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Cabinet Ramelow II

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Cabinet Ramelow II
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Le cabinet Ramelow II (en allemand : Kabinett Ramelow II) est le gouvernement de l'État libre de Thuringe entre le et le , durant la septième législature du Landtag.

Faits en bref Ministre-président, Élection ...
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Historique du mandat

Résumé
Contexte

Dirigé par le ministre-président Bodo Ramelow, membre de Die Linke, ce gouvernement est constitué et soutenu par une « coalition rouge-rouge-verte » minoritaire entre Die Linke (Linke), le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) et l'Alliance 90 / Les Verts (Grünen). Ensemble, ils disposent de 42 députés sur 90, soit 46,7 % des sièges du Landtag.

Il est formé à la suite de la démission du ministre-président libéral Thomas Kemmerich, au pouvoir depuis un mois.

Il succède de facto au cabinet Ramelow I, puisque Kemmerich a renoncé à former un gouvernement au lendemain de son élection.

Formation

Le , alors qu'aucune majorité claire ne s'est dégagée au Landtag, Thomas Kemmerich est élu ministre-président au troisième tour de scrutin, face à Bodo Ramelow. Candidat du Parti libéral-démocrate (FDP), il bénéficie du soutien de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Son élection est critiquée de toute part puisqu'il devient le premier chef de gouvernement depuis 1945 à accéder au pouvoir avec le soutien de l'extrême droite[1]. Il annonce dès le lendemain sa volonté de démissionner et renonce à constituer son exécutif[2].

Le SPD, la CDU, Die Linke et les Vert s'entendent le suivant sur la tenue d'élections anticipées le [3]. Lors d'un nouveau vote d'investiture le , Bodo Ramelow est réélu ministre-président au troisième tour de scrutin par 42 voix favorables, après que la CDU et le FDP ont fait le choix de l'abstention[4].

Le , en raison de l'évolution de la pandémie de Covid-19, les trois partis de la coalition gouvernementale et l'opposition chrétienne-démocrate s'entendent pour reporter la tenue du scrutin au , le même jour que les élections fédérales[5]. Cette perspective est cependant écartée en , en raison de la défection de deux parlementaires de la CDU opposés à la dissolution et de l'opposition des Grünen à un tel scenario, ce qui permet au gouvernement minoritaire de se maintenir au pouvoir jusqu'à la fin de la législature[6].

Succession

Lors des élections régionales, l'AfD vire en tête tandis que la coalition sortante est en très fort recul et ne peut espérer se maintenir au pouvoir[7].

Le , l'Union chrétienne-démocrate, l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW) et le Parti social-démocrate entreprennent des discussions exploratoires pour envisager de constituer une coalition[8]puis des négociations de coalition le [9], conclues avec succès le [10]. Manquant d'une voix pour gouverner seule, la coalition propose le à Die Linke une entente baptisée « format 3+1 » garantissant la stabilité du nouvel exécutif[11].

Lors du vote d'investiture organisé le au Landtag, Mario Voigt est effectivement réélu ministre-président par 51 voix favorables grâce au renfort d'une partie des députés de Die Linke[12]. Il forme son gouvernement de neuf ministres le lendemain[13].

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Composition

Davantage d’informations Poste, Ministre ...
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Notes et références

Annexes

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