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Bataille du cap Henry
bataille navale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La bataille du cap Henry est une bataille navale de la guerre d'indépendance des États-Unis qui est livrée dans la baie de Chesapeake le entre l'escadre britannique menée par l'amiral Marriott Arbuthnot et l'escadre française du capitaine Charles Sochet des Touches.
Cette bataille est également appelée 1re bataille de Chesapeake et combat de Chesapeake.
Une seconde bataille plus importante eut lieu à Chesapeake le de la même année, et qui fut cette fois-ci une victoire française décisive.
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Circonstances
Résumé
Contexte
Il avait été convenu entre les généraux des deux armées française et américaine que, pendant que La Fayette irait assiéger Arnold dans Portsmouth, une flotte française portant un millier d'hommes viendrait l'attaquer par mer.
Rochambeau fit embarquer, le , à cet effet, sur les vaisseaux de Destouches 1 200 hommes commandés par Charles du Houx de Vioménil. Ces soldats étaient tirés du régiment de Bourbonnais, sous la conduite du colonel de Laval et du major Gambs ; et de celui du régiment de Soissonnais, sous les ordres de son colonel en second, le vicomte de Noailles, et du lieutenant-colonel Anselme de la Gardette.
Il y avait sur les vaisseaux un nombre de mortiers et de pièces d'artillerie suffisant pour soutenir un siège dans le cas où l'expédition réussirait[1]
Dumas fut chargé d'aller à New London, petit port sur la côte de Connecticut, en face de la pointe de Long-Island et du mouillage de l'escadre britannique, pour l'observer de plus près pendant que celle de Destouches se disposait à sortir. Il put remarquer qu'elle était dans la plus parfaite sécurité. Aussi, Destouches profita-t-il d'un vent Nord-Est qui s'éleva le , pour mettre à la voile. Son escadre était composée de sept vaisseaux de ligne, du Romulus de 44 canons pris aux Anglais et d'une frégate[2].
Il y avait à bord quatre compagnies de grenadiers et de chasseurs, un détachement de 164 hommes de chacun des régiments, et cent hommes d'artillerie, ensemble 1 156 hommes.
Une mer orageuse et inégale força le chef de l'escadre française à se porter au large pour se rapprocher ensuite de la côte aussitôt qu'il fut à la latitude de la Virginie. Un instant ses vaisseaux furent dispersés ; mais il put les rallier à l'entrée de la baie de Chesapeake.
En même temps, il découvrit l'escadre britannique, qui sous les ordres de l'amiral Graves était partie de son mouillage vingt-quatre heures après lui, mais qui en suivant une voie plus directe était arrivée deux jours avant. L'amiral britannique était monté sur le London, vaisseau à trois ponts, plus fort qu'aucun des vaisseaux français. Les autres vaisseaux britanniques étaient égaux par le nombre et l'armement à ceux de l'escadre française.
C'était le . Destouches comprit que son expédition était manquée. Il ne crut pas toutefois pouvoir se dispenser de livrer un combat et donna l'ordre de se former en ligne de bataille.
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La bataille
Résumé
Contexte

*A: position des deux escadres en vue l'une de l'autre *B: premier engagement *C: second engagement *D: retraite
Le feu commença de part et d'autre avec vivacité. La tête de la ligne anglaise arriva et l'avant-garde française fit le même mouvement pour le prolonger.
L'amiral français voyant que la manœuvre des Anglais ne lui permettait plus de prolonger leur ligne, se détermina à la faire défiler en entier par une manœuvre hardie sur la tête de l'ennemie. Ce mouvement eut un succès complet, et leur chef de file eut à peine essuyé le feu du cinquième vaisseau qu'il arriva et se mit sous la protection d'une frégate.
Le combat fut très-vif et dans lequel se distinguèrent surtout le Conquérant, le Jason et l'Ardent. Le premier perdit son gouvernail. Presque tout son équipage fut mis hors de combat ; de Laval lui-même y fut blessé[3]. Un combat d'arrière-garde eut lieu ensuite.
Le feu ayant cessé de part et d'autre, le Chevalier Des Touches ordonna de rétablir l'ordre de bataille. Mais les Anglais ne crurent point devoir courir les risques d'un second engagement, l'escadre britannique ayant été particulièrement maltraitée.
L'escadre britannique se retira un peu plus loin, mais elle garda la baie, et quelques jours plus tard le général Phillips, parti de New York avec deux mille hommes, put rejoindre Arnold et lui assurer en Virginie une supériorité incontestable.
Le capitaine Des Touches rentra à Newport le 18, après sa glorieuse mais inutile tentative.
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Ordre de bataille
Résumé
Contexte
Des informations sur le nom des bâtiments et le nombre de canons embarqués sont Morrissey, en l'absence d'informations contraires[4]. Les noms des capitaines sont fournis par Mahan, en l'absence d'informations contraires, et le nombre de victimes par Lapeyrouse-Bonfils[5],[6]. Mahan et Lapeyrouse-Bonfils sont en désaccord quant au nombre de victimes ; Mahan rapporte que les Anglais avaient à déplorer 30 tués et 73 blessés, et que les Français comptaient 72 tués et 112 blessés.
Les sources divergent également sur le nom du bâtiment commandé par Des Touches et sur son pavillon. Les sources en langue anglaise[6],[4] affirment que son pavillon flottait sur Le Neptune, alors que Lapeyrouse-Bonfils affirme qu'il s'agissait du Duc de Bourgogne[7]. Le Duc de Bourgogne était le navire amiral du prédécesseur de Des Touches, le Chevalier de Ternay, à l'époque où Des Touches était capitaine du Neptune. Il est donc probable que Des Touches soit passé sur le Duc de Bourgogne à la mort de Ternay[8].
- Autres bâtiments
- Guadalupe (frégate, 28, Hugh Robinson)[6]
- Pearl (frégate, 32, George Montagu)[6]
- Iris (frégate, 32, George Dawson)[6]
- Medea (frégate, 28, Henry Duncan)[6]
- Autres bâtiments
- L'Hermione (frégate, 36, Louis-René-Madelène le Vassor, Comte de Latouche-Tréville)[6],[12]
- La Gentille (frégate, 32, M. de Maingand[16])[6]
- La Fantasque (14, M. de Vaudoré)[17]
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Notes et références
Sources et bibliographie
Liens externes
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