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Benjamin Cate Howard

commerçant et dirigeant civique canadien De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Benjamin Cate Howard
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Benjamin Cate Howard (8 décembre 1865 – 23 juillet 1923) était un marchand de bois, propriétaire foncier, philanthrope et figure publique de Sherbrooke, au Québec. Il est surtout connu pour avoir fondé la compagnie B. C. Howard & Company et pour la création du parc Howard (Domaine Howard/Howardene), aujourd'hui un site patrimonial et un parc public à Sherbrooke.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Jeunesse

Howard est né à Stanstead, fils de James Howard et de Clarinda Hunt[1]. D'origine irlandaise et écossaise, il a fait ses études dans la région[2]. Il a grandi à la ferme familiale Howard à Apple Grove (Fitch Bay), où il travaillait à l'agriculture et à l'élevage de moutons pendant sa jeunesse[1]. Il a exposé ses moutons à diverses foires agricoles et a remporté un certain succès[1]. Il s'est installé à Sherbrooke en 1891 pour faire carrière dans les affaires[1].

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Carrière

Résumé
Contexte

Howard a débuté dans le commerce du bois avec T. M. Craig avant de fonder B. C. Howard & Company en 1906 avec son beau-frère David J. Salls ; son fils Charles s'est joint à l'entreprise en 1908[3]. Howard a été un pionnier du transport de pâte de bois par chemin de fer vers les papeteries du Québec[2]. Au fil des ans, il a diversifié ses activités commerciales dans la fabrication, l'assurance et l'immobilier, occupant des postes de direction au sein de sociétés telles que la St. Lawrence Lumber Industrial Company, l'International Lumber Company, la Sherbrooke Iron Works, la Sherbrooke Tile and Brick Company, la Stanstead and Sherbrooke Mutual, la Sherbrooke Real Estate Company et la Banque des Cantons de l'Est[3]. Howard a amassé une fortune en 25 ans dans le commerce du bois[2].

En juin 1920, Howard et son fils figuraient parmi les plaignants dans une affaire portée devant la Cour supérieure du Québec[4]. Ils ont intenté des poursuites contre la Hartje Paper Company de Pittsburgh, en Pennsylvanie[4].

En 1923, peu avant son décès, il a réorganisé la Murray Gregory Company pour en faire l'English Lake Lumber Company, dont il était vice-président[3].

Howard possédait également l'île Province sur le lac Memphrémagog, qui chevauche la frontière canado-américaine[2]. Il a réaménagé la propriété, la transformant en une résidence d'été largement admirée[2].

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Engagement civique et philanthropie

Howard et son épouse ont soutenu de nombreuses causes sociales à Sherbrooke[3]. Ils ont fait don de la résidence Howard, située sur la rue Moore, au YMCA et ont contribué à la création du Foyer Wales à Richmond, une résidence pour personnes âgées[3]. Il a également fait de généreux dons à l'Association chrétienne des jeunes femmes, au Stanstead College et à l'Église méthodiste, dont il était un membre actif[2]. Il a également été président de l'Hôpital général de Sherbrooke, a présidé le comité exécutif du Collège Stanstead Wesleyan et a siégé comme conseiller municipal[3].

Howardene

En 1913, Howard a acheté un terrain à la British American Land Company pour y construire une résidence familiale et un parc paysager[5]. Conçu par l'architecte paysagiste Frederick Gage Todd, le parc a ouvert ses portes en 1914 et a été nommé Howardene[5]. Son fils Charles Benjamin Howard a construit une grande résidence sur le domaine en 1917, tandis que Howard a commencé la construction d'une deuxième demeure en 1921[5]. Il est décédé avant son achèvement, et seule sa veuve y a finalement vécu[3]. Le domaine est ensuite devenu un parc public, le parc Domaine-Howard, et demeure l'un des monuments patrimoniaux les plus remarquables de Sherbrooke[6].

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Vie personnelle et décès

Le 1er janvier 1885, Howard a épousé Helen Eloisa Salls (1863-1941), fille de Stephen Salls et de Frances Derrick[1]. Ils ont eu deux fils : Charles Benjamin Howard (1885-1964), qui est devenu par la suite député, sénateur et maire de Sherbrooke, et Harvey Prescott Howard (1898-1899), décédé avant ses deux ans[1].

La santé de Howard était fragile au cours de ses dernières années, mais sa mort subite a été un choc[2]. Il s'est effondré dans son bureau de Sherbrooke le 23 juillet 1923 après son retour du déjeuner et est décédé à l'âge de 57 ans[2]. Benjamin Cate Howard est inhumé au cimetière Elmwood de Sherbrooke[3].

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Notes et références

Annexes

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