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Aymon de Savoie (évêque de Sion)

prince-évêque de Sion, abbé de St-Maurice De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Aymon de Savoie, né au début du XIe siècle et mort le , est un ecclésiastique savoyard, issu de la dynastie des Humbertiens, qui fut prince-évêque de Sion probablement de 1034 à 1054.

Faits en bref Abbé de Saint-Maurice-d'Agaune, à partir de 1049 ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Origines

Il « semble confirmé » qu'Aymon ou Aimon (Aimo) soit le fils du comte Humbert († v. ), premier membre mentionné des Humbertiens à l'origine de la maison de Savoie, seigneur en Maurienne, Val d'Aoste, Savoie Propre, Chablais et Valais, et de sa femme Ancilie / Auxilia / Auxiliende[1], considérée comme la sœur d'Ulric le Riche († av. )[2],[3].

Il est mentionné pour la première fois le [4],[3].

Troisième fils du comte Humbert, Aymon est destiné comme son second frère Bouchard ou Burckard ou Buchard à l'état ecclésiastique[5]. Ce dernier est fait coadjuteur puis évêque d'Aoste, prévôt de Saint-Maurice d'Agaune et archevêque de Lyon[5],[6]. L'aîné, Amédée Ier succède à leur père, jusqu'à sa mort vers 1051/1060, où leur frère cadet, Othon Ier hérite des titres et biens[7].

Carrière ecclésiastique

Aymon est élu évêque de Sion vers 1034 (acte de consécration et de dotation de l'église de Nax)[4],[3],[8]. Les évêques de Sion sont princes d'Empire, possèdent les pouvoirs spirituel et temporel sur leur diocèse et sont titrés préfet et comte du Valais (praefectus et comes)[9]. Le placement d'Aymon à la tête de l'évêché indique de l'influence des Humbertiens en Valais et sur l'Abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune[8]. Son père était l'avoué et prieur laïc de l'abbaye[10],[11]. Son frère, Buchard, est d'ailleurs prieur du couvent et Aymon semble lui succéder comme prévôt vers 1046, puis abbé en 1049/1050[3],[8],[10].

Durant cette période, en 1049, le pape Léon IX soustrait l'abbaye de Saint-Maurice au pouvoir de l'évêque de Sion. C'est dans ce contexte que l'évêque de Sion devient vassal des Humbertiens[12].

Lors du décès de leur frère Amédée, vers 1051, Buchard et Aymon sont écartés de la succession au profit de Othon[5].

L'abbé fribourgeois Jean Gremaud, dans ses Documents relatifs à l'histoire du Vallais (1875-1898), mentionne une donation d'Orsières (Valais) détenu par le comte Ulric, à l'évêque[13]. L'évêque fait don de l'église d'Orsières avec d'autres possessions[Note 1] au Chapitre[13] le , d'après le Régeste genevois[14]. Le comte Ulrich est considéré comme un parent de l'évêque Aymon, peut être un beau-frère du comte Humbert[13].

Mort et succession

Aymon meurt au « III des ides de juillet » (Nécrologe de l'église de Sion)[16], soit le [3].

Ermenfroi, dont certains auteurs en font un neveu d'Aymon, mais sans qu'il n'existe des sources, monte à sa suite sur le siège épiscopal de Sion[17].

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Notes et références

Voir aussi

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