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Charlotte Béquignon-Lagarde
première femme magistrate française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Charlotte Béquignon-Lagarde, née le à Lille et morte le à Veyrier-du-Lac, est une juriste et magistrate française.
Elle est la première femme à accéder à la magistrature en France.
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Biographie
Résumé
Contexte
Charlotte Béquignon est la petite-fille de professeur et fille d'un inspecteur de l'académie de Caen[1]. Après son baccalauréat, Charlotte Béquignon-Lagarde s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Caen, où elle obtient sa licence en 1922[2]. Elle poursuit ses études de droit privé et soutient sa thèse sur « La dette de monnaie étrangère » en 1925.
Elle enseigne le droit à Rennes de 1928 à 1944[2], période au cours de laquelle elle est la première femme à obtenir l'agrégation de droit privé, à 31 ans[3].
Le , une loi est votée, qui dispose que « tout Français, de l’un et l’autre sexe, peut accéder à la magistrature ». Charlotte Béquignon-Lagarde est intégrée à la magistrature par décret en date du en vertu d'une disposition permettant de nommer un professeur des universités au sein de la Cour de cassation[4]. Elle y est affectée à la chambre sociale. Elle devient à cette occasion la première femme magistrate en France[2].
En 1946, elle est faite officier de l'Instruction publique[5], en 1948, elle devient chevalier de la Légion d'honneur[6] et en 1949, elle obtient une distinction honorifique du Smith College[7].
Elle est également membre du Tribunal des conflits à partir de 1959, puis vice-présidente de cette juridiction jusqu’en 1965.
Elle meurt le [8].
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Distinctions
Hommage
Une rue de Saint-Malo prend son nom[9].
Depuis le , la salle d’audience de la première chambre civile du tribunal judiciaire de Paris porte son nom[10],[4].
Une salle de cours, également appelée RJ03, dans les bâtiments du campus Lourcine de l'université Paris-I Panthéon Sorbonne, porte également son nom.
Historiographie
La magistrate Gwenola Joly-Coz[4], membre fondatrice de l'association Femmes de justice, a dressé le portrait de cette pionnière dans le cadre de ses travaux sur l'histoire des femmes dans la magistrature[2]. Elle cite un article de la sociologue Anne Boigeol qui nomme pour la première fois Charlotte Béquignon-Lagarde[11].
Notes et références
Voir aussi
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