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compétition de sport automobile De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le championnat du monde de Formule 1 1958 est remporté par le Britannique Mike Hawthorn sur Ferrari. La marque britannique Vanwall s'adjuge quant à elle le premier championnat du monde des constructeurs.
Sport | Formule 1 |
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Création | 1950 |
Organisateur(s) | FIA |
Édition | 9e |
Nombre de manches | 11 Grands Prix |
Site web officiel |
www.fia.com www.formula1.com |
Champion pilote | Mike Hawthorn |
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Champion constructeur | Vanwall |
Navigation
Liste complète des écuries et pilotes (hors Indianapolis) ayant couru dans le championnat 1958 de Formule 1 organisé par la FIA.
Premières victoires de Cooper : en arrière toutes
Afin de protester contre le manque de temps pour se préparer à la nouvelle réglementation sur les carburants, les équipes officielles britanniques boycottent le Grand Prix d'Argentine organisé comme d'habitude au mois de janvier. Le plateau est limité aux Ferrari et à une cohorte de Maserati privées parmi lesquelles on retrouve Juan Manuel Fangio. La victoire revient à Stirling Moss sur la Cooper-Climax de l'écurie privée de Rob Walker. Laissé libre par Vanwall de défendre ses chances au championnat, Moss s'impose devant l'armada Ferrari emmenée par Luigi Musso. C'est la première victoire dans le championnat du monde d'une voiture à moteur arrière.
À Monaco au mois de mai, les écuries britanniques sont de retour et Moss a cédé le volant de la Cooper de Rob Walker à Maurice Trintignant qui s'impose au nez et à la barbe de toutes les monoplaces d'usine. Piégé à deux reprises par l'étonnante petite voiture britannique, Luigi Musso n'en prend pas moins les commandes du championnat.
Le panache de Moss, la régularité d'Hawthorn
À Zandvoort, Moss sur Vanwall remporte la course en profitant des prestations anonymes des Ferrari. Il reprend la tête du championnat à Musso. En Belgique, Tony Brooks impose la Vanwall. Le Grand Prix de France marque le retour en forme des Ferrari avec la victoire de Hawthorn. Le succès de la Scuderia est endeuillé par l'accident mortel de Luigi Musso, parti à la faute en essayant de doubler un attardé sans perdre de temps sur Hawthorn. Juan-Manuel Fangio prend le départ sur une Maserati mais, accablé de problèmes, le champion argentin accroche une quatrième place méritoire avant d'annoncer sa retraite.
Ferrari confirme quinze jours plus tard en Angleterre avec la victoire de Peter Collins. Hawthorn, deuxième, prend le large au championnat. Le duel Ferrari-Vanwall se poursuit en Allemagne. En raison du retrait prématuré de Moss, Brooks est chargé de défendre les couleurs de Vanwall. Mal parti, il revient sur Hawthorn et Collins avant de les doubler puis de prendre le large. Derrière lui, un nouveau drame se joue avec l'accident mortel de Peter Collins. En trois courses la Scuderia a perdu deux de ses leaders.
Terriblement diminuée, Ferrari sauve les meubles au championnat lors du Grand Prix du Portugal puisque, malgré la victoire de Moss, Hawthorn ne concède qu'un seul point à son compatriote et conserve la tête du championnat. Sa seconde place doit grandement au fair-play de son adversaire puisque Hawthorn avait été déclassé par les commissaires avant que Moss ne témoigne en sa faveur et n'infléchisse le verdict. La situation est encore plus favorable pour Hawthorn à l'issue du Grand Prix d'Italie qu'il termine deuxième alors que Moss a renoncé.
Si Hawthorn doit commencer à retrancher ses moins bons résultats (il a déjà terminé à sept reprises dans les points), une seconde place lui suffit au Maroc pour être titré en cas de victoire de Moss. Moss remplit sa part du contrat en s'imposant et Hawthorn, seulement troisième, se voit offrir la deuxième place, synonyme de titre, par Phil Hill nouveau venu au sein de la Scuderia. Pour la troisième fois de la saison la Formule 1 est endeuillée car, sur la troisième Vanwall, Stuart Lewis-Evans accidenté, décèdera des suites de ses blessures quelques jours plus tard.
Hawthorn ne défendra jamais son titre mondial. Très affecté par cette saison particulièrement meurtrière (il était notamment très proche de Peter Collins), il annonce sa retraite en fin d'année. Quelques semaines plus tard, il disparaît à son tour dans un accident de la circulation. L'écurie Vanwall, première championne du monde des constructeurs annonce également en fin d'année son retrait de la Formule 1.
Classement | Pilote | Pays | Voiture | Nombre de points |
---|---|---|---|---|
1er | Mike Hawthorn | Royaume-Uni | Ferrari | 42 (49) |
2e | Stirling Moss | Royaume-Uni | Vanwall | 41 |
3e | Tony Brooks | Royaume-Uni | Vanwall | 24 |
4e | Roy Salvadori | Royaume-Uni | Cooper-Climax | 15 |
5e | Peter Collins | Royaume-Uni | Ferrari | 14 |
6e | Harry Schell | États-Unis | BRM | 14 |
7e | Maurice Trintignant | France | Cooper-Climax | 12 |
8e | Luigi Musso | Italie | Ferrari | 12 |
9e | Stuart Lewis-Evans | Royaume-Uni | Vanwall | 11 |
10e | Phil Hill | États-Unis | Ferrari | 9 |
11e | Wolfgang von Trips | Allemagne | Ferrari | 9 |
12e | Jean Behra | France | BRM | 9 |
13e | Jimmy Bryan | États-Unis | Epperly-Offenhauser | 8 |
14e | Juan Manuel Fangio | Argentine | Maserati | 7 |
15e | George Amick | États-Unis | Epperly-Offenhauser | 6 |
16e | Johnny Boyd | États-Unis | Kurtis-Offenhauser | 4 |
17e | Tony Bettenhausen | États-Unis | Epperly-Offenhauser | 4 |
18e | Jack Brabham | Australie | Cooper-Climax | 3 |
19e | Cliff Allison | Royaume-Uni | Lotus-Climax | 3 |
20e | Joakim Bonnier | Suède | BRM | 3 |
21e | Jim Rathmann | États-Unis | Watson-Offenhauser | 2 |
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