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Belles belles belles (comédie musicale)
comédie musicale française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Belles belles belles est une comédie musicale de 2003 mise en scène par Redha, d'après les chansons de Claude François. Elle est la première comédie musicale juke-box française jouée sur scène.
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Synopsis
Elles sont trois, elles sont belles et rêvent de gloire et de paillettes… Émilie, Sonia et Charlotte sont trois jeunes filles intégrant le centre Claude François, en parallèle de leur participation à un concours de chant qui pourraient leur apporter le succès dont elles rêvent. Mais est-ce vraiment ce qu'elles veulent ?
Fiche technique
- Mise en scène et chorégraphie : Redha
- Musique : Claude François et Jean-Pierre Bourtayre
- Arrangements musicaux : Carolin Petit
- Direction artistique : Daniel Moyne
- Son : Philippe Parmentier
- Lumière : Nicky Tisserand
- Coaching vocal : Richard Cross
- Assistant chorégraphie : Martin Matthias Ysebaert
Distribution
Chanteurs
- Joy Esther : Émilie
- Aurélie Konaté : Sonia
- Liza Pastor : Charlotte
- Sylvain Mathis : Stéphane
- Alain Cordier : Sébastien
- Fabian Richard : Grégory
- Lucas : Alexandre
- Pascal Sual : Vincent
- Blandine Metayer : Mme Duval
- Anjaya : La mère de Charlotte
- Jonathan Kerr : Le père de Sonia
Doublures
- Laure Balon : Mme Duval et la mère de Charlotte
- Gaétan Borg : Grégory et Stéphane
- Sophie Gémin : Charlotte et Émilie
- Joakim Latzko : Sébastien
- Thomas Maurion : Alexandre
- Olivier Rey : Vincent
- Pierre Rousselle : Le père de Sonia
- Yaëlle Trulès : Sonia
Danseurs
- Mélodie Caillieret
- Antonietta Campolo-Pozzobon
- Elena Ciaverella
- Stéphane Corcel
- Laurie Dang
- Ghislain Delbecq
- Esther Giacalone
- Fréderic Jean-Baptiste
- Vincent Lollato
- Laurent Ramon
- Candice Thomas
- Marlène Wirth
Danseurs de l'académie internationale de la danse
- Olivier Ambrosetti
- Benjamin Deloffre
- Nicolas Ernwein
- François Lamargot
- Stanley Leglas
- Anne-Sophie Leonhard
- Marie Lepetit
- Enrique Toyos
- Alexandra Van de Wiele
Chansons
Acte I
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Acte II
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Album
Résumé
Contexte
Toutes les chansons sont produites par Carolin Petit, exceptées J'attendrai et Danse ta vie, produites par Carolin Petit et Daniel Moyne.
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Historique
Résumé
Contexte
S'inscrivant dans la continuité des productions réalisées à la suite du triomphe de Notre-Dame de Paris, ce spectacle a néanmoins pour modèle deux musicals londoniens à succès : Mamma Mia ! qui reprend les chansons du groupe ABBA et We Will Rock You, basé sur les tubes de Queen[2],[3]. Elle est donc la première comédie musicale juke-box[4],[5],[6],[7] en français. Est qualifiée de juke-box toute comédie musicale orchestrée autour des tubes d’un interprète ; dans le cas présent, l'artiste choisi est Claude François[8],[9],[10],[11].
Daniel Moyne et Jean-Pierre Bourtayre sont les auteurs du livret[12],[13]. Ils sont d'anciens partenaires professionnels du chanteur[10], tout comme le producteur Gérard Louvin[14]. Une partie de l'équipe artistique de Roméo et Juliette, de la haine à l'amour se retrouve pour la création en 2003 de Belles belles belles ainsi que des Demoiselles de Rochefort, notamment le chorégraphe Redha.
Il faudra deux ans de travail en amont dont quatre mois d’ateliers de comédie, de chant et de danse[15] et l'audition de 11 000 candidats. Emmanuel Moire est l'un des aspirants chanteurs à ne pas avoir été sélectionné après son audition[16]. Ne figurant pas au casting final, Grégory Lemarchal prend d'ailleurs part à ces ateliers[17],[c].
La première du spectacle a lieu le à l'Olympia de Paris[20],[21],[22]. Quarante artistes sont présents sur scène[2].
Distribué par Universal Music, un album comportant treize pistes est extrait du spectacle[23]. Côté promotion, le single J'attendrai[24] par Joy Esther, Aurélie Konaté et Liza Pastor[25],[26],[27] est le premier à être diffusé. La face B comporte le duo Danse ta vie interprété par Pascal Sual et Aurélie Konaté[28],[a]. J'attendrai atteint la 15e place des classements français et belge ainsi que la 65e place du classement suisse des meilleures ventes[29]. Le trio principal interprète le second single Comme d'habitude, paru le 27 janvier 2004. Il se classe no 10 (tip) en Belgique francophone et no 50 en France[30],[31].
Par la suite, Belles belles belles ne rencontre pas le succès escompté mais l'échec. Une tournée à Laval, Lille, Bruxelles, Grenoble ou Orléans est d'abord annoncée, puis reportée[32],[23]. Elle n'aura jamais lieu. Claude François Jr. regrettera l'annulation de celle-ci[33]. Le rideau tombe définitivement le 19 janvier 2004 après deux mois de représentations à l'Olympia[34],[35] et 75 000 spectateurs[36]. Le spectacle devait s’arrêter la veille mais est prolongé d'une date. L'Olympia fut pré-réservé par une société pour un évènement privé. Cette date n'était donc pas une ouverture à la réservation pour le public.
À la suite de ces déboires, Gérard Louvin et TF1 arrêtent leur collaboration au sein de Glem productions[37]. Fondée en 1982 par Louvin, cette société est détenue à 100 % par le groupe de médias français à partir de 2004[32],[38].
TF1 Vidéo édite une captation DVD le 4 novembre 2004, réalisée par Gilles Amado.
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Critiques et rétroaction
Résumé
Contexte
Pour la première, le spectacle reçoit des critiques globalement positives.
Le Parisien déclare que « Ça en a la couleur et la saveur »[2] ainsi que « la chorégraphie de Redha sur le titre-phare de cette nouvelle comédie musicale dégage richesse et énergie. Les voix sont belles et bien posées »[20].
Pour le site spécialisé Regard en coulisse, « l'alchimie fonctionne plutôt bien », « le cast assure vraiment bien vocalement » et trouve les « nouveaux arrangements réussis », l'« interprétation convaincante »[10].
Quinze ans plus tard, Belles belles belles connaît une seconde vague d'intérêt : la création de Hit Parade en 2017 ainsi que le projet d'une comédie musicale traitant de Claude François courant 2018, puis reportée à 2019 avant d'être suspendu[39], entraînent un retour critique différent de Belles belles belles.
Le plus sévère est sans doute Julien Baldacchino, chroniqueur pour France Inter. Ce dernier affirme que « la mauvaise qualité du livret ET des arrangements musicaux ont conduit le spectacle à sa faillite »[11].
Pour Europe 1, le problème se situe dans le manque de publicité et de communication autour du spectacle[36].
Le Bien public s'étonne avec « curieusement un échec »[40].
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Notes et références
Annexes
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