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Charles de Salles

homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Charles de Salles
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Charles de Salles, comte, né le à Saint-Pierre (Martinique) et mort le à Mornas (Vaucluse)[1], est un général et homme politique français, grand officier de la Légion d'honneur et médaillé militaire.

Faits en bref Fonctions, Député du Loiret ...

Il participe à la conquête de l'Algérie (1830, 1837-1841, 1848-1852) puis, au cours de la guerre de Crimée, il commande une division puis le 1er corps d'armée lors de la bataille de Malakoff en septembre 1855.

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Biographie

Résumé
Contexte

Famille

Charles de Salles naît le à Saint-Pierre, commune du Nord-ouest de la Martinique, alors incluse dans l'empire napoléonien[1]. Il est le fils de Marius Salles et de Marie Josèphe Rose de Carrère. Il se marie à Paris, le 3 mai 1825 à Marie Valée, fille du maréchal Sylvain Charles Valée, avec qui il a trois enfants, Ferdinand, grand officier de la Légion d’honneur, François et Marie-Thérèse.

Il est le père du général Ferdinand de Salles et de François de Salles, sous-préfet, et le beau-père d'Auguste Le Riche de Cheveigné, également sous-préfet.

Carrière militaire

Faits en bref Allégeance, Grade ...

Charles de Salles entre à l'École militaire de Saint-Cyr en 1822 sous la Seconde Restauration, passe dans le corps d'état-major en 1824 et devient lieutenant en 1827[1].

En 1828, il participe à une partie de l'expédition de Morée, intervention terrestre de l’armée française menée dans le Péloponnèse entre 1828 et 1833, lors de la guerre d'indépendance grecque[1].

Il est fait chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur le [2].

Il assiste en 1830 à la prise d'Alger, campagne militaire livrée de juin à juillet 1830 par la France contre la régence d'Alger au cours de ce qui constitue le premier épisode de la conquête de l'Algérie par la France. Il y gagne le grade de capitaine[1].

Il prend part, en 1832, au siège de la citadelle d'Anvers qui se déroule du 15 novembre au 23 décembre 1832, à la suite de la campagne des Dix-Jours, et opposant les troupes néerlandaises qui occupaient Anvers à l'Armée du Nord, corps expéditionnaire envoyé par la France durant la révolution belge[1].

En 1837, il retourne en Algérie, au soutien de l'armée française, toujours en guerre de conquête. Chef d'escadron et aide de camp du maréchal Sylvain Charles Valée, son beau-père, il prend part à la bataille du col de Mouzaïa le puis à la prise de Milianah le [1].

En 1841, il est promu colonel et rentre en France sous la Monarchie de Juillet et y commence une carrière politique en 1846[1].

Nommé, après la révolution de février 1848, commandant de la subdivision d'Alger puis de la division de Constantine, il se rallie à la politique de Louis-Napoléon Bonaparte.

Il est promu général de division le .

Pendant la guerre de Crimée, il commande une des divisions de l'armée d'Orient, et assiste aux affaires des 2 et . Fin mai, il reçoit le commandement du 1er corps d'armée qu'il dirige lors de la bataille de Malakoff le 8 septembre 1855 (le 2e corps étant commandé par le général Bosquet). Il est fait entre temps grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur le [2].

Carrière politique

Élu, le , député du 5e collège du département du Loiret (Montargis), il prend place parmi les ministériels. Nommé maréchal de camp l'année suivante, il doit se représenter devant ses électeurs, qui lui renouvellent son mandat, le [1].

Il est élu conseiller général du canton de Montargis le .

Nommé sénateur du Second Empire, à son retour de Sébastopol (Crimée), le .

Le , il est décoré de la médaille militaire en tant qu'officier général[3].

Il est nommé président du conseil général du Loiret le .

Il succombe le à Mornas (Vaucluse), à l'âge de 55 ans, des suites d'une blessure que lui fait, dans un accès de folie religieuse, le lieutenant-colonel de Chanaleilles, son frère utérin.

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Sources

Décorations

  • Médaille militaire Médaille militaire (14 avril 1858)
  • Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur ()
    • Commandeur de la Légion d'honneur par décret du
    • Officier de la Légion d'honneur par décret du
    • Chevalier de la Légion d'honneur par ordonnance du

Notes et références

Voir aussi

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