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Championnat de France d'échecs
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Le championnat de France d'échecs est organisé chaque année par la Fédération française des échecs afin de désigner le champion de France.
1880, 1881 et 1883 : les tournois précurseurs
Les tournois nationaux étaient organisés à Paris, au-dessus du café de la Régence.
1903 et 1914 : « championnats de France des amateurs »
Arcachon 1903 est l'ancêtre du championnat de France.
Lyon 1914 est considéré comme le premier championnat de France officieux mais n'est pas comptabilisé par la FFE, qui n'a été créée qu'en 1921. Il commença le 26 juillet, avec deux rondes par jour. La dernière ronde du tournoi eut lieu le 31 juillet, la veille de la mobilisation générale pour la Première Guerre mondiale (le 1er août à 16 h). La réunion de clôture durant laquelle la Fédération française des échecs devait être créée, fut annulée[1].
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Championnats de France officiels (depuis 1923)
Résumé
Contexte
Multiples vainqueurs du championnat mixte
- 8 titres (dont cinq consécutifs)
- Étienne Bacrot (1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2008, 2012 et 2017)
- 6 titres
- Maurice Raizman (1932, 1934, 1936, 1946, 1951 et 1952)
- César Boutteville (1945, 1950, 1954, 1955, 1959 et 1967)
- 4 titres
- Amédée Gibaud (1928, 1930, 1935 et 1940)
- Jean-Luc Seret (1980, 1981, 1984 et 1985)
- 3 titres
- Robert Crépeaux (1924, 1925, 1941)
- André Chéron (1926, 1927, 1929)
- Aristide Gromer (1933, 1937, 1938)
- Jean-Claude Letzelter (1968, 1971, 1974)
- Marc Santo-Roman (1990, 1991, 1994)
- Christian Bauer (1996, 2012 et 2015)
- Maxime Vachier-Lagrave (2007, 2011, 2012)
- 2 titres
- Volf Bergraser (1957 et 1966)
- André Thiellement (1962 et 1963)
- Guy Mazzoni (1961 et 1965)
- Aldo Haïk (1972 et 1983)
- Nicolas Giffard (1978 et 1982)
- Gilles Mirallès (1986 et 1989)
- Joël Lautier (2004 et 2005)
- Vladislav Tkachiev (2006 et 2009)
- Laurent Fressinet (2010 et 2014)
- Jules Moussard (2022 et 2024)
Palmarès mixte
1923 à 1959
Le premier championnat officiel eut lieu en 1923 à Paris. Il ne réunit que quatre compétiteurs (Renaud, Muffang, Michel et Bertrand) dans un tournoi à deux tours.
Le deuxième championnat, de 1924, réunit 13 participants dans un tournoi toutes rondes ; les trois premiers finissant ex æquo, Robert Crépeaux obtient le titre au départage.
Le premier championnat de l'après-Seconde Guerre mondiale, en 1945, est un tournoi à deux tours avec six participants : Boutteville, Daniel, Rometti, Aubert, Vertadier et Ghestem.
Jusqu'en 1959, les championnats de France sont des tournois toutes rondes à l'exception du championnat de 1951 qui est organisé suivant le système suisse en neuf rondes avec 14 participants.
1961 à 1988
En 1963, à Paris, le championnat était un système suisse. Quatre joueurs finirent ex æquo avec 7,5 points sur 11 : Thiellement, Cormier, Rolland et Mazzoni. Rolland et Cormier ne purent participer au tournoi de départage qui avait lieu en novembre pendant la Toussaint. Le départage fut un match qui opposa Thiellement et Mazzoni et se termina par l'égalité 2 à 2. En conséquence, Thiellement qui était champion de France conserva son titre[8].
En 1964, M. Roos et Mazzoni finirent ex æquo à Montpellier. Le match de départage se termina par l'égalité 1 à 1 et Roos devint champion de France grâce à sa victoire contre Mazzoni lors de la quatrième ronde[9].
En 1971, le championnat de France était organisé suivant le système suisse (24 joueurs et 11 rondes) et les joueurs classés suivant le système Buchholz et non suivant le nombre de points.
En 1976, cinq joueurs terminèrent ex æquo. Chevaldonnet remporte le départage.
Depuis 1989
Étienne Bacrot remporta le premier de ses huit titres nationaux à seize ans, en 1999. Il remporta le titre cinq fois de suite de 1999 à 2003, puis en 2008, 2012 et 2017.
En 2012, la FFE décida d'annuler la dernière ronde du tournoi national à la suite du décès d'un enfant de Christian Bauer. Ce joueur quitte le tournoi alors qu'il est en tête, à égalité avec Romain Édouard, Maxime Vachier-Lagrave et Étienne Bacrot[11]. Les départages sont aussi annulés à la demande d'Édouard, Vachier-Lagrave et Bacrot qui ne souhaitent pas y participer dans ces conditions. Le titre de Champion de France est donc attribué aux quatre joueurs arrivés en tête ex æquo[12].
De 2016 à 2019, le championnat de France est organisé suivant une formule resserrée en neuf jours : dix joueurs s'affrontent dans un tournoi toutes rondes.
De 2022 à 2024, le championnat est un tournoi à élimination directe avec 16 joueurs et un match pour la troisième place[13].
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Tournoi national féminin
Résumé
Contexte
Multiples championnes de France
- 7 titres
- 6 titres
- 5 titres
- Milinka Merlini (en 1975, 1976, 1977, 1978 et 1980)
- Christine Flear (née Christine Leroy, en 1985[37] ; 1991, 1994, 1998 et 1999)
- 4 titres
- Marie-Jeanne Frigard (en 1924, 1925, 1926 et 1927)
- 3 titres de championne de France et 5 titres de championne internationale
- Paulette Schwartzmann (en 1933, 1935 et 1938), également vainqueur hors concours du tournoi international en 1925, 1927, 1928, 1929 et 1931
- 3 titres
- Jeanne d'Autremont (en 1928, 1929 et 1932)
- Julia Lebel-Arias (en 1983, 1986 et 1990)
- Claire Gervais (en 1992, 1993 et 1996)
- 3 titres de championne du tournoi international
L'Italienne Alice Tonini, qui jouait hors concours, a terminé trois fois première du tournoi international de Paris (en 1932, 1933 et 1934), le titre de championne de France revenant à la première Française.
- 2 titres
- Henriette Vazeille (en 1955 et 1957)
- Sabine Fruteau (en 1987 et 1989)
- Marie Sebag (en 2000 et 2002)
- Nino Maisuradze (en 2013 et 2014)
- Pauline Guichard (en 2018 et 2019)
1924 à 1936 : tournois internationaux disputés à Paris
En 1924, après une première phase éliminatoire où participaient douze concurrentes, la finale du premier championnat se disputait à Paris entre quatre joueuses. Mme Jeanne Léon-Martin, collaboratrice des plus grands journaux de Paris, fut en même temps l'organisatrice de ce premier championnat de France féminin auquel elle participa elle-même, du 20 janvier au 10 février 1924[38]. Trois joueuses terminèrent à la première place et disputèrent un départage à trois. Marie-Jeanne Frigard finit première et devient la première championne de France. Paulette Schwartzmann d'origine russe mais non naturalisée française finit deuxième. Elle ne fut naturalisée qu'en 1933. La première joueuse non française recevait le titre de « championne du tournoi international » ou de « championne internationale ».
En 1932 et 1933, Chantal Chaudé de Silans (appelée de Silans à l'époque) finit quatrième du championnat de France à treize ans et quatorze ans[39].
1937 à 1957
En 1937, la fédération décida d'organiser le championnat non plus à Paris mais à Toulouse en même temps que le championnat masculin. Cependant les joueuses parisiennes (dont les précédentes championnes Chantal Chaudé de Silans et Paulette Schwartzmann), ne se déplacèrent pas. Seules trois joueuses (Anglès d'Auriac, Cazenave et Zimmermann) disputèrent le tournoi qui fut organisé en quatre tours[43]. En 1938, le championnat fut à nouveau disputé en province (à Nice) et seule Paulette Schwartzmann se présenta et fut sacrée championne de France.
Depuis 1975
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Championnat de France d'échecs par correspondance
Résumé
Contexte
La Fédération française des échecs (FFE) crée la section des échecs par correspondance en 1921. En 1929, elle organise le premier championnat de France par correspondance qu'Amédée Gibaud gagne.
Après une restructuration en 1937, l'Association des joueurs d'echecs par correspondance (AJEC) est née[49].
La liste suivante donne le noms de tous les champions[50] :
- Amédée Gibaud (1929-1931)
- Amédée Gibaud (1931-1932)
- Amédée Gibaud (1932-1933)
- Pierre Bos (1934-1935)
- Paul Evrard (1936-1937)
- Louis Joinaux (1937-1938)
- Adolphe Viaud (1938-1939)
- Roger Daniel (1941-1942)
- Louis Bigot (1942-1943)
- Georges Renaud (1944-1945)
- Louis Bigot (1945-1946)
- Henri Pinson (1946-1947)
- Henri Pinson (1947-1948)
- Henri Pinson (1948-1949)
- Henri Evrard (1949-1950)
- Rene Pillon (1950-1951)
- Volf Bergraser (1951-1952)
- Volf Bergraser (1952-1953)
- Volf Bergraser (1953-1954)
- André Sansas (1954-1955)
- Lucien Guillard (1955-1956)
- Michel Roos (1956-1957)
- Henri Sapin (1957-1958)
- Gabriel Javelle (1958-1959)
- Jacques Jaudran (1959.1960)
- Gabriel Javelle (1960-1961)
- Jean Leplay (1961-1962)
- C Cormier (1962-1963)
- Jean Leplay (1963-1954)
- Roger Le Guichaoua (1964-1965)
- Raymond Rusinek (1965-1966)
- Théo Barchschmidt (1966-1967)
- Robert Dubois (1967-1968)
- Marcel Roque (1968-1969)
- Roger Gastine (1969-1970)
- Jean Gonzalez-Gil (1970-1971)
- Henri Pinson (1971-1972)
- Jacques Lemaire (1972-1973)
- Alain Dulhauste (1973-1974)
- Gerard Talvard (1974-1975)
- Alain Biaux (1975-1976)
- Marcel Roque (1976-1977)
- Richard Goldenberg (1977-1978)
- Jean-Marc Masurel (1978-1979)
- Patrice Belluire (1979-1980)
- Edmond Stawiarsky (1980-1981)
- Francis Farcy (1981-1982)
- Christian Delmas (1982-1983)
- Claude Jean (1983-1984)
- Jacques Derondier (1984-1985)
- Jean-Louis Carniol (1986-1987)
- Eric Boulard (1987-1988)
- Laurent Pécot (1988-1989)
- Emmanuel Daillet (1989-1990)
- Roger Druon (1990-1991)
- Claude Jean (1991-1992)
- Daniel Baron (1992-1993)
- Brice Boissel (1993-1994)
- Patrick Spitz (1994-1995)
- Christophe Léotard (1995-1996)
- Christophe Léotard (1996-1997)
- Christophe Léotard (1997-1998)
- Eric Ruch (1998-1999)
- Jean-Charles Horchman (1999-2000)
- Bruno Dieu (2000-2001)
- Eric Gorge (2001-2002)
- Eric Gorge (2002)
- Robert Serradimigni (2003)
- Philippe Chopin (2004)
- Jean-Marie Barré (2005)
- Patrick Thirion (2006)
- Xavier Pichelin (2007)
- Christophe Jaulneau (2008)
- Philippe Tombette (2009)
- Claude Oger (2010)
- David Roubaud (2011)
- Pascal Roques (2012)
- Xavier Merrheim (2013)
- David Roubaud (2014)
- Laurent Nouveau (2015)
- Gilles Hervet (2016)
- Alexandre Duchardt (2017)
- Brice Fonteneau (2018)
- Alexandre Duchardt (2019)
- Bernard Garau (2020)
- Marc Schaub (2021)
- Stéphane Renard (2022)
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Notes et références
Voir aussi
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