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Championnat de France de football 1932-1933

1ère édition du championnat de France de football De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le championnat de France de football 1932-1933 est la première édition du championnat de France de football professionnel.

Faits en bref Sport, Organisateur(s) ...

La compétition oppose vingt clubs de toute la France, sélectionnés sur dossier, qui sont répartis en deux groupes. Elle s'achève sur une finale opposant les deux concurrents ayant fini en tête. L'Olympique lillois remporte le premier titre de champion de France après une victoire en finale, au Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes, sur l'AS Cannes. Les Cannois, deuxièmes de leur groupe, ont du remplacer au pied levé l'Olympique d'Antibes, disqualifié pour une tentative de corruption.

Conformément au règlement initial, six des vingt participants sont relégués en fin de saison dans une nouvelle deuxième division, baptisée « Division interrégionale ».

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Historique

Résumé
Contexte

Contexte

La tenue du premier championnat de France de football en 1932 s'appuie sur deux grandes nouveautés dans le pays : l'organisation d'un championnat d'envergure nationale d'une part, et la professionnalisation des clubs et des joueurs d'autre part.

En France, depuis la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, les championnats de football sont organisés par les Ligues régionales. Au nombre d'une quinzaine, chaque Ligue organise annuellement un championnat appelé Division d'Honneur, consacrant un champion régional jusqu'en 1932[1]. Il n'y a donc pas de championnat national, alors que de nombreux pays européens en organise depuis au moins 1905, à l'exemple de l'Angleterre, de l'Italie ou de la Suisse notamment[note 1].

Le football, bien qu'il ait commencé à se professionnaliser dès 1885 en Angleterre, est encore régi sous statut amateur en France dans les années 1920. La loi empêchant les clubs de rémunérer ses joueurs, les dirigeants des clubs français doivent alors trouver des solutions pour faire venir les meilleurs joueurs dans leur équipe. La plupart contournent la loi en pratiquant l'amateurisme marron, qui consiste à rémunérer indirectement les joueurs, en leur offrant par exemple la gestion d'un commerce ou un emploi dans une entreprise locale.

Portraits de Jules Rimet et Henri Jooris, présidents de la FFFA et de la Ligue du Nord.

La volonté de mettre fin aux pratiques de l'amateurisme marron, en convergence avec les conceptions économiques de la majorité des dirigeants du football français, mène vers la fin des années 1920 à l'idée d'une création d'un championnat national professionnel. Afin de mettre en place les statuts des joueurs et des clubs professionnels, des commissions fédérales sont organisées entre janvier 1929 et janvier 1932[s 2]. Elles regroupent des membres de la Fédération française de football association (FFFA), dont le président Jules Rimet, l'un des artisans de la création d'un championnat de France professionnel, et le secrétaire général Henri Delaunay, des représentants des grands clubs et des Ligues, comme Georges Bayrou (FC Sète), Henri Jooris (Ligue du Nord et Olympique lillois) ou encore Henri Jevain (Ligue de Paris), mais aussi de journalistes, à l'image de l’ancien international Gabriel Hanot et d'Emmanuel Gambardella[s 2].

Après de nombreuses discussions, l’institution du professionnalisme est massivement votée au Conseil national du 17 janvier 1931 par 128 voix contre 20, dont treize de la Ligue de Paris, plus une abstention par Jules Rimet[s 3]. Le statut des clubs autorisés à utiliser des joueurs professionnels est défini un an plus tard par la fédération, les 16 et 17 janvier 1932, celle-ci se réservant de plus le droit d'autoriser ou non les clubs à adhérer au « Groupement de Club Autorisés » (GCA), et donc à participer au premier championnat de France[s 4].

Inscriptions

Les dossiers sont à envoyer avant le 15 mars 1932. L'ambitieux Olympique d'Antibes est le premier club à répondre à l'appel, dès le 25 janvier[2]. Dans un premier temps, vingt-quatre clubs font une demande d'autorisation à utiliser des joueurs professionnels. Les résultats tombent en avril. Dix-sept de ces clubs sont acceptés : l'Olympique Alès, l'Amiens AC, l'Olympique d'Antibes, l'AS Cannes, le Hyères FC, l'Olympique lillois, l'Olympique de Marseille, le CA Messin (qui prend le nom de Football Club de Metz à la suite de son admission), le SO Montpellier, le FC Mulhouse, l'OGC Nice, le SC Nîmes, le Club français, l'Excelsior AC Roubaix, le RC Roubaix, le FC Sète et le FC Sochaux, auxquels s'ajoutent trois autres clubs franciliens, sous réserve de s'affilier à la FFFA : le Red Star Olympique, le RC Paris et le CA Paris. Trois clubs sont refusés : le Club Deportivo Espagnol Bordeaux, le SC Bastidienne et l'Union sportive du Vésinet. Le cas du dernier club, le Sporting Club de Saint-Étienne, reste en suspens. En mai et en juin, les trois clubs parisiens s'affilient à la fédération, tandis que deux nouveaux candidats se signalent, le Stade rennais UC, dont la candidature est acceptée, et le FC Grasse, refusé en compagnie du SC Saint-Étienne, portant à vingt-et-un les clubs devant participer au championnat[2],[3].

La journée du 27 juin amène des changements importants. Des tensions entre le GCA et la Ligue du Nord, dirigée par le président de l'Olympique lillois Henri Jooris, poussent trois des quatre clubs de la Ligue, l'Amiens AC, le RC Roubaix et l'Olympique lillois à démissionner du GCA. Le jour même, les dix-huit clubs restant sont répartis en deux groupes de neuf par la Commission du professionnalisme, le calendrier étant validé le 11 juillet. Jooris, également président de l'Olympique lillois, finit par réintégrer son club. Devant la démission des Lillois, le président du club de la banlieue lilloise du SC Fives, Louis Henno, décide de faire adhérer son club au professionnalisme. Sa demande est acceptée le 22 juillet[4]. Plusieurs joueurs de l'Olympique lillois quittent alors le club pour leurs voisins fivois. Pour pallier ces départs, l'Olympique lillois revient sur sa décision et demande son affiliation à la FFFA. Bien que la demande est hors délai, la fédération l'accepte le 1er août, portant à vingt les clubs amenés à disputer le premier championnat de France professionnel de l'histoire du football français[4],[2].

Organisation

Le championnat, pour la seule et unique fois dans l'histoire du championnat de France, est organisé en deux groupes dont les vainqueurs s'affrontent ensuite en finale sur un seul match au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. Chaque équipe rencontre deux fois chacune des autres équipes de son groupe, une fois à domicile et une fois à l'extérieur. Deux points sont attribués pour une victoire, un point pour un match nul et aucun pour une défaite. En cas d'égalité de points, les équipes sont départagées à la moyenne de buts.

Il est prévu que les trois dernières équipes de chaque groupe soient reléguées en fin de saison dans une deuxième division qui serait créée la saison suivante, afin de réduire le nombre de clubs engagés en première division à 14.

Participants

Groupe A

Davantage d’informations Club, Entraîneur ...

Groupe B

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Équipe du FC Metz en mars 1933
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Résumé de la saison

Résumé
Contexte
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Scène du match Lille-Marseille de la 1re journée, le 11 septembre 1932.

La première journée du championnat a lieu le . Le premier but de l'histoire du championnat est inscrit par l’Autrichien Karl Klima pour l'Olympique d'Antibes, qui bat le Red Star Olympique au Stade Élisabeth à Paris[16]. Plusieurs surprises sont à signaler, au premier chef la défaite à domicile de Sochaux, l'un des favoris, face au CA Paris. L'AS Cannes, dernier vainqueur de la Coupe de France, est tenu en échec à domicile par le Fives. Le revers à domicile de l'Olympique lillois face à l’Olympique de Marseille laisse augurer une saison difficile pour les Dogues... il n’en sera rien.

Résultats détaillés de la première journée[17]
  • Excelsior AC 0, FC Sète 3 Peter Dougall (en), Émile Cabanes (2). 5 000 spectateurs. Les locaux tiennent le choc une mi-temps, puis s'effondrent après la pause. Très belle partie pour les Dauphins sétois malgré l'absence du maître à jouer, Yvan Beck.
  • FC Mulhouse 2, Club français 3 Camille Bilger, Marcel Kauffmann pour Mulhouse; Robert Mercier (2), Lucien Laurent pour les Parisiens.
  • OGC Nice 2, SC Nîmes 3 Rezsö Lyka, Émile Denegri pour Nice; Émile Chalvidan (2), Henry Vincent pour Nîmes. Écrasante domination nîmoise au stade Saint-Maurice. Les Crocodiles anglais Alexander Cheyne et Andy Wilson furent les meilleurs sur le terrain. Chalvidan marque toutefois deux fois en solo : la première fois au terme d'une belle percée et d'un tir solide; la seconde d'une tête à la suite d'un coup franc de Wilson.
  • RC Paris 2, Hyères FC 1 Raoul Diagne (2) pour le Racing, Walter Presch pour Hyères. 3 000 spectateurs à Jean Bouin. Très mauvaise prestation des derniers champions de Paris face à une formation sudiste pâlotte. Le défenseur Raoul Diagne sauve la mise aux Pingouins en marquant les deux premiers buts de son ère pro. Ce succès difficile face à un adversaire sans renom et la médiocrité des enchaînements offensifs des deux côtés, notamment en raison du fort vent, provoque la colère des spectateurs qui scandent « Remboursez ! Remboursez !... » au coup de sifflet final[18].
  • Olympique lillois 1, Olympique de Marseille 2 Bill Barrett pour Lille; Joseph Alcazar (2) pour l'OM. 5 000 spectateurs. Match très disputé, voir brutal. L'OM domine nettement la partie marquant à la 51e minute son premier but de l'ère pro par Alcazar. Ce dernier double la mise (65e), puis Barrett sauve l'honneur pour les Dogues (80e).
  • AS Cannes 5, SC Fives 5 Édouard Crut (2), Pierre Fecchino (2), Janos Szeman pour Cannes, André Cheuva (3), Robert Saint-Pé (2) pour Fives. À la pause, Fives mène 0-2 et les locaux viennent de rater un penalty. Dès la reprise, Fives marque un troisième but. L'affaire semble entendue. Cannes se reprend alors magnifiquement en marquant trois buts en six minutes ! Fives encaissa ce coup dur et répliquant par deux nouveaux buts. En toute fin de partie, sur deux coups de patte de génie de Crut, l'AS Cannes arrache le match nul !
  • FC Metz 1, Stade rennais UC 2 Louis Eckerlen pour Metz ; Walter Kaiser, Julien Dominique pour Rennes. 3 000 spectateurs. Match très disputé qui tourne finalement à l'avantage des Bretons. Metz ouvre la marque dès la 13e minute par Eckerlen bien servi par Buhrer. Dans la foulée, un but est refusé aux Messins pour une position de hors-jeu. Après la pause, Rennes domina nettement la partie et marqua deux fois.
  • FC Sochaux 1, CA Paris 3 Leslie Miller pour Sochaux, François Mayer (2), Raymond Cauet pour le CAP. Surprise au stade de la Forge ! En marquant deux fois sur penalty (par son gardien Mayer, spécialiste de l'exercice), le CAP mène 0-3 à Sochaux. Après avoir manqué plusieurs situations, Leslie, meilleur Sochalien du match, sauve l'honneur des Lions en deuxième période.
  • Red Star Olympique 2, Olympique d'Antibes 3 Robert Ségaux, Edward Edmunds pour le RS, Karl Klima (2), Léon Pawlak Inscrit contre son camp (csc) pour Antibes. 8 000 spectateurs Dans un stade Élisabeth plein comme un œuf, le Red Star se fait surprendre par des Antibois magnifiquement dynamisés par son aile gauche austro-hongroise composée de Klima et d'Árpád Belko. Klima inscrit le premier but de cette partie dès la 7e minute, ce qui en fait le premier buteur de l'ère pro, tandis que Pawlak marque contre son camp le 3e but d'Antibes en intervenant devant Joseph Rodriguez. L'absence du demi-centre du Red Star, Ernst Löwinger, n'explique qu'en partie ce revers des Parisiens.
  • SO Montpellier 2, Olympique Alès 0 Istvan Zavadsky signe un doublé sur deux centres de Laszlo Kalix devant plus de 4 000 spectateurs.

L’Olympique de Marseille prend la tête du groupe A, mais l'Olympique lillois, grâce à huit victoires d'affilée, le rattrape puis le dépasse[19],[20]. L’OM peut toutefois se vanter de battre une deuxième fois le futur champion de France : le 11 décembre 1932, à l’occasion de la manche retour, les Marseillais s’imposent à l’Huveaune au terme d’un « match scandaleux ». L’OM mène en effet rapidement 2-0 quand la partie dégénère. Expulsion de plusieurs joueurs, puis refus des Lillois de poursuivre le match, qui s’achève finalement sur le score de 7-0[21]. Le Marseillais Jean Boyer fut l’un des rares joueurs marseillais solidaires des Lillois. Ce dernier eu en effet l’occasion d’inscrire au moins quatre nouveaux buts, mais il s’y refusa… Il se contenta ensuite de jouer normalement dans ses 50 mètres, sans franchir la ligne médiane.

Le match scandaleux de Marseille est éclipsé en fin de saison par un nouveau scandale dans le groupe B, dont l'Olympique d'Antibes est arrivé en tête. Juste avant de partir à Paris pour la finale, le club antibois apprend pourtant son déclassement alors qu'éclate un scandale de tentative de corruption impliquant son entraîneur Valère de Besveconny, surnommé « M. Valère » : il se serait déplacé à Lille plusieurs jours avant la dernière journée pour arranger avec les dirigeants du SC Fives la victoire de son équipe, en échange de 35 000 francs. Plusieurs joueurs antibois, dont le capitaine Villaplane, auraient tenté la même démarche auprès des joueurs nordistes juste avant le match[22]. Le club antibois charge son entraîneur qui aurait agi de sa propre initiative. La commission de discipline de la Fédération suit et l'interdit, à vie, de toute fonction dans le football en France[23],[24],[25], laissant aux joueurs le bénéfice du doute[22]. Le club de la Côte d’Azur est déclassé et n’est pas autorisé à disputer la finale du championnat face à Lille[26].

Au dernier moment, le dauphin d’Antibes, l’AS Cannes, est donc appelé à jouer la finale, le 14 mai à Colombes. La finale n'attire que 16 000 spectateurs, soit moins de la moitié que la finale de Coupe de France ayant opposé dans le même stade, une semaine plus tôt deux clubs de Roubaix-Tourcoing, l'Excelsior, club professionnel, et le RC Roubaix, resté amateur - illustration de l'écart important de popularité subsistant encore entre le championnat et sa glorieuse ainée. Sur un terrain rendu très gras par la pluie, Cannes et Lille se livrent à une course-poursuite finalement remportée 4-3 par les Nordistes. Georges Winckelmans inscrit le but décisif.

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Résultats et classements

Résumé
Contexte

Le championnat est divisé en deux groupes de dix équipes se rencontrant en matchs aller-retour, les deux vainqueurs de groupe se rencontrant lors d'une finale. En cas d'égalité entre deux clubs, le premier critère de départage est la moyenne de buts.

Cannes termine deuxième de son groupe mais participe tout de même à la finale à la suite du déclassement de l'Olympique d'Antibes.

Groupe A

Classement

Davantage d’informations Rang, Équipe ...
Résultat
  • Qualifié pour la finale du championnat
Relégation
Abréviations

C : Vainqueur de la Coupe de France 1932-33

Évolution du classement

Davantage d’informations Clubs / Journées, Journées en tête ...

Résultats

Tableau de résultats
Résultats (▼dom., ►ext.) OLOMRCPFCSSCNEACOGCNCFHFCFCM
Olympique lillois 1-24-14-24-02-03-05-32-12-0
Olympique de Marseille 7-01-03-12-02-21-05-11-23-1
RC Paris 0-13-15-33-12-22-24-12-12-1
FC Sète 1-01-13-21-10-21-23-21-01-1
SC Nîmes 0-31-35-11-32-02-03-13-03-1
Excelsior AC 2-12-11-10-34-42-24-12-12-2
OGC Nice 2-31-00-02-22-32-22-02-15-2
Club français 1-36-25-52-35-22-22-02-25-0
Hyères FC 0-11-11-21-22-23-11-03-11-1
FC Mulhouse 1-21-43-53-13-46-25-22-33-1
Légende des résultats
  • Victoire à domicile
  • Match nul
  • Victoire à l'extérieur
  • Groupe B

    Classement

    Davantage d’informations Rang, Équipe ...
    Résultat
  • Qualifié pour la finale du championnat
    L'Olympique d'Antibes est déclassé juste avant la finale. L'AS Cannes joue la finale contre l'Olympique lillois.
  • Relégation
  • 8e, 9e et 10e : relégation en Division 2
  • Évolution du classement

    Davantage d’informations Clubs / Journées, Journées en tête ...

    Résultats

    Tableau de résultats
    Résultats (▼dom., ►ext.) OAnASCFCSMSOMCAPSRUCSCFRSOFCMOAl
    Olympique d'Antibes 1-04-10-23-03-15-02-01-10-0
    AS Cannes 3-01-13-02-23-05-52-10-12-0
    FC Sochaux 1-32-12-31-32-16-41-15-05-2
    SO Montpellier 2-11-22-03-41-04-21-17-32-0
    CA Paris 2-31-13-52-23-11-22-22-12-1
    Stade rennais UC 0-05-41-16-13-10-13-14-04-0
    SC Fives 0-51-12-22-30-24-43-28-13-0
    Red Star Olympique 2-31-10-14-03-46-20-12-25-0
    FC Metz 3-20-20-32-12-31-20-01-74-0
    Olympique Alès 3-32-40-12-22-14-47-40-02-3
    Légende des résultats
  • Victoire à domicile
  • Match nul
  • Victoire à l'extérieur
  • Finale

    La finale est engagée. Les Lillois, dans leur équipe-type, mènent 2-0 à la pause, puis 3-1 à un quart d'heure de la fin. Pourtant les Cannois parviennent à égaliser, et c'est finalement le Lillois Georges Winckelmans qui marque le but décisif en toute fin de rencontre[27].

    Finale Olympique lillois 4 - 3 AS Cannes Stade olympique Yves-du-Manoir, Colombes

    Barrett But inscrit après 25 minutes 25e
    Varga But inscrit après 30 minutes 30e
    Winckelmans But inscrit après 75 minutes 75e
    Winckelmans But inscrit après 86 minutes 86e
    (2 - 0) But inscrit après 59 minutes 59e Fecchino
    But inscrit après 78 minutes 78e Caleca
    But inscrit après 82 minutes 82e Tourniaire
    Spectateurs : 16 000

    Football () sur Gallica
    Défossé Gardien de but
    Vandooren, Théry
    Meuris, McGowan, Beaucourt
    Decottignies, Lutterloch, Barrett, Varga, Winckelmans
    Équipes
    Roux Gardien de but
    Tourniaire, Nagy
    Beraudo, Kvasz Koves, Cler
    Caleca, Fecchino, Bardot, Hillier, Cornilli

    Promotions et relégations

    Conformément au règlement initial, à l’issue de la saison, les trois derniers de chaque groupe, soit six clubs, sont relégués dans la Deuxième division qui prend forme. Cinq de ses six clubs, en premier lieu les clubs parisiens du Red Star Football Club et du CA Paris, ne voulant pas devoir participer à un championnat au rabais, poussent au statu quo et annoncent se retirer du professionnalisme s'ils sont relégués. L'inflexibilité de la fédération et le succès de la deuxième campagne d'inscriptions, avec l'arrivée de 17 nouveaux clubs professionnels, les font finalement changer d'avis.

    Les relégués en deuxième division, ou « Division interrégionale », sont donc l'Olympique d'Alès, le Club français, le Hyères, le FC Metz, le FC Mulhouse et le Red Star.

    Il n'y a pas de promotion pour la saison à venir. Les sept premiers de chaque groupe confirment leur inscription pour la deuxième édition du championnat, et se trouvent donc réunis pour la saison 1933-1934 dans une poule unique de première division, nommée « Division nationale ».

    Meilleurs buteurs

    Mercier et Kaiser finissent co-meilleurs buteurs du championnat.

    Deux joueurs finissent meilleur buteur du championnat avec quinze buts : l'international français Robert Mercier, du Club français, et l'Allemand Walter Kaiser, du Stade rennais.

    Le SC Fives, meilleure attaque du groupe B, place trois de ses joueurs dans les dix meilleurs buteurs : Robert Saint-Pé, André Cheuva et Ernest Libérati[28].

    Davantage d’informations n°, Joueur ...
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    Effectifs

    Résumé
    Contexte

    Champions de France

    Thumb
    Photo de l'Olympique lillois, champion de France. De gauche à droite, au premier rang : Decottignies, Lutterloch, Barrett, Varga, Winckelmans. Au second rang : Défossé, Hochart (dirigeant), Meuris, Vandooren, Beaucourt, McGowan, Jean Théry.

    L'effectif de l'Olympique lillois, champion de France, est composé des joueurs suivants[30],[31],[32] :

    Davantage d’informations Joueur, Nationalité ...

    L'entraîneur est le Belge Robert De Veen.

    Joueurs professionnels

    Fin août - début septembre 1932, la liste officielle des footballeurs ayant obtenu la licence de joueur professionnels est la suivante[33],[34],[35],[36],[37],[38]. Les effectifs sont très disparates, certains clubs comptant près d'une vingtaine de professionnels tandis que d'autres, comme Alès, aux moyens modestes, ou le Racing Club de Paris, dont le club d'attache est traditionnellement attaché à l'amateurisme, n'en compte que cinq ou six :

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    Aspects socio-économiques

    L'épreuve est sponsorisée par le quotidien généraliste parisien Le Petit Parisien. La presse généraliste parisienne et provinciale assure une bonne couverture de cette saison inaugurale. Quelques rares matches sont diffusés à la radio, telle la finale du 14 mai 1933. Radio Paris, Le Poste Parisien et Radio PTT assurent la couverture du match en direct[44].

    Supporters

    Résumé
    Contexte

    Certains déplacements de supporters sont enregistrés. Citons pour l'exemple les 200 supporters du SC Nîmes qui font le déplacement à Paris le 2 octobre 1932 pour assister au match face au Club français[45]. Lors de cette rencontre, couplée avec un RC Paris-Excelsior Roubaix au Stade Jean-Bouin, 500 personnes entrent en force dans le stade sans payer[46]. La resquille, généralement moins violente, est un problème récurrent et nombre de clubs se plaignent de cette situation. Pas ou très peu de forces de sécurité afin de sécuriser les abords des stades sauf à quelques rares occasions comme le fameux mach international France-Autriche du 12 février 1933 où la Garde républicaine est à l'œuvre devant le Parc des Princes[47].

    La saison est marquée par quelques incidents en tribune. Parmi les plus graves, citons ici les matches Nice-Club français du 6 novembre 1932 avec insultes racistes pour le joueur noir Embarek et jet de pierre sur Boros[48] et Hyères-Mulhouse du 15 janvier 1933 avec violences du public au stade et devant l'hôtel des visiteurs[49].

    En fin de saison, le public de l'Excelsior de Roubaix est désigné meilleur public de France par l'Amicale des Joueurs de Football. Deux joueurs de chaque club de D1 ont été consultés[50].

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    Annexes

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