - Mer Rouge et Île Roge, sculptures, dessins, Paris, Galerie Charpentier, 1934.
  • Petit Palais, Paris, 1936.
  • Musée de la Sénatorerie de Guéret, octobre-.
  • Anna Quinquaud - Regards sur l'Afrique, 1920-1925, musée des beaux-arts de Brest, 1980.

Expositions collectives

Expositions rétrospectives

Prix et distinctions

Notes et références

Annexes

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