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Christian Wiyghan Tumi

cardinal de l'Église catholique romaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Christian Wiyghan Tumi
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Christian Wiyghan Tumi, né le à Kikaikelaki (Kumbo) au Cameroun britannique et mort le à Douala[1], est un cardinal camerounais. Il est successivement évêque de Yagoua (1979-1982), archevêque coadjuteur puis archevêque de Garoua (1982-1991) et archevêque de Douala (1991-2009).

Faits en bref Biographie, Naissance ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Enfance, formation et débuts

Christian Wiyghan Tumi est né le à Kikaikelaki, banlieue de Kumbo. Après avoir été ordonné prêtre le pour le diocèse de Buéa, Christian Wiyghan Tumi poursuit sa formation en sciences de l'éducation au Nigeria puis à Londres (Grande-Bretagne), en théologie à l'Institut catholique de Lyon (France) où il obtient une licence et en philosophie à l'université de Fribourg (Suisse) où il obtient un doctorat[2].

Carrière

Prêtre, évêque

De retour au Cameroun, il est nommé recteur du grand séminaire régional de Bambui dans l'archidiocèse de Bamenda.

Nommé évêque de Yagoua au Cameroun le , il est consacré le par le pape Jean-Paul II en personne. Le , il devient archevêque coadjuteur de Garoua, diocèse dont il devient archevêque le . Enfin, il devient archevêque de Douala le .

Il préside la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (en) entre et .

Il se retire de sa charge d'archevêque le à l'âge de 79 ans. Son coadjuteur, Samuel Kleda, lui succède.

Cardinal

Il est créé cardinal par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Santi Martiri dell'Uganda a Poggio Ameno.

Au sein de la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, de la Congrégation pour l'éducation catholique, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, du Conseil pontifical « Cor unum » pour la promotion humaine et chrétienne et du Conseil pontifical pour la famille.

Il participe au conclave de qui voit l'élection de Benoît XVI. Mais en atteignant la limite d'âge le , il ne peut prendre part aux votes du conclave de qui voit l'élection du pape François.

Il meurt le à Douala.

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Engagements

Positions politiques

Il se prononce en 2009 contre la décriminalisation de l'homosexualité et critique le gouvernement de l'époque pour avoir ratifié la Déclaration de Maputo de 2003 sur les droits humains en Afrique[3]. La même année, il organise une marche contre l’homosexualité, qui réunit 20 000 participants. Plus tard, il déclare : « Même les bêtes ne font pas ça, quel que soit le niveau, quel que soit l’endroit… C’est condamnable »[4].

Enlèvement et libération

Vidéo externe
Le cardinal Christian Tumi sous interrogatoire des Ambas (JMTV+), 7 nov. 2020

Le , Christian Tumi est enlevé  en compagnie de onze autres personnes parmi lesquelles Fon Sehm Mbinglo II, le chef traditionnel des Nso[5]  dans la région du Nord-Ouest du Cameroun par des séparatistes en conflit avec les autorités depuis fin 2017. Le , il est enlevé.

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Distinctions

  • Le , le cardinal Tumi reçoit le prix Cardinal von Galen, décerné par l'ONG Human Life International (en) « en reconnaissance de près d'un demi-siècle de pastorale de ce Prélat en faveur de la famille, des laissés pour compte, de l'avènement et du respect du jeu démocratique au Cameroun[6] ».

Notes et références

Annexes

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