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Balobaki Check
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Balobaki check est un média communautaire congolais de fact-checking qui lutte contre la désinformation et les discours de haine circulant dans les médias et sur les réseaux sociaux, lancé en république démocratique du Congo par la journaliste Ange Kasongo Adihe[1],[2].
Membre du réseau Africa Fact, un collectif panafricain réunissant plusieurs initiatives de fact-checking et est également signataire du code de principes du Réseau international de vérification des faits (IFCN)[3].
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Présentation
Balobaki Check combine deux expressions : balobaki, en lingala qui signifie « ils ont dit » ou « il paraît que », et check, en anglais « vérifier ». Balobaki sert à introduire une information dont la véracité n’est pas confirmée, tandis que le deux est utilisé pour rappeler la nécessité de vérifier les faits avant leur propagation[4],[5].
L’équipe, composée de cinq journalistes temps plein et des pigistes basés dans plusieurs provinces de la république démocratique du Congo, s'emploie à repérer et à corriger les fausses informations et des contenus viraux diffusés en ligne ou dans les médias sur les thématiques comme la politique, la santé et sociales et tant d’autres[6],[7], et parallèlement, il organise des formations de journalistes et étudiants aux techniques de fact-checking[8],[9].
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Histoire
Résumé
Contexte
Un projet de l’asbl Yekola Center, lancé à Kinshasa, capitale de la RDC en 2022 par la journaliste Ange Kasongo pour renforcer la résilience des citoyens face à la désinformation[10], aux discours manipulatoires diffusés sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels. mais également promouvoir l’éducation à la vérification des contenus en ligne pour lutter contre les fakenews au sein des communautés congolaises[11],[12]. La même année de son lancement, le média a formé les journalistes professionnels sur les techniques de fact-checking, des formations financées par plusieurs organisations internationales[13].
Lors du processus électoral de 2023 en république démocratique du Congo, le média a publié une série de lettres d’information dédiées à la vérification de contenus circulant en ligne, afin de corriger les infox issues des réseaux sociaux et de plateformes de messagerie comme whatsapp[14],[15], en octobre de la même année, le media a pris part à Africa Facts Summit, un évènement autour de fact checking à Port-Louis organisé par Africa check[16]. Cette même année, il lance un programme de mentorat sur la vérification des faits dans une université de la capitale[17].
En 2024, le média a mis en œuvre une formation organisée par la fondation hirondelle sur la vérification des faits et le discours de haine[18],[19]. Ensuite vers octobre il organise en partenariat avec l'ambassade de Canada en Rdc, une formation sur la lutte contre les discours de haine à caractère tribal et le fact checking[20].
L’année qui a suivi, en 2025, il a organisé et pris part a une série d’activités comme des ateliers[1], des conférences comme celle du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, qui a rassemblé Patrick Muyaya, le ministre de la communication et médias, le recteur de l’UNISC, Kambay Bwatshia, ainsi que Patrice Vahard, le directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme sur la sensibilisation aux fausses nouvelles[21], mais également des formations pour les jeunes sur des sujets ayant trait avec le fact-checking en république démocratique du Congo en partenariat avec une organisation au Sénégal[22],[23],[24],[25].
Cette même année, en avril 2025, il participe et soutient la mise en place du collectif des fact-checkers de la RDC dont le lancement officiel s’est tenu dans une école de journalisme de Kinshasa au mois d'avril[26], rassemblant plusieurs acteurs des médias et organisations de la société civile[27],[28].
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Récompenses et distinctions
En 2024, Balobaki Check a remporté le 1er prix francophone de l’innovation dans les médias[29], dans la catégorie recontextualisation d’un contenu audiovisuel, organisé par l’Organisation internationale de la francophonie[30], France Médias Monde[14] et Reporters sans frontières[31],[32],[22].
L’organisation a également été bénéficiaire du Fonds de vérification des faits lancé par Google News Initiative et YouTube, destiné à soutenir les médias spécialisés dans la lutte contre la désinformation[33].
Notes et références
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