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Liste des capitouls de Toulouse

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Cette page présente une liste des capitouls de Toulouse. Ce sont les membres élus du capitoulat, le conseil municipal qui dirigea cette ville de la mise en place de l'institution, en 1147, à sa suppression, en 1790.

Liste

Résumé
Contexte

En 1147

En 1147, le comte de Toulouse Alfonse Jourdain concède des privilèges et des libertés aux habitants de Toulouse. Il remet un certain nombre de pouvoirs à un groupe de 24 consuls. Il nomme parmi eux six notables qui représentent les six « parties » de la ville et forment un conseil ou « chapitre » (capitulum en latin, capitol en occitan médiéval).

1147 Pons de Vilanòva[P 1] (viguier)[N 1] Raimond Arnaud de Bauvila[P 2] Guillaume Durand Segueron del Pont[P 3] Pierre de Librac Raimond de Prinhac[P 4]
1152 Pons de Vilanòva[P 1] Guillaume de Bruyères Raimond Galin Pierre Guy Bernard Mandat Senorete del Pont[P 3]

Réforme de 1171

En 1171, le comte de Toulouse Raimond V porte à douze le nombre des membres du chapitre : six d'entre eux représentent la cité, six le bourg[1].

1175 Raimond de Roaix[P 5] Raimond Galin Guillaume Raimond de la Porterie Bernard de Saint-Romain Raimond Gaytapuèg[P 6] Étienne de Povorvila[P 7] Oldéric Carabordes Étienne de Montvalran (prieur de Saint-Pierre-des-Cuisines) Pierre Rons[P 8] Arnaud Raimond Fulcrand Raimond Pierre Guitard
1180 Raimond Capiscol Bérenger Charles Guillaume Decan Pierre de Saint-Martin Fulcrand de Roaix[P 5] Raimond de Fajac Pons de Gamavila[P 9] Raimond de Castelnau[P 10] Arnaud Raimond Guillaume Raimond Guillaume Pons Astre ...
1181 Raimond Capiscol Hugues de Roaix[P 5] Raimond de Castelnau[P 10] Bernard Arnaud Barrau Toulouse Vidal Barrau[P 11] Pierre Raimond Arnaud Rons[P 8] Jean Siguier Pons Umbiis Raimond Rocbro ... ...
Arnaud de Roaix[P 5] Pierre de Saint-Romain Pons de Vilanova[P 1] Pons de Gamavila[P 9] Abrin Carabras Étienne de Montvalran Arnaud Raimond Trénier Raimond Besan Raimond Garsias ... ... ...
1183 Toset de Tolosa[P 12] Pierre de Saint-Romain Barrau Toulouse Bernard Raimond Barrau[P 11] Raimond de Castelnau[P 10] Raimond de Fajac Pierre Raimond Raimond Guillaume Guillaume Raimond Umbiis Pierre Maurand Arnaud Rons[P 8] Pierre Fulcrand de Latour Raimond Ganci
Bernard de Sant Ibarç[P 13] Barrau Toulouse Bernard Pierre Barrau[P 11] Arnaud-Guillaume Rainal Pons de Gamavila[P 9] Raimond Galin Bernard Pierre de Cossa Pons Embrin[P 14] Pons Umbiis Armengaud Rons[P 8] Fulcrand Raimond Pierre Fulcrand de Vilanòva[P 1] Guillaume Pons de Prinhac[P 4]
1184 Toset de Tolosa[P 12] Pierre de Saint-Romain Barrau Toulouse Bernard Raimond Barrau[P 11] Raimond de Castelnau[P 10] Jourdain de Gamavila[P 9] Raimond Galin Bernard Pierre de Cossa Armengaud Rons[P 8] Pons Embrin[P 14] Abrin Raimond Pierre Fulcrand de Latour Guillaume Pons de Prinhac[P 4]
Bernard de Sant Ibarç[P 13] Barrau Toulouse Bernard Pierre Barrau[P 11] Arnaud-Guillaume Rainal Pons de Gamavila[P 9] Raimond de Fajac Pierre Raimond de Cossa Raimond Guillaume Embrin[P 14] Armand Rons[P 8] Pierre Maurand Fulcrand Raimond Raimond Gautier Pierre-Fulcrand de Vilanova[P 1]

Réforme de 1188

En 1188, dans le contexte difficile de la Grande guerre méridionale, les capitouls de Toulouse négocient avec Raimond V un accroissement de leurs prérogatives. Leur nombre est fixé à douze, soit un par quartier ou « partie » de la ville (partita en latin, partida en occitan) : six pour la cité (Daurade, Pont-Vieux, Dalbade, Saint-Pierre-Saint-Géraud, Saint-Étienne et Saint-Romain), six pour le bourg (Saint-Pierre-des-Cuisines, Las Croses, Arnaud-Bernard, Pouzonville, Matabiau et Villeneuve)[2].

1188 Bertrand de Mons Arnaud de Vilanòva[P 1] Arnaud Guillaume Rainal Pierre de Marquefave Pierre Roger Raimond Galin Arnaud Rons[P 8] Bernard Pierre de Cossa Pons Embrin[P 14] Guillaume Pons Astre Blason Escalquens Pierre Raimond d'Escalquens Raimond-Geraud Vidal
1190 Bernard Pierre de Cossa Arnaud Rons[P 8] Bernard Rons[P 8] Raimond Geraud Blason Escalquens Pierre Raimond d'Escalquens Étienne Carabordes Arnaud-Guillaume Rainal David de Roaix[P 5] Bernard de Sant Ibarç[P 13] ... ... ...
1191

Réforme de 1192

En 1192, le nombre des membres du chapitre est porté à 24.

Davantage d’informations 1195-1196, 1208-1211 ...

En 1215, le comte Simon de Montfort, chef de la croisade menée dans le Midi du royaume de France contre les cathares, s'empare de la ville de Toulouse. Il supprime les privilèges de la ville et les fonctions des capitouls[3].

Rétablissement en 1219

En 1217, les habitants de Toulouse, révoltés contre Simon de Montfort, le chassent et ouvrent leurs portes au comte de Toulouse, Raimond VI. En 1218, Simon de Montfort est même tué sous les murs de la ville qu'il assiège. En 1219, Raimond VI rétablit dans les libertés et les privilèges des habitants de la ville[4].

Davantage d’informations 1223-1224, 1228-1239 ...

Réforme de 1247

En janvier 1247, le comte de Toulouse, Raimond VII, renforce la liberté du consulat de la ville de Toulouse. Il établit que les capitouls soient choisis par les habitants de la ville de Toulouse. Les capitouls doivent être au nombre de 24, soit deux pour chacun des douze quartiers de la ville (ou « parties ») : six parties pour la cité, six parties pour le bourg[5].

Davantage d’informations 1248-1250 ...

Réforme de 1264

En 1264, le comte de Toulouse, le Capétien Alphonse de Poitiers, réduit le nombre des capitouls à douze. Il ne modifie cependant pas le mode d'élection des capitouls[6].

Davantage d’informations 1264- 1265, 1265-1269 ...

Réforme de 1283

En octobre 1283, le roi de France, Philippe III le Hardi modifie le mode d'élection des capitouls. Les sortants choisissent, sous la surveillance du viguier, représentant du roi, 36 candidats, soit trois par « partie » de la ville. C'est parmi eux que le viguier choisit, à son tour, les douze capitouls de l'année[7].

Davantage d’informations 1284- 1285, 1285- 1286 ...

Réforme de 1335

En juillet 1335, le consulat de la ville de Toulouse est supprimé par arrêt du parlement de Paris à la suite de l'affaire de la condamnation à mort d'un étudiant de l'université de Toulouse, Aimeric Bérenger, en 1331. Il est finalement rétabli, au prix d'une amende 50 000 livres. Le mode d'élection des capitouls se complique : chaque capitoul présente six candidats pour sa « partie », nombre que le conseil réduit à trois, avant que le viguier choisisse les douze capitouls de l'année. Les parties de la ville sont également modifiées : huit pour la cité, quatre pour le bourg[8].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Pierre-Saint-Martin ...

Réformes de 1389, 1390 et 1392

En 1389, dans un contexte de tensions entre le pouvoir royal et les autorités communales des villes du royaume, le roi Charles VI décide d'assurer son autorité par la suppression des franchises communales ou, du moins, une réduction de leurs prérogatives. À Toulouse, le nombre des capitouls est ramené à quatre[10].

Davantage d’informations 1390- 1391 ...

L'année suivante, Charles VI accepte de relever le nombre des capitouls à six[11].

Davantage d’informations 1391- 1392, 1392- 1393 ...

En mars 1392, le roi Charles VI décide finalement d'élever le nombre des capitouls à huit. La ville est donc divisée en autant de « parties », cinq dans la cité et trois dans le bourg.

Davantage d’informations 1393- 1394, 1394- 1395 ...

Réforme de 1400

En 1400, le roi Charles VI accepte, à la demande des capitouls, de rétablir le nombre de douze capitouls. La division des parties de la ville est la même que celle qui existait avant 1389[12].

Davantage d’informations 1401- 1402, 1402- 1403 ...

Réforme de 1438

L'ordonnance de 1438, donnée par le roi Charles VII, supprime quatre « parties », réunies à des parties existantes : la partie de Saint-Pierre-Saint-Martin est réunie à celle de la Daurade ; Saint-Romain, à Saint-Étienne ; Saint-Julien, à Saint-Pierre-des-Cuisines ; le Taur, à Saint-Sernin. Le nombre des parties et des capitouls est ainsi réduit à huit, six pour la cité et deux pour le bourg, nombre qui a subsisté jusqu'à la disparition du capitoulat en 1790[13].

Désormais, chaque capitoul sortant doit présenter six candidats de sa « partie ». C'est ensemble qu'ils réduisent la liste des candidats de 48 à 24, afin que le viguier y choisissent les noms des huit capitouls de l'année[14].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

En 1462, le parlement de Toulouse décide, par la voix de son procureur, de casser l'élection des capitouls. Ceux-ci sont nommés directement par le parlement[15].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

L'année suivante, à la suite de protestations des capitouls, le mode d'élection des capitouls est rétabli.

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Le 12 mai 1562, dans un contexte de montée des tensions entre catholiques et protestants dans le royaume de France, et particulièrement dans le Midi, les protestants s'emparent du Capitole et de plusieurs points stratégiques de la ville, déclenchant une semaine de combats. Ils sont soutenus par plusieurs capitouls et anciens capitouls, dont Azémar Mandinelli, Guillaume Dareau, Antoine de Ganelon et Arnaud Vignes. Le parlement décide de remplacer les capitouls par des hommes choisis pour la fermeté de leurs convictions catholiques[18].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réforme de 1687

En novembre 1687, le roi Louis XIV décide de s'attribuer directement la nomination des capitouls à partir de la liste de noms qui lui est présentée par les sortants[28].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réforme de 1692

En 1692, un édit royal permet la création d'un office de maire dans toutes les villes du royaume. À Toulouse, c'est à lui qu'il revient de choisir et de présenter au roi la liste des 24 candidats au capitoulat, à partir des noms qui ont été présentés par les capitouls[29].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réforme de 1699

En 1699, il est proposé aux villes de France de racheter l'office de maire, créé en 1692. C'est le cas à Toulouse, où l'office est supprimé contre le versement de 180 000 livres. Dans le même temps, la vénalité des offices capitulaires est en revanche établie. Elles sont finalement rachetées en 1705[30].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réformes de 1733 et de 1738

En novembre 1733, sous le règne de Louis XV, la vénalité des offices capitulaires est rétablie[32].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

En 1738, un édit crée des offices de capitouls titulaires, c'est-à-dire permanents, qui ne sont donc plus soumis à l'élection.

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réformes de 1764 et de 1765

En 1764, la procédure en réhabilitation de Jean Calas pointe la responsabilité de François-Raimond David de Beaudrigue, capitoul titulaire. La même année, le contrôleur général François de L'Averdy, par deux édits royaux d'août 1764 et de 1765, abolit les charges viagères des municipalités pour les rendre temporaires et électives. En conséquence, les offices de capitouls titulaires et la vénalité des offices sont abolis[32].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

Réformes de 1778, 1780 et 1783

En 1778, le mode de nomination des capitouls est modifié, à la suite d'une ordonnance donnée par le roi Louis XVI le 26 juin. Les capitouls sont élus pour deux ans, par arrêt du conseil général, sauf le premier de justice, ou chef du consistoire, qui est directement nommé par le roi. Ils sont pris dans les trois « classes » des habitants de la ville : deux nobles, deux anciens capitouls et quatre notables issus du tiers état. Enfin, ils doivent résider à Toulouse depuis au moins dix ans[33].

En janvier 1780, une nouvelle ordonnance précise que la charge de chef du consistoire est remplacée par celle de premier de justice. Il est en particulier chargé des affaires de police de la ville[34].

Enfin, en 1783, un édit du 25 octobre porte la durée du capitoulat à quatre années[35].

Davantage d’informations Daurade, Saint-Étienne ...

En 1789, la Révolution française transforme l'administration des communes du royaume de France. L'institution du capitoulat est abolie, tandis que le décret du 14 décembre 1789 crée un conseil général de la commune, fort de 18 membres, élus pour deux ans par les citoyens actifs. Le 29 janvier 1790, le premier maire, Joseph de Rigaud, est élu. Les autres membres du conseil municipal sont choisis après plusieurs tours de scrutins dans les jours suivants : il compte deux anciens capitouls, Pierre-Alexandre Gary et Antoine Chauliac. Les capitouls tiennent quant à eux leur dernier conseil le 17 février 1790. Le lendemain, Joseph de Rigaud et les membres du conseil municipal prêtent ensemble serment dans la salle du Grand Consistoire.

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Galeries

Annales manuscrites

Portraits

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Anoblissement

Capitoul (ou ancien) en 1668, déclaré noble aussi en 1668 (date entre parenthèses)

  • Raymond Gayrard ()
  • Antoine de Matrin, Sieur de Massadram, Antoine de Martin, Antoine de Mourouzie, Antoine de Mengaud, Jacques de Mellet, Sieur de Beaupuy, Germain de Mellet, Sieur de Villelle, Noël les-Maries (tous les six le )
  • Jean Lascary ()
  • Maurice Philippes de Garnevilles, Guillaume Gallien, Simon Cezard de Gerie, Jacques Goutel, Sieur de Villeneuve, Marc Antoine Gailhan, Seigneur de Coulouse, Jean Guicirandy, Charles de Gailles, Sieur de Cauvoir (tous les sept le )
  • François de Villèles, Sieur de la Boulougne, Antoine de Varrez, François de Vidal, Conseiller du Roy au Présidial de Toulouse (tous les trois le )
  • Denis de Busquet (fils de Jacques)[27], déclaré noble le

Mentionnés en 1669 comme anciens capitouls, déclarés nobles aussi en 1669 (date entre parenthèses)

  • Bernard Albert ()
  • Jean Albert ()
  • Jean de Boyers Sieur Daudas, Syndic général de la Province de Languedoc ()

Capitouls (ou anciens) en 1669, déclarés nobles aussi en 1669 (date entre parenthèses)

  • Guillaume de Fas, de Viguaux de Toulouse, Marie-Antoine et Antoine Lagarrigue, Jean-Louis de Labat, avocat au Parlement de Toulouse (tous les 4 le )
  • Jean de Bergerou de Toulouse, Jean Gabriel Dartaud, Sieur de Viviers, Alexis Dumay, Sieur de Brugerolles (dont la rue du May rappelle la mémoire de la famille), Jacques Duprat, Jean François Darquerols (tous les cinq le )
  • Bernard Benoist, Sieur de Novesal, Jean Bach, avocat au Parlement de Toulouse, Pierre Antoine Boüisset, Léonard Bastard, Simon et Jacques de Gerce, père et fils, Jean de la Garrigue, Sieur de Franquerville (tous les sept le )
  • Jean de Campmartin, Balthezar de Cassan, Seigneur de Jottes, Bertran de Cantuer, Seigneur de Marsel de Toulouse, Jean de Carthalan, Seigneur de Vabres de Toulouse, Pierre Cironnis, Sieur de la Bastide de Toulouse, Louis de Celleri, Lieutenant principal de Toulouse (tous les six le )
  • Guillaume de Recouderc, Seigneur de Laroque St-Léon et Causiedières, François de Recouderc, son fils, Jean de Rouquette, Sieur Damader de Toulouse, Pierre Nicolas Rabaudy (tous les quatre le )
  • Jean François Delquirolles Daudrie de Toulouse (le )
  • Jean Antoine Deprat, Paul et Pierre Desolier, Gervais Delpech, Louis Delpech Despauer, Hugues de Drot (tous les six le )
  • Gabriel de Sabatery, Sieur de Roquerlay de Toulouse, Gaston de Sède de Toulouse (tous les deux le )
  • Jean Projan, Louis de Pauliac de Toulouse (tous les deux le )
  • Jean Paul Dufas de Toulouse, Jean Jacques Douvrier, maître des Ports, Richard Dejean, Louis, Étienne et Guillaume Despagne, frères (tous les six le )
  • Bernard Ducos, Sieur de Puech Bouson, Jean Ducros de Toulouse, André Despie de Toulouse, François Xavier Daure, Seigneur Delias, François Griffolet, Conseiller au Parlement (tous les cinq le )
  • Jean François Bernardy ()
  • Guillaume Marac, Jean-Pierre Meynial, François et Jean-Étienne de Malmelly, Pierre, Antoine et Jean Salamon Malard, François Nauté de Toulouse, Simon de Nogues, Sieur de Larran (tous les neuf le )
  • François et Jean-Étienne de Mandinelly, Jacques Mathieu Verlhac, Procureur (tous les trois le )
  • Michel Verdiguier de Toulouse ()
  • Jean Dupont, Antoine Dalbenque (tous les deux le )
  • Pierre Vital de Confort, Raymond de Cassaignol, François et Louis de Cathalan, père et fils, Sieurs de Greffeilles de Toulouse, Pierre Paul de Carrière, Barthelemy Charlary, Pierre Dazemard, François Xavier Dauze, François Dauze, Antoine Ducros, Pierre et François Dassezards, Jean Dugabre, Jean Louis Durfols, Jacques Seigneur Daiguefonde, François, Louis, Jacques et Jean Louis Daiguefonde, Gaspard Delatour (tous les vingt le )
  • Jean George Salinié, Sieur de Boujols de Toulouse ()
  • Pierre et Michel de Noaut, père et fils, Jean Ollivier, Pierre Ortet, Sieur de la Serre, Guillaume et Salomon Ortet, George Ollive, Guillaume Prohenque (tous les huit le )
  • Jean de Vaurets de Toulouse ()
  • Jacques de Laignes de Junius de Toulouse, Jean Josses, Pierre Loubers, Noël de Lesmeries, Pierre et Antoine de Laroque, père et fils, François de Lancefoc, Bernard de L'Hospital, Jacques de Labonne, Henry et Pierre de Lafont (tous les onze le )
  • Antoine Bayard ()
  • Joseph Boüisset, avocat de Toulouse ()
  • Jacques de Barbut (1606-1675), Sieur de Segure, Blaise Bessery, Charles Boissière (tous les trois le )
  • Pierre Supluy, Jean Saluy (tous les deux le )
  • Jean François Ramondy, Étienne de Raymond (tous les deux le )
  • Innocent Cimonet, Capitaine d'Infanterie, Pierre Chamaroux, George Dolive, avocat au Parlement de Toulouse, Seigneur de Bourguières, Léonard et Jean Daure, frères, Pierre Donjac de Toulouse, Pierre Dupérier, François d'Aldéguier, Pierre Paul du Solier (tous les neuf le )
  • Antoine de Nohain ()
  • François de Lancefere, Jacques de Largues, Gabriel de Lestrade (tous les trois le )
  • Jean François de Potier, Sieur de Castelnouvel ()
  • Antoine Fermat, Pierre Feroulhe, Philibert Antoine de Mauléon (tous les trois le )
  • Étienne Bergat, Pierre de Barrau Sieur de Clairac, Pierre Simon de Bues, Jean Bernardou, Laurent Beaumont, Simond Barails (tous les six le )
  • Bernard Douvrier, Sieur de Toutens, Jean Dolive (tous les deux le )
  • François de Pellissier ()

Capitouls (ou anciens) en 1669, dont le titre de noblesse est confirmé, aussi en 1669 (date entre parenthèses)

  • Jean Jacques Despie, Seigneur de Saint Lus ()
  • François et Nicolas Delquis, Sieurs de Puguières et de la Bouluene ()
  • Henry de Montagut ()
  • Jean André de Jesse, Sieur Despientous et Saint-Loup de Toulouse ()
  • Guillaume de Martel ()
  • Jean Degabré ()

Capitouls (ou anciens) en 1670, dont le titre de noblesse est confirmé, aussi en 1670 (date entre parenthèses)

  • Jacques Dastorg de Goirans et de Montbertier, et Joseph Dastorg, Juges

Capitouls (ou anciens) en 1670, déclarés nobles aussi en 1670 (date entre parenthèses)

  • Jacques Jean, et autre Jacques Jean, et autre Jean Dandannels, frères ()
  • Jean de Gardia de Nailloux ()
  • Pierre, Jean, Jacques et Joseph de Lagorce du lieu de Carmaniolle en Piémont, sortis de parents nobles (tous les quatre le )
  • Jean Pezan, Sieur de Plata de Toulouse (, noté par erreur en 1678)
  • Germain de Saluste, Sieur de Cauvet, Guillaume de St-Étienne, Sieur de Fraisinet, François Alexis et Henry de Tournemire, père et fils, George Tuerte, avocat au Parlement de Toulouse, Jean-Benoît Trebose, avocat au Parlement de Toulouse, Michel de Tourvemire, Jean-Jacques de Tiffaud, Seigneur de Belloc de Toulouse, Jean Arnaud de Tiffaud de Toulouse, Claude et Gabriel de Tilhols, frères, Bernard de Thomas, Hugues de Varrez (tous les treize le )
  • Pierre de Monsarat, Coseigneur de Deynie ()
  • Pierre et François de Rabastens, Jacques de Rapin, Sieur de Toiras (tous les trois le )
  • Jean Louis Courtois, Pierre de Coustat, Antoine de Chapuis (tous les trois le )
  • Louis Campistrou ()
  • Jérôme Gaillac, Jean Guibert, Sieur de Quint, François Girardin (tous les trois le )
  • Jean de Sabatery, Sieur de St-Martin ()
  • Innocent de Cironis, Capitaine d'Infanterie, Pierre Louis de Carrière, Secrétaire, Gabriel de Cornilhan, Pierre Cassan, Jean George de Caulet, Sieur de Cadours, Ipolire Chevery, Sieur de Morgat, Pierre de Cironis, Seigneur de Beaufort (tous les huit le )
  • Gabriel de Perier ()
  • Pierre de Rech, Jacques Roumieu (tous les deux le )

Capitoul (ou ancien) en 1671, dont le titre de noblesse est confirmé, aussi en 1671 (date entre parenthèses)

  • Jean Louis Dufort ()

Capitouls (ou anciens) en 1671, déclarés nobles aussi en 1671 (date entre parenthèses)

  • Jacques Dastorg de Gouirans, et de Montbertier, et Joseph Dastorg, juges, Jean de Roques, Sieur de Beau-Soleil, Antoine de Roques (tous les quatre le )
  • Ferréol de La Fage, seigneur de Saint-Martin dans la juridiction de Saint-Girons, conseiller du Roi, capitoul en 1672 et en 1682[37]
  • Jean Pierre Arnaud de Junquières, écuyer, capitoul en 1673, Réf. Histoire des Institutions de la Ville de Toulouse, Tome 2
  • Jean Reynal de Saint Michel, Procureur à Toulouse en 1657. Juge de Belleperd. Capitoul de Toulouse en 1682.
  • Jean de Lacarry, baron de Mauléon, avocat, capitoul en 1682[38]
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Odonymie et toponymie

Résumé
Contexte

À Toulouse

Plusieurs quartiers et voies de Toulouse portent le nom de capitouls :

  • rue d'Astorg ;
  • quartier et rue de Bourrassol ;
  • place et rue Charles-Laganne ;
  • rue Croix-Baragnon : le nom de la rue, connu depuis le XIIIe siècle, lui vient d'une ancienne croix de carrefour qui porte le nom de la famille Varanhon, francisé en Baragnon, qui a donné plusieurs capitouls entre 1214 et 1288 ;
  • rue d'En-Fargues : la première partie de la rue Croix-Baragnon fut aussi désignée, entre les XIIIe et XVe siècles, comme la rue d'En-Fargues (carraria de Fargis en latin, carriera de las Fargas ou d'En Fargas en occitan) : la famille de Fargis ou Forgis a figuré sept fois au capitoulat entre 1287 à 1317 ;
  • rue du Fourbastard : elle tient son nom d'un four (emplacement de l'actuel no 3), qui appartint longtemps à la famille de Bastard ;
  • rue Furgole : le nom lui vient de Jean-Baptiste Furgole (1690-1761)[39], avocat au parlement, professeur de droit à l'université et capitoul en 1754. Il mourut dans son hôtel, à l'angle de la rue des Coffres (actuel no 1)[40] ;
  • rue de Lombrail : nom porté au XVIIe siècle par la rue Pierre-Brunière. Le marchand Jean Lombrail, capitoul en 1596-1597, y possédait un immeuble.
  • cité et avenue des Mazades : le nom de l'avenue et de la cité lui vient d'une maison de plaisance et d'un domaine qui avaient appartenu au XVIe siècle à Étienne Mazade, notaire et secrétaire du roi ;
  • rue Palaprat : la rue a reçu en 1834 le nom de Jean de Palaprat (1650-1721), avocat au parlement, capitoul en 1676 et chef du consistoire en 1684 , mais aussi poète et mainteneur des Jeux floraux ;
  • quartier et chemin de Papus ;
  • rue du Rempart-Villeneuve : la rue tracée seulement au 19e, conserve le souvenir de l'existence de la porte Villeneuve ;
  • rue Sesquières : le nom de la rue est la déformation du nom de la famille Tolosany, seigneurs de Lasesquière, qui y possédait un hôtel particulier (actuels no 14 et 16 rue Sesquières et no 9 rue des Coffres). On peut citer, parmi les membres de cette famille, Guillaume Tolosany, avocat et capitoul en 1630-1631, Philippe Tolosany, capitoul en 1645-1646, Olivier de Tolosany, capitoul en 1653-1654 et chef du consistoire en 1662-1663, et Antoine de Tolosany, capitoul en 1656-1657.
  • rue Barrau

Autour de Toulouse

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Notes et références

Voir aussi

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