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Art roman en Pays basque

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L'art roman en Pays basque est présent à travers les sept provinces qui composent ce territoire, avec une prédominance en Navarre et Alava.

Comme dans la plupart des sites romans d'Europe, l'art roman est, en Pays basque, intimement lié au chemin de Saint-Jacques. Le concept de « Premier Art Roman » est développé par Puig i Cadafalch, qui l'a initialement appliqué à certaines églises catalanes avant que ce terme ne soit étendu à l'architecture romane en général. Puig i Cadafalch a d'abord publié ses idées en catalan, puis en espagnol, dans des ouvrages majeurs tels que L'Architecture romane en Catalogne[1] et Le Premier Art Roman[2]. Il analyse les influences variées reçues par les architectes catalans, notamment celles de l'Italie, du Languedoc, de Cluny, et de l'Espagne musulmane, tout en décrivant les différences stylistiques des églises chrétiennes de la région[3],[4],[5],[6].

Les caractéristiques du « Premier Art Roman » incluent l'utilisation de pierres grossières pour les murs, souvent découpées à l'aide d'outils simples et disposées en opus spicatum, des espaces intérieurs à voûtes en berceau et l'absence de sculptures décoratives. À partir du XIe siècle, le style lombard, influencé par l'Italie du Nord, commence à se manifester, notamment dans les arcs extérieurs décorés de bandes et de motifs.

L'architecture romane du nord de l'Espagne, particulièrement en Catalogne, marque une rupture avec les anciennes formules mozarabes, en introduisant de nouvelles structures et ornements, notamment des arcs profilés et des éléments décoratifs comme les colonnes torsadées et les absides sculptées. L'influence lombarde se répand dans toute l'Europe, de l'Italie à la France, en passant par la Catalogne et la Suisse.

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Noms des Saints au Pays basque

Résumé
Contexte

L'élaboration d'un répertoire de noms de saints en basque remonte au début du XXe siècle, avec Sabino Arana et Luis Eleizalde, qui ont créé des prénoms originaux (Josu, Jon, Miren...) faute de sources anciennes. Bien intégrés, ces noms n'ont toutefois pas remplacé les formes traditionnelles religieuses (Jesu Kristo, Ama Birjina...). Euskaltzaindia a donc entrepris de formaliser ces noms en basque. Tirés de la Bible et de la tradition chrétienne, ces noms d'origine variée ont évolué différemment selon les langues, donnant par exemple Pierre, Pedro, Peter, etc. ou en basque Petri à partir du latin Petrus[7].

Depuis longtemps, les noms de saints et de saintes ont été adaptés à la phonétique basque, surtout ceux enracinés dans la tradition populaire. Après le Concile de Trente (1545), l'Église a imposé les formes officielles dans les langues d'État, reléguant les formes basques au second plan, souvent associées à des milieux peu instruits. Cela a conduit à une prédominance des noms en espagnol ou en français dans les archives et documents, éclipsant les formes basques. Pourtant, des traces de ces noms anciens subsistent dans la toponymie et la tradition orale. Depuis que le basque est devenu langue officielle, un besoin de normalisation s'est fait sentir, notamment pour les noms de saints. L'Académie de la langue basque (Euskaltzaindia) a donc publié une liste de noms adaptés à l'orthographe actuelle. Certains noms sont valables pour les deux genres, d'autres ont une forme masculine ou féminine. On y trouve aussi des formes locales ou affectives, ainsi que des noms issus de toponymes liés à la Vierge[7].

Fixation des noms de saints en basque

Pour fixer les noms de saints en basque, Euskaltzaindia se base sur la tradition linguistique basque en privilégiant les formes anciennes attestées dans les textes, les toponymes, et les patronymes. Par exemple :

  • "Mikelarena", "Teresategi", "Martirena", "Mikeltorena".

Les formes les plus répandues et reconnaissables sont privilégiées, comme par exemple :

  • "Petri" (au lieu de Pedro ou Pierre).

Les formes dialectales ou diminutives comme "Pello", "Beñat", "Txanton", "Ganix" ne sont pas des modèles officiels mais peuvent être utilisées comme prénoms[7].

Critères de sélection

  • Lorsqu'une forme basque existe d'un côté du Pays Basque (Nord ou Sud) et pas de l'autre, c'est elle qui est retenue[7] : "Eztebe" (et non Esteban ou Étienne).
  • Si une forme est trop altérée, elle est écartée au profit d'une forme standardisée comme : "Bizente" (au lieu de Bixintxo)

Règles d'orthographe

Les règles d'orthographe suivantes sont appliquées[7] : c devient k : "Karlos", "Katalina", v reste dans certains noms historiques : "Valentin", "Veronika". Les noms se terminant par -us en latin deviennent -o en basque : "Martzelo", "Zeltso". Les noms se terminant par -os en grec deviennent -o en basque : "Teodoro", "Nartziso". Si aucune tradition claire n'existe, on s'appuie sur les formes les plus répandues en Europe. Par exemple : "Baltasar" (vs Balthazar), "Filipe" (vs Felipe, Philippe), "Hiazinto" (vs Jacinto, Hyacinthe). Mais pour les formes traditionnelles : "Jakue" (au lieu de Jacques), "Gilen" (au lieu de Guillaume), "Jurgi" (au lieu de Georges), "Justi" (au lieu de Juste)[7].

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Guipuscoa

Le patrimoine roman du Guipuscoa est disséminé à travers quatre de ses régions :

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Biscaye

Les quelques exemples d'art roman en Biscaye se retrouvent principalement en Mungialdea :

  • chapelle San Pelaio à Bakio ;
  • église San Migel de Zumatxaga à Mungia ;
  • église San Migel à Fruiz.

Une chapelle romane est cependant présente dans le Grand Bilbao, la chapelle San Pedro d'Abrisketa à Arrigorriaga.

Alava

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Plusieurs églises romanes de Navarre (Lepuzáin (Mendibil), Amunarrizqueta, Iriberri, Uzquita, Benegorri, Bézquiz et Donamaría) sont aujourd'hui en ruines ou en très mauvais état. Construites aux XIIe – XIIIe siècles, elles présentent généralement des nefs uniques, des absides rectangulaires ou semi-circulaires, et des portails simples. Certaines conservent encore des éléments notables comme des tours, des chapiteaux sculptés ou des fonts baptismaux, souvent déplacés. Leurs états actuels témoignent d'un abandon progressif malgré leur valeur historique.

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Pays basque français

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Proche du Pays basque

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Notes et références

Voir aussi

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