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Camp de Jargeau

camp de concentration durant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le camp d'internement de Jargeau (Frontstalag 153) était un camp de concentration situé à Jargeau dans le département français du Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale.

Faits en bref Présentation, Superficie ...

Avec les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, le camp de Jargeau était l'un des trois camps implantés dans le département du Loiret[1].

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Localisation

Le camp était situé à 19 km à l'est d'Orléans, dans la commune de Jargeau, à l'emplacement de l'actuel collège Le Clos Ferbois.

D'une superficie de 2,5 hectares et doté de 17 baraquements, le camp de Jargeau était censé pouvoir interner 600 personnes environ, il comptera pourtant jusqu'à 1 720 prisonniers.

Histoire

Résumé
Contexte

La construction du camp débute pendant l'hiver 1939. À l'origine, il accueille des réfugiés de la région parisienne qui subissent l'avancée des troupes nazies durant la drôle de guerre.

En , le camp est récupéré par les Allemands et est utilisé pour enfermer les prisonniers de guerre. Il s'agit alors du Frontstalag 153 qui comptera jusqu'à 900 prisonniers de guerre français.

Le , le camp d'internement ouvre officiellement, sur l'ordre du préfet[2] du Loiret Jacques Moranes nommé à ce poste le [3]. Des familles Tsiganes et des forains y sont enfermés. Au mois d', le camp compte 606 internés. Le camp de Jargeau devient le « camp des nomades ».

À partir d', des prostituées, des précaires et des prisonniers politiques sont internés à Jargeau.

En , le camp sert d'annexe à la prison d'Orléans.

L'internement des Tsiganes au camp de Jargeau va se poursuivre après le départ des troupes allemandes. Plus de 1700 personnes, dont 1200 "nomades" femmes, hommes, enfants et nouveau-nés y seront détenus dans des conditions médiocres, causant une surmortalité[4].

Le camp fut réutilisé entre la Libération et le mois de  : il était spécialisé dans l'internement de femmes soupçonnées de collaboration[5].

La fermeture définitive intervient en .

Le , une plaque commémorative fut posée au collège Clos Ferbois. Elle porte l'inscription suivante : « ici, 1 700 personnes ont été privées de liberté entre 1939 et 1945 dont Tsiganes, résistants, réfractaires et personnes marginalisées ».

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Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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